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De nos jours, on pourrait croire que tout est normal, seulement dans l’obscurité grandit une ombre, celle d’une créature que l’on ne côtoie normalement que dans les contes et les légendes. Pourtant, la vérité est tout autre et n'est pas celle que l'on se persuade de croire. Depuis la nuit des temps, des créatures ressemblant trait pour trait aux humains, mais qui se nourrissent de sang et qui semblent dotées de capacités inhumaines, vivent parmi nous ; les vampires.

À travers les âges, différents évènements ont pris place et ont créé l’histoire que vous pourrez découvrir en allant lire la chronologie de Mihara. Celle-ci est importante pour comprendre les lois maintenant imposées à chacun, et les batailles que tous ont mené pour obtenir une paix commune et un secret bien gardé.

En ce qui concerne le présent, nous sommes en 2022, dans la ville de Mihara [Kyūshū] (ville fictive) au Japon. Afin de commencer votre histoire ici-même, deux choix s’offrent à vous : celui d’incarner un humain ou bien un vampire. Lorsque votre décision sera prise, vous avez différents groupes qui permettent de créer plus de diversités au sein du forum. Vous pourrez tous les découvrir en lisant l’explicatif des groupes.
Yasuko MarufondatriceMP
PseudorôleMP
PRINTEMPS 2023période inrp
27 aoû
2023
Veuillez lire ce sujet pour voir l'annonce de la fermeture du forum. Celui-ci reste existant pour permettre à ceux qui le souhaitent de poursuivre les liens et rps avec les membres encore présents.
02 fév
2023
Un recensement est en cours à partir d'aujourd'hui, il se termine le 9 avril à 23h59. Celui est obligatoire, vous pouvez le trouver sur ce sujet.
02 fév
2023
Dès aujourd'hui et pour une période indéterminée, nous préférons refuser les feat pour vos avatars avec des cheveux blancs, si ceux-ci sont justifiés par autre chose qu'une coloration. Merci de votre compréhension et coopération.
26 dec
2022
Noël est passé, l'event est terminé, les mps envoyés, pensez à laisser un petit mot sur ce sujet, de bonnes fêtes à vous ♡
22 dec
2022
Déjà un mois depuis l'ouverture, pour votre plus grand plaisir, l'édition du Mihamag fait son retour, vous pouvez la lire sur ce sujet, bonne lecture à vous ♡
22 nov
2022
Après deux ans d'absence, Mihara vous ouvre, une nouvelle fois, ses portes ! Lisez l'annonce qui vous expliquera tout !
Kaiko Iwata
Erika Anderson
Guanyin Guo
Shino Aruka
Eri Shibata
Kanju Onari
Lei Ouyang
Callum Dunham

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MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Akechi
〉Natsume

Une petite citation, c'est toujours sympatique !

19 ans [mois/année]
japonais
classe sociale
quartier d'habitation sur le forum
homme
bisexuel
étudiant en marketing, baby-sitter à temps partiel
190cm
72kg
cheveux noirs
yeux noirs
Informations supplémentaires : Il craque les os de ses doigts toutes les deux minutes
》Caractère
C'est l'histoire d'une pierre qui roule, roule, et roule le long d'une falaise, mais au lieu d'atterrir avec les autres pierres qui avaient roulé jusque là, elle se fracasse violemment contre un rocher, battu par les vagues. Pourquoi? C'était comme si le vent avait tourné pile au moment crucial, comme pour détourner la pierre de son destin. Celle-ci n'avait rien de moins que les autres, au contraire, elle était plus raffinée, plus ronde, c'était une meilleure pierre. Mais c'est elle qui avait été mise de côté, sans accomplissement, sans but, sans destin à achever, rien.

Non, c'était justement parce qu'elle avait un destin à accomplir, qu'elle avait été forcée dans une autre trajectoire.

C'était logique, pour Natsume. Devant son ordinateur, après avoir regardé cette pierre tomber en boucle dans un documentaire animalier lambda, il ne pouvait arriver que sur cette conclusion. Cette pierre était comme lui, unique, importante, nécessaire. Elle dévalait la falaise à une vitesse incroyable, et évitait tous les obstacles avant d'atteindre son but d'un coup sec. Elle se fichait de tout ce qui était autour d'elle, comme une balle de fusil, inarrêtable, et précise. Natsume se sentait poète et pensait même que cela ressemblait à une danse remarquablement exécutée. Il se leva alors de sa chaise de bureau et se mit devant son miroir, à la recherche de cette pierre dans sa réflexion.

Et elle était partout.

Natsume n'a jamais eu ce que tout le monde convoitait, et ce qu'il avait dans la même logique convoité par le passé. Mais c'était un mal pour un bien, car il se disait que le destin avait tout simplement une mission spéciale pour son existence. Il ne faisait pas partie de la masse de cailloux insignifiants, même s'il leur ressemblait. Natsume avait après tout l'air d'un jeune homme comme un autre, même s'il continuait d'adopter le style original de ses années collège, un reste de son passé et de ce besoin d'attention qu'il ressentait. Désormais, ce style avait une nouvelle signification pour lui. Il était unique. Et important. Comme une sorcière devant son chaudron, il répétait ce mot sans cesse. Important. Il était important..

Il croyait au destin, et il pensait véritablement avoir un chemin déjà tout tracé, ce qui justifiait absolument toutes les horreurs de sa vie. Et évidemment, s'il imaginait le destin comme une balance qui devait être égale des deux côtés, il fallait que son chemin soit plus important que ceux des autres. Cette sorte d'épiphanie a comme débloqué chez Natsume des tiroirs supplémentaires pour y ranger son ego. Certains pourraient appeler ça un complexe de supériorité, mais il préfère penser qu'il a tout simplement compris qui il était. Et c'est en comprenant l'importance de son existence qu'il s'est donné comme condition de ne reculer devant rien. La morale est soudainement devenue surfaite, et les lois en-dessous de lui, même s'il les respectait par étiquette et nécessité. Elles n'étaient en tout cas pas un obstacle.

Car Natsume n'est pas une idiot écervelé imbu de lui-même, c'est plutôt une usine à réflexions. On ne peut pas arrêter son flot de pensées, ce qui provoque d'ailleurs de mauvaises surprises la nuit, où il se retrouve à discuter avec lui-même au lieu de dormir. Ce n'est pas le meilleur des tacticiens, mais ce cerveau en ébullition lui permet de rebondir rapidement sur ses pattes, que ce soit en réagissant physiquement ou verbalement. Cela lui permettait ainsi d'être sociable, même si le surplus de relations l'irritait. Trop de personnes ne pouvaient se concentrer sur lui en même temps, ils seraient bien trop distraits. Un petit comité était suffisant, il savait être raisonnable, et puis, il se sentait mieux avec des personnes qu'il connaissait réellement que des centaines d'inconnus. Ainsi, il pouvait se sentir libre avec ces quelques élus, quelques fois.

Et alors qu'il regarde son reflet, qui roule, roule, et roule, il n'arrive pas à voir le fracas. Cela le frustre, il sait très bien que ce n'est pas le résultat de son impatience. Il n'atteint juste jamais son but dans le miroir. Natsume se rue alors vers son ordinateur, et regarde le fracas de la véritable pierre sur le rocher une fois, deux fois, encore et encore. Ça l'obsède. Ce destin, cette fin, la seule raison de son existence... Peut-être ne le voie-t-il pas encore dans son reflet car il n'a encore rien terminé. Le destin est toujours en marche, mais pas accompli. C'est devenu sa seule raison de se lever, de manger, de vivre. Plus rien n'importe, et plus rien ne devrait importer. Il avait un destin grandiose, une place absolument incroyable dans l'histoire du monde, il le savait, il en était persuadé. Pourquoi aurait-il subi tout ça sinon ? Le monde n'aurait pas pu le créer juste pour le faire souffrir, non, impossible. C'était comme les héros de son enfance, il allait surmonter toutes ces épreuves, car c'était le seul moyen d'avoir les épaules pour supporter et assumer le destin incroyable qui l'attendait. Exactement comme ses héros d'enfance. Il était comme eux. Il pouvait oser qualifier son existence de gargantuesque.

Mais tout ce qu'il regarde sur son écran, c'est une pierre qui roule, roule, roule. Et se fracasse.
》Histoire
Nezumi Kozo. Ce voleur légendaire de l'ère Edo, dont les actes sont encore racontés aujourd’hui. Un homme transcendé au statut de mythe. Un véritable Robin des Bois selon les nombreuses légendes, un héros du peuple.

Natsume a toujours voulu lui ressembler. Il était difficile pour lui de ne pas admirer cet homme quand il en avait entendu parler à l'école primaire. Il ne se préoccupait pas du fait que les histoires racontées pouvaient avoir été fortement embellies, et que le fait qu'il distribuait ce qu'il volait aux pauvres était le résultat de spéculations sur le fait qu'il a été capturé sans un sou. À quoi bon ? Tout ce qui importait, c'était l'héritage qu'il avait laissé. Et cet héritage, c'était des histoires qui donnaient envie à Natsume de devenir un héros lui aussi.

Alors, comme Nezumi Kozo, Natsume s'était dit qu'il allait aussi construire ses histoires sur des mensonges.

Ce n'est pas comme si le mensonge était chose étrangère dans la famille Akechi. Après tout, ses parents lui avaient caché depuis son plus jeune âge qu'il avait une grande sœur de dix ans son aîné parce qu'elle avait des problèmes mentaux. Ils lui disaient aussi que lui donner des « corrections », comme ils aimaient appeler cet acte, lui servirait à grandir et qu'il les remercierait plus tard. Natsume ne voit toujours pas pourquoi il devrait les remercier d'une enfance remplie de trauma, mais il n'allait pas non plus les contredire ouvertement, il allait juste considérer cela comme un autre mensonge parmi tant d'autres. Un mensonge encore plus ridicule est qu'un de ses ancêtres serait un vampire. Ça, ça le faisait rire. Il se disait souvent que si c'était vrai, cet ancêtre devrait se pointer chez lui pour mettre une bonne raclée à ses parents, les vider de leur sang, et cracher sur leurs tombes. Peut-être qu'ils comprendraient enfin que la violence n'était pas la solution. Tiens, encore un mensonge. Ils ne comprendraient jamais.

Alors Natsume avait lui aussi embelli sa vie. Devant ses camarades de classe, au collège, il était le fils caché d'un noble. Il avait une partie de sa famille qui était américaine, et sa demi-sœur était mannequin là-bas. Il avait déjà une Ferrari mais pas encore son permis, alors forcément il pouvait pas la conduire. Mais bien sûr, tout ça il le rejetait, car il voulait partager ses richesses avec le peuple, c'est pour ça que ses vêtements n'étaient pas de marque, et qu'il habitait dans une maison qui peinait à tenir debout.

« En fait, t'es juste un pauvre mytho. »

Oui, les mensonges étaient peut-être un peu trop tirés par les cheveux. En y repensant, Natsume se disait toujours qu'il aurait dû mentir sur des choses plus simples. Comme ça, on l'aurait pas démasqué, il ne se serait pas battu et fait harceler par tout le monde, ses parents n'auraient pas appris qu'il s'inventait une vie et était devenu violent, et il n'aurait pas été envoyé dans un centre de rééducation pendant quelques mois. Comme s'il fallait le rééduquer. Il voulait juste être un héros aux yeux des autres, comme Nezumi Kozo. Il n'y pouvait rien lui, si les héros étaient basés sur des mensonges ! Il ne méritait pas d’aller dans cet endroit de malheur avec tous ces délinquants qui ne pensaient qu’à leurs propres intérêts, et ces éducateurs qui paraissaient plus sadiques qu’autre chose.

Peu importe où il allait, Natsume se rendait compte qu’il n’y avait jamais de bienveillance. A la maison, ici, à l’école… Alors quoi, il faisait vraiment partie des moins que rien ? Non, impossible. Le monde ne serait pas aussi cruel. Et c’est un soir de nouvelle lune, à l’âge de quinze ans, qu’il eût son épiphanie. Il avait un destin à accomplir. Il allait apporter la bienveillance au monde, comme ses héros l’avaient fait avant lui. Il rougit légèrement à cette idée, et s’endormit.

Depuis, Natsume attendait le signal. Il avait dix-neuf ans maintenant, et commençait à devenir impatient. Mais il continuait tout de même à attendre le fameux déclencheur qui allait lui donner le feu vert pour changer le monde. Certainement, il devait y en avoir un, car selon ses nombreuses lectures, il y avait toujours un événement particulier qui motivait les héros à agir. Là, il en était encore au moment de l’enfance du héros. Ça allait arriver, il ne fallait pas s’inquiéter. Malgré toutes ces années à attendre, il restait encore confiant. Sa situation s’était calmée depuis un an, depuis qu’il était en logement étudiant et ne vivait plus avec ses parents. Ils étaient contents quand ils l’apprirent, et Natsume partageait ce sentiment. La vie était devenue plus calme. Il n’avait toujours que des connaissances et pas de véritables amis, mais il s’en contentait. Il gagnait un peu sa vie en gardant des enfants après les cours, afin de ne pas seulement compter sur sa bourse pour survivre. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de sentir qu’il se passait des tas de choses à Mihara, qu’il n’arrivait pas à observer. Comme une tempête qui se préparait.

Mais lorsque la tempête allait éclater, il serait prêt. Prêt à enfin avancer vers son destin.

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Voltron > Keith Kogane > Natsume Akechi

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Anciens membres - leurs anciennes fiches - Page 3 Empty28/10/2022, 19:55

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Mikheïev
〉Aqua

Une petite citation, c'est toujours sympatique !

19 ans [mois/année]
russo-japonaise
classe sociale
quartier d'habitation
genre
hétérosexuel
modèle photo pour la marque de luxe créée par son père
149,5cm
41kg
cheveux blonds, ondulés voire bouclés lui arrivant dans le bas du dos
yeux bleus profonds, très éclatants selon la luminosité
autre
autre
Informations supplémentaires : Aqua se démarque par son style vestimentaire, elle se balade souvent avec des robes tout droit sorties d'un conte de fée, on la prend d'ailleurs parfois pour une princesse étrangère à cause de ça et ses longs cheveux blonds. On la confond souvent pour une enfant à cause de son corps frêle et son visage juvénile, ce qui lui créé quelques complexes. Elle possède une cicatrice tout le long de son dos due à un accident plus jeune.
》Caractère
Son père dira que c'est la fille parfaite : attentionnée, intelligente, pleine de vie et surtout, aussi belle que lui. Fatalement, il l'a quelque peu rendue pourrie-gâtée et notre protagoniste désire seulement ce qu'il y a de mieux, elle ne fera pas pour autant un caprice si elle n'obtient pas ce qu'elle veut, mais elle fera tout pour se rapprocher de son objectif. Que ce soit pour obtenir un objet ou arriver à faire quelque chose, elle ne lâchera jamais. On pourrait dire que c'est très positif mais la jeune fille est même capable de s'attirer des ennuis dans le processus. Têtue et ambitieuse donc.

Sa mère elle, lui aura donc donné toute la douceur du monde mais également appris à avoir une bonne estime de soi. Passant par le respect d'autrui mais également le respect de soi-même. Jamais, ô grand jamais elle ne fera quoique ce soit qui pourrait la nuire socialement parlant, s'abaisser à faire des choses pour plaire à quelqu'un ? Non. Cependant, elle sait être conciliante, si la situation est délicate elle saura trouver un terrain d'entente pour qu'aucun des deux partis ne soient blessés. On a parfois tendance à dire qu'elle est trop gentille ou trop douce selon certaines situations, pourtant la demoiselle n'a jamais eu l'impression de se manquer de respect, elle veut juste un monde en paix, bien que ce soit fort utopique.

Son frère aura tendance à la surprotéger, disant que malgré son intelligence elle est incapable de retrouver son chemin et de marcher sans trébucher sur un caillou ; mais c'est ce qui la rend attachante, apparemment. Le côté plus sombre de son attitude envers elle, c'est qu'il est le premier à avoir récupéré sa jumelle le dos en sang, dans de mystérieuses conditions. Pour lui c'est un accident, elle a certainement dû tomber sur des morceaux verre qu'elle aurait fait tomber et non pas causées par quelque chose ou quelqu'un, il n'y avait personne après tout.

Aqua quant à elle, ne sait pas comment se décrire, elle dira simplement qu'elle veut juste que tout le monde s'entende et qu'elle est en soif de découvertes. Quelque chose cloche dans ce monde, elle ne sait pas quoi, mais de vagues souvenirs d'une rencontre étrange la pousse à se questionner et à être un peu trop curieuse sur tout ce qui l'entoure. Elle adore fouiner et faire des enquêtes, malgré son manque total d'organisation.

NB : Elle a terriblement peur des bruits soudains et forts, lui provoquant des crises de panique qu'elle arrive difficilement à gérer. Pour le reste je vous laisse apprendre à la connaître.
》Histoire
Un voyage d'affaire transformé en emménagement au Japon ainsi que l'implantation de l'agence de luxe présidée par Vladimir Mikheïev, une rencontre hasardeuse se finissant en un mariage heureux, faisant naître de cette belle union des jumeaux. Ijekiel et Aqua.

Ijekiel est de quelques minutes l'aîné, détail qu'il n'oubliera pas de rappeler à notre jeune fille tout le long de son enfance. Aqua héritera du physique de son père hormis son corps très frêle, tandis que son jumeau ressemblera trait pour trait à la maman bien qu'il grandira avec la carrure de son père, autant opposés physiquement que psychologiquement la famille Mikheïev était... vivante. Entre un garçon qui rêvait devenir comme son père et faisait donc tout son possible pour être sérieux et une petite princesse pleine de vie qui ne désirait qu'une chose : voir le monde, ça faisait des étincelles. Aqua voulait se balader, apprendre des choses, découvrir tous les secrets du monde, Ijekiel lui, la gardait sous l'oeil, l'empêchant d'être trop aventureuse, bien qu'il savait que ça finirait par lui retomber dessus.

Niveau scolaire il n'y a pas grand chose à dire, Aqua était très intelligente et tout le monde l'adorait, voulant la protéger elle et sa tête de bébé, le fait qu'elle ressemblait à une princesse tout droit sortie d'un film n'aidant pas. Globalement sa vie était un long fleuve tranquille rempli d'amour et de réussite. Mais, il faut s'en douter, tout n'est jamais parfait, il faut au moins un évènement pour changer drastiquement un train de vie. Pour Aqua, ce fut une "rencontre", étrange.

--
Lors de sa dix-huitième année et en pleine crise d'adolescence voulant se rebeller et faire comme tous les jeunes qui ne veulent pas écouter leurs géniteurs, la blondinette avait décidé de désobéir à ses parents et à son frère. Elle allait attendre que tout le monde soit couché pour faire le mur, cette idée la rendait euphorique, elle avait hâte de voir le monde nocturne. Mystérieux, sombre et pleins de secrets, elle en avait rêvé toute sa vie ! Evidemment, elle aurait préféré avoir l'autorisation mais...Oh, quelques heures dehors, ça ne tue personne après tout.

Aqua n'avait étonnamment eu aucun mal à sortir, les personnes censées surveiller la propriété semblaient vaguer à leurs occupations et le reste dormait à poings fermés. Jusque là, son évasion était parfaite ! Elle se baladait avec la plus grand liberté dans les jardins, seule, libre ! Ou pas. Un bruit de feuillage la fit sortir de son émerveillement, un lapin ? Un chat ? Prise de curiosité la jeune fille s'avança à tâtons jusqu'au buisson, pensant reconnaître l'uniforme d'une des femmes de ménage.

« Laura ? »

Suivit d'un cri. C'était bien Laura, mais elle n'était pas seule. Un étranger semblait la mordre, elle n'arrivait pas bien à distinguer ce qu'elle voyait, pourquoi un être humain mordrait quelqu'un ? Son esprit logique tentait de la faire raisonner, peut-être que c'était son fétiche, qui sait ? Qui était-elle pour juger après tout ? Mais le visage de "l'attaquant" se révélant enfin, alerté par son petit cri de surprise, elle distingua des crocs et du sang. Prise de peur et ne trouvant plus rien de rationnel dans cette situation, elle entrepris simplement de courir pour rentrer, Aqua ne pensait même plus à Laura, tout était bien trop brouillé dans son esprit. La confusion fût telle que lorsqu'elle se retourna dans le feu de l'action afin de voir si on la poursuivait, elle se pris les pieds dans le petit rebord séparant le chemin de l'herbe et dans sa tentative de garder son équilibre fini par chuter sur un tas de débris censés être jetés dans la journée. Malheureusement quelque chose se planta dans son dos et fit son petit chemin le long de son dos lorsqu'elle arriva les fesses au sol ; la douleur étant particulièrement vive, elle perdit connaissance.

Ijekiel fut le premier à la retrouver, se levant aux aurores pour courir. La panique générale s'installant ensuite, Aqua passa un bon moment à l'hôpital le temps de soigner son dos et comprendre ce qu'il s'était passé, sans surprise, personne ne semblait la croire et elle fini par abandonner l'idée. Quant à Laura, elle aurait apparemment disparu de la circulation sans prévenir.

--
Privée de sortie sans accompagnement jusqu'à aujourd'hui, elle est finalement libre de ses mouvements du moment qu'elle prévient son frère ou quelqu'un de proche. Ses souvenirs de cette fameuse nuit sont désormais très faibles mais ce sentiment d'avoir oublié quelque chose d'important ne la quittait plus. Aqua se concentre désormais sur son métier bien qu'elle cherche toujours à se rappeler de ce qui lui est arrivé.

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Who made me a princess > Athanasia De Alger Obelia > Nom & Aqua Mikheïev

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MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Hoang
〉Chîsana

Une petite citation, c'est toujours sympatique !

18 ans [mois/année]
vietnamienne
classe sociale
quartier d'habitation
genre
hétérosexuelle
Apprentie fleuriste et bibliothécaire bénévole
151cm
57kg
cheveux longs & marrons
yeux marrons
autre
autre
Informations supplémentaires : Yeux couleur miel lorsque je suis joyeuse et qu'il fait beau, et ils s'assombrissent jus'au noir lorsque c'est le contraire ^*^
Une sucette toujours fixée au bec, un style grunge ,des yeux toujours un peu humide et une grande "hyper sensibilité" aigue
》Caractère
Extrêmement sensible Chîsana est douce et attentive aux autres, non pas par courtoisie ne vous y trompez pas, elle se protège simplement de toutes les réactions que peuvent causer son naturel plutôt franc. En effet hyper sensible de nature, elle perçoit les émotions des autres et se les prends en pleine face. Tel un caméléon, les sentiments des autres déteignent sur elle. Par définition la femme triste du métro que croisera Chîsana la démoralisera pour le reste de la journée, en contre partit si elle même est littéralement heureuse alors elle apaisera automatiquement les personnes proches d'elle.
Comme je vous l'ai signalé pourtant Chîsana est quelqu'un de franc, artiste dans l’âme elle critique facilement si son avis lui ai demandé, son aspect de chaton effrayé lui à forgé des griffes dont elle connaît par cœur les capacités.
Plus proche de sa grand mère que de ses parents Chîsana apprend très jeune à être discrète dans les conférences de Maman ou dans le bureau de Papa, tout deux journalistes nés, ils n'en attendaient pas moins de leur unique enfant, pourtant Chîsana est incapable de gérer se genre de métier, tout se stress la noie encore plus dans un tourbillons d’émotions de l'assemblé, elle préfère se réfugier dans les livres où les sentiments sont plus doux. Plus elle grandit moins la communication passe, elle ne ce retrouve totalement que lorsqu'elle voit sa grand mère Mamita, là son esprit se calme et ses sentiments lui paraissent presque agréable. Cette vieille femme qui plus tard la totalement élevé lui à appris très jeune le langage des plantes et de son environnement, l'une des rare personne à être en total harmonie avec ses émotions. Ce qui est pour Chîsana un repos admirable.

Son image de jeune fille fragile Chîsana la cultive avec tendresse cachant ainsi aux autres, sa facilité à manipuler les gens ; ça la répugne et lui font peur, ainsi elle se mets très vite a se renfermer et à essayer d'oublier sa monstrueuse capacité qui d’après elle à causé la fin de ses parents.
Chîsana se retrouve avec deux parties bien d'instinctes d'elle : le masque pourtant parti intégrante de son caractère, doux, attentif et chaleureux et sa sournoiserie naturelle contre les autres, son double maléfique en quelque sorte.
Si certains pensent la leurrer qu'ils ne se réjouissent pas trop vite, ils sont simplement tombé dans un plan bien plus grand. Chîsana est donc un fin stratège lorsqu'elle le décide et qu'elle s'amuse enfin à retirer son masque.


Première face( bouquet de fleurs d'anthurium blanc, d'asphodèle,de quelque branches fleuries d'aubépine, de belle de Nuit, et de quelques coquelicots : apaisement, ardeur timide ou inconstance, fuite, espoir prudent,regret du passé, timidité) :
Gentille, douce, attentionné, délicat, attentive en société, facilement débordée par toutes les émotions qui l'entourent, apeuré lorsqu’elle fait du mal à quelqu’un, ressent ses sentiment multiplié par 10, adorable dans son attitude à vouloir disparaître.

Seconde face ( Un bouquet de quelques fleurs d'aristoloche, de buglosse, de chardon, de cytise, d'hélénie et de beaucoups d'hélianthes : apparences trompeuses, larmes, cœur brisé, abandon, vengeance, mensonge, fausseté, tyrannie) :
Perverse, hargneuse et colérique, cruelle, égoïste se quelle déteste chez elle , cache bien son jeu, refait ressentir son dégoût d'elle même quelle projette sur les autres. Sa seconde face est comme une ombre qui tourne en elle, qui n’attend qu'un geste pour sortir.
》Histoire
Je n'estait pas plus haute que trois pommes que déjà j'oubliais les précautions et j'arrachais une pleine poignée de marguerites avant de courir vers ma Mamita le sourire aux lèvres malgré ma respiration haletante qui secouait mon petit corps d'enfant, "Ce sont des marguerite mon enfant, signe de pureté et d'innocence malgré mon interdiction de toucher aux plantes".

Et oui déjà à cet âge là elle savait se qu'elle voulait faire plus tard, pas vendre des fleurs non, vendre un poème parfumé et bien caché. Elle fait son début dans le monde en douceur, dans un cocons de tendresse lié par ses parents fous amoureux. Elle lit vite pour apprendre le langage des fleurs aidé par sa Mamita, ivre de ce paradis parfumé que personne ne cherche à comprendre, elle grandit et fleuri, deviens une magnifique fillette au paraître touchant. Au paraître oui, elle se sent tourmentée parmi les enfants de son âge, perdu dans ce trop plein, comme une noyade inconnue et qu'elle n'arrive à expliquer, elle pleure, elle crie, elle tape, bientôt ses parents la punissent ne sachant la comprendre et elle sombre alors. Elle se renferme, cache ses émotions et commence à faire des stratagèmes pour paraître normal.

Je me rappel la tourmente commencait alors pour mes chers parents, épuisés à bout de souffle et furieux contre eux même, tant leurs esprits avait été noirci par la fillette, moi. Je devenais forte, je devenais grande puis soudain. Tout s’est arrêté. Je les ai attendu longtemps, Maman avait dit qu'elle rentrerait tard ce soir là mais j’étais persuadée que Papa n'avait rien dit. J'ai attendu, patienté dans le salon, je faisais du coloriage, je chantais à tue tête et j'ai fini par m'endormir sur le canapé beige du salon, petite fille perdue, simple tache sur un canapé. Papa n'est pas revenu, Maman non plus. C'est Mamita qui est venu chercher la petite fille gelée dans le canapé après un coup de téléphone lui annonçant le suicide de son fil et sa bru.

Mamita a vite prit soins d'elle, elle l'a put, après la disparition elle à reçu un somme d'argents inconnu dont elle s'est servi pour envoyer la fillette dans les meilleurs écoles. La jeune fille n'a jamais plus montré son coté sombre depuis ces jours d'attente, elle a toujours gardé pour elle ce coté qui l'effrayait tant. Mais son hyper sensibilité c'est accentué, elle se sentait coupable, elle se détestait et se sentais abandonnée. Ses parents en avaient marre, ses parents l'avaient abandonnée.

Depuis elle continue son rêve de devenir poétesse des fleurs, elle attend déjà son CAP puis elle réussi à acquérir son BP après deux ans en alternance. Elle s'engage alors dans une nouvelle vie en déménageant loin de sa grand mère paternelle, elle prends sa vie en main et s'engage à chercher un maître fleuriste qui accepterais de la prendre en apprentie.

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Manga > oc > Nom & Chîsana Hoang

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MIHARA

MIHARA
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》Takeda
〉Nanba

Une petite citation, c'est toujours sympatique !

19 ans [mois/année]
148 ans
japonais
classe sociale
quartier d'habitation
genre
sexualité
livreur de sushi
177cm
58kg
cheveux noirs
yeux noirs
serum : oui / non
Informations supplémentaires : allergique aux chiens
》Caractère
Nanba se veut volatile, difficile à saisir sous ses premiers airs qui en disent peu sur lui - aussi court qu’un soupire - des paroles creuses dont il se contente bien. Limitant ses mots au strict minimum, maître dans l’art d’imposer des silences lorsque son humeur lui permet ; Nanba se veut calme. Il aimerait se voir imperturbable même sous des eaux troublées, il aimerait se dire indolore aux remarques et gestes de chacun mais Nanba est trop expressif pour son propre bien.
Chaque mouvance sur son visage, chaque intonation trahissant ses sentiments inavoués. Il souhaiterai pourtant garder en lui chaque trace de son égo blessé, chaque écorchure portant atteinte à son coeur mais il doit bien se l’avouer ; Nanba se retrouve facilement vexé - souvent perturbé, sensible à chaque chose. Lui même ne se prive pourtant pas d’être maladroit, d’exprimer ses pensées sous une sincérité parfois hostile.

Nanba se voudrait plus silencieux. Il s’imagine sous un jour plus mystérieux sous une vision fantasmée de ce qu’il pense être incroyablement stylé. Et pourtant, il n’en est rien. La vérité est que Nanba a souvent tendance à trop en dire - des aveux incontrôlés, des confessions dont lui et le monde pourraient se passer. Et sans qu’il ne le veuille ces mots ont tendance à lui échapper.
Il se voudrait pourtant être le sujet des interrogations les plus vives, mais cultiver une aura de mystère s’avère difficile sans secrets à garder. Sans pour autant s’avouer vampire et partager les sombres recoins de sa mémoire à qui le veut bien ; Nanba se montre souvent sincère sur ses sentiments, rarement du genre à taire un ressenti. Habitué du mensonge - pour des questions de survie - il s’avoue facilement victime des vérités glissées dans ses anecdotes déformées ; la véracité de ses émotions ne pouvant être passée sous silence.

Nanba voyage, se laisse aller - porté par le vent comme il aime le dire, lui qui ne s’avoue pas perdu. Oscillant entre les autres et le vide ; en proie à ses désirs d’attachement sans pour autant souffrir de la solitude qui le suit comme une habitude - une routine un peu trop proche qu’il s’efforce de briser.
Et pour ce faire il se rapproche d’un autre, tout en s’éloignant de sa zone de confort - poussé par sa curiosité qui le tient en vie, au jour le jour ; c’est un combat contre l’ennui.
》Histoire
1871 ; le début de la période sanglante mais surtout l’année de naissance de Nanba. Pour lui qui a érigé sa famille et sa personne comme le centre de son monde, le reste lui importe peu - du moins tant qu’il est encore jeune. Même après autant d’années d'existence, il arrive encore avec aisance à se figurer son passé ; en fermant les yeux, semblables à des rêves d’une vie passées se dessinent ses souvenirs.
Nanba se souvient du village dans lequel il a grandit sans pouvoir le nommer, tout comme il se souvient des membres de sa famille sans pouvoir tracer précisément leurs visages. Mais Nanba se souvient de sa main dans la leur, leurs voix qui lui parviennent encore comme un écho.
Il a la vue d’un ciel changeant au fil des années gravée sous ses paupières, et l’odeur du bois sous la pluie qui lui reste en travers de l’esprit.

Le père de Nanba était ébéniste, et il l’a aidé depuis son plus jeune âge, à défaut de savoir faire autre chose de sa vie. Nanba ne s’est même pas donné le temps de réfléchir à ce qu’il voulait, et arrivé à 19 ans, il se voyait déjà terminer sa vie des échardes dans les doigts sur un lit de mort qu’il aurait lui même construit.
C’était sans compter sur cet incident de 1890 ; Nanba sent encore l’herbe sous ses pas, sur ce chemin mainte et mainte fois emprunté par lui et son frère à peine plus jeune pour rentrer. L’habitude ancrée dans leur marche, ils n’ont pas vu venir leur agresseur. Mais Nanba a vu son frère être pris pour cible. D’un réflexe, il s’est interposé.

Ses yeux se sont fermés et de sa vue, tout à disparu.
Jusqu’à son réveil. Accompagné d’un immense malaise, une douleur fantôme le traversant et les vêtements gorgés de sang. Ses yeux aussitôt tournés vers son frère ; il était allongé, ensanglanté, probablement pas endoloris ; la vie absente de ses yeux. Le souffle coupé, Nanba adressait en silence les émotions qui le submergeait, il ne pouvait ni les pleurer ni les hurler au reste du monde. Il restait en son centre, seul - on ne lui a même pas laissé le temps d’être en deuil.
Les passants arrivant sur la scène sans plus de contexte ont rapidement paniqué. Les accusations suivent ; difficile de croire Nanba innocent quand le vrai coupable a déjà quitté les lieux depuis longtemps. Son état n’aide pas, il peine à se défendre - ses mots mal articulés sont à peine entendus. Si il n’avait pas bougé, il aurait surement été attrapé par les deux témoins qui le questionnaient.
Si il n’avait pas couru, il aurait certainement croisé le regard de ses parents amenés sur la scène du crime.

Aujourd’hui, Nanba se fiche pas mal de savoir ce qu’il se serait passé, dans cette réalité alternative où son instinct ne l’aurait pas amené à fuir. Un monde où l’adrénaline ne l’aurait pas poussé dans de plus sombres recoins de la forêt …
C’est un monde qui n’existe pas, un temps qui ne verra jamais le jour. Nanba ne connaît que ce second réveil où il se retrouve entouré par ses sauveurs. Il l’ignore encore, préoccupé par la douleur toujours présente dans son corps. Mais son réveil marque le jour de sa renaissance, une nouvelle vie qu’il n’a jamais demandé mais qui s’accompagne d’un nouveau toit et d’une nouvelle famille. Ses colocataires sont tous des vampires, vivants cachés en bordure de forêt, là où on vient rarement les chercher. Il faut croire que Nanba a eu la chance de terminer sa course pas trop loin de leur foyer.
Même si au départ peu enthousiaste d’apprendre sa condition de vampire ; il voit grandir une reconnaissance au fil des années qui passent. Certainement pas pour celui qui lui a pris son frère en échange d’une vie éternelle dont il se serait passé (peut être l’avait-il transformé par culpabilité, ou pour d’autres raisons obscures dont Nanba n’entendra jamais parler).
Mais ceux qui l’avaient accueilli l'aidait à accepter sa nouvelle vie. Nanba les a remercié, et apprécié sans jamais pouvoir se résoudre à les considérer comme une famille.

Sans doute que le mot lui pesait encore sur le coeur, lui qui avait tourné le dos à ses parents et sa soeur ; sans jamais trouver le courage de revenir vers eux, s’imaginant au mieux mort à leurs yeux. Au pire considéré comme l’assassin de son frère.
Les années passent et Nanba les a perdu, sans les voir disparaître. Le deuil d’une ancienne vie qui lui colle à la peau et qui rend difficile encore aujourd’hui le fait de devoir s’attacher.

Nanba a trouvé pour remède de ne jamais rester trop longtemps, il s’évite les amours tout en continuant sur sa route avec un coeur moins léger qu’il ne le pense.
Il y a déjà bien longtemps qu’il a repris sa course ; lui qui ère dans différentes ville à la recherche d’occupation pour tuer le temps qu’il lui reste. Nanba s’essaye à toutes sortes de choses sans jamais exceller dans rien, sans jamais s’investir plus qu’il ne le faut, sans jamais se résoudre à prendre son temps.

Dans sa course, il a fait un détour par Mihara ; son nouveau terrain de jeu où errer. Bientôt deux ans qu’il y est, il commence presque à s’y plaire.
Pourvu que le temps passe.

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MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Yoshie
〉Hiro

Une petite citation, c'est toujours sympatique !

21 ans [mois/année]
141 ans
japonais
classe sociale
quartier d'habitation sur le forum
genre
bicurieux
étudiant en droit et serveur à temps partiel
185cm
77kg
cheveux noirs mais teints en partie en blond
yeux bruns clair, dorés au soleil
serum : oui / non
Informations supplémentaires : Hiro est plutôt du genre athlétique. Même si grâce à son statut de vampire il possède une force importante, il aime se défouler au travers du sport. Et puis il est quasiment toujours certains de figurer parmi les vainqueurs, ce qui est une assez bonne raison pour en faire.
》Caractère
Hiro n'est pas du genre discret ou gardant sa langue dans sa poche. C'est plutôt quelqu'un d'assez extraverti et se retrouver dans des lieux remplies de gens ne le dérange pas. La plupart de ses endroits favoris étant les boîtes de nuits et autres clubs où il est particulièrement facile de s'y nourrir pour lui. Hiro ne brille pas particulièrement par son humour, même s'il aime blaguer, le niveau ne vole jamais très haut dirons nous. Bien qu'il aime jouer à l'idiot et préfère passer son temps à s'amuser, notre vampire est tout à fait capable de passer du tout au tout quand il a besoin de se concentrer. Dans ces cas-là, il ne supportera pas que qui que ce soit l'approche et vienne le déranger, il ne tolère que vaguement que l'on s'assoit à ses côtés et peut se montrer particulièrement intense ou menaçant.
De manière générale, Hiro est plutôt détaché et agit comme si rien ne pouvait l'atteindre, la faute en partie à sa nature de vampire. La mort n'étant pas une chose particulièrement inquiétante pour lui, tout comme le vieillissement de son corps, il n'est pas du genre à s'attarder sur les détails insignifiants de l'existence. Sa fainéantise le pousse à continuer ses études en recommençant en permanence une autre spécialité, il préfère largement passé 18h par semaine à la fac plutôt qu'environ 40h dans on ne sait quel bureau. Ce qui lui permet de sortir beaucoup plus facilement et de se payer majoritairement du bon temps.

En somme, Hiro est un jeune vampire qui aime flirter et se payer du bon temps, vanner la plupart des personnes d'un ton sarcastique et jouer à l'extravertie.

Au niveau de ses défauts, Hiro peut être particulièrement jaloux, ce qui peut sembler paradoxale au vu de sa nature détaché. C'est en réalité plus complexe que ça. Il aime posséder des choses, incluant l'attention et les relations. Une personne qu'il ne connaît pas et qui semble populaire va particulièrement l'intéresser, jusqu'à ce qu'il devienne son "ami" et que cette personne perde tout intérêt à ses yeux. Hiro déteste qu'on lui vole ses possessions et se montrera jaloux lorsque cette personne, lui vouant toute son attention auparavant, se tournera vers quelqu'un d'autre. On peut l'apparenter également à une forme de possession.
Du fait de son isolement forcé de plusieurs très longues années, Hiro ne supporte pas la solitude et est toujours accompagné de quelqu'un ou entouré de gens, même s'il lui arrive d'avoir ses moments de tranquillité, ils ne durent jamais longtemps. Notre jeune vampire a régulièrement une "smug face" et est toujours très satisfait de sa propre personne ou des actions qu'il entreprend, n'ayant aucune envie de le cacher.
》Histoire
Hiro est né dans un village non loin de ce qui est aujourd'hui appelé Mihara. Un frère jumeau accompagnait sa naissance, ce qui remplis de joie ses parents, quelle chance d'avoir mis au monde deux garçons en pleine santé. C'était en 1878, avec le temps Hiro a oublié la date exacte et elle n'a plus grande importance. Nous étions en plein début de la période sanglante, et son petit village natal n'avait pas encore été atteint par ses fameux "vampires" dont toutes les rumeurs parlaient. Ce n'est qu'après quelques années de vies, quand lui et son frère eurent environs 12 ans que les rumeurs prirent plus d'ampleurs, mentionnant une guerre pour "sauver les humains du mal". Un des amis de son père jurait d'en avoir vu un pendant qu'il chassait, il avait cru trouver un ours hibernant en rentrant dans une tanière émettant une odeur prononcée, mais c'était un bien autre animal que celui avec lequel il était tombé né à nez. Il était extrêmement chanceux en réalité, même s'il était difficile pour lui de s'en rendre compte. Hiro et son frère assistèrent après cette histoire à de nombreuses querelles entre leurs parents, son père exposant de manière virulente qu'il fallait "éliminer la vermine", "protéger notre famille et le pays". Il semblait inflexible, et rien ne semblait le faire bouger de ses convictions, pas même les cris, les pleurs et les silences de sa femme. Tout comme les regards apeurés de ses enfants qui ne semblaient pas l'atteindre.
Il partit quelques jours plus tard, le regard décidé et la mine renfrognée, il partait accomplir son devoir d'homme de la patrie ou quelque chose comme ça, à vrai dire Hiro ne s'en rappelle pas vraiment. Tout ce qu'il se rappelle était ce sentiment étrange qu'il ressentait. Il admirait tout comme il trouvait ridicule son père, et à la mine qu'affichait son frère, il semblait penser la même chose. Sa mère pleurait à chaude larme, seule consciente du danger que courait leur père et ce qu'il était presque certain de trouver sur ce champ de bataille. Un an après son départ, les lettres cessèrent d'affluer, les gens murmuraient en leurs présences, certains leur jetaient des regards compatissants. À vrai dire, uniquement sa mère comprit le véritable sens de tout cela, alors qu'Hiro et son frère se contentaient de la regarder avec incompréhension. Plus les jours passaient et plus l'état de leur mère se détériora. Ce n'était rien ou que l'on pouvait voir d'un simple coup d'œil, mais il lui arrivait de devenir particulièrement silencieuse à certains moments, se plongeant dans un mutisme qui ne lui ressemblait pas. Elle semblait débattre intérieurement pour des choses qui échappaient à la compréhension des deux garçons. Ce comportement devint quotidien pour Hiro et son frère, à tel point qu'ils n'y faisaient plus vraiment attention. Le jeune homme le regretta amèrement quelques années plus tard, alors qu'il venait d'avoir 16 ans. Son frère et lui continuaient d'aller à l'école, sur de vieilles paroles qu'avait prononcées leur père alors que tout deux avaient seulement dix ans, voulant faire de ses fils des érudits ou quelque chose comme ça. Mais après tout, Hiro n'allait pas se plaindre, ça lui empêchait d'avoir à travailler, sa mère travaillant et cultivant assez pour leur fournir deux repas complets par jour. C'était presque un luxe dans leurs situations, et il n'était pas rare que les deux adolescents l'aident le soir en rentrant de l'école. Mais ce soir-là n'était pas un soir comme les autres, l'atmosphère de la maison était différente, l'air semblait pesant et pleins de menace. Alors que les deux frères s'enfonçaient lentement dans l'obscurité, une odeur étrange s'élevait, plus forte à chaque pas. Hiro comprit rapidement de quoi il en retournait en ouvrant la porte menant à la chambre de sa mère, découvrant son corps pendu au plafond. Ses genoux cédèrent sous le choc, le faisant tomber sur son postérieur, aucun son ne sortait de sa bouche grand ouverte. Il se contentait de fixer le corps vacillant doucement, le regard écarquillé. À ses côtés, se tenait toujours son frère, ébahi et ne trouvant pas non plus les mots. Ils restèrent ainsi quelques minutes avant qu'Hiro ne réagisse, se saisissant de son frère et le serrant dans son bras.

Une semaine environ était passée depuis qu'ils avaient trouvé le corps inanimé de leur mère et l'avaient enterré dans le jardin à l'arrière de la maison. Ils avaient ensuite tiré à pile ou face lequel des deux devrait travailler et lequel devrait continuer ses études. Au final, ce fut à Hiro de travailler entièrement pour nourrir son frère et lui, ce qui ne l'avait pas empêché de protester face aux règles et son manque de chance. La vie fut rude, mais ils réussirent à subsister, bien que de nombreuses heures de sommeil durent être sacrifiés. Âgé de dix-huit ans, Hiro assista au départ de son frère, celui-ci s'était vu offrir une offre pour étudier à la capitale, ce qui n'était pas quelque chose qu'il était en mesure de refuser. Surtout avec l'insistance dont avait fait preuve Hiro. Ce fut cependant la dernière fois où il revit son frère en personne. Trois années passèrent, durant lesquels ils continuaient de s'envoyer des lettres régulièrement, mais le trajet était impossible à faire pour l'un comme pour l'autre, le coût était trop élevé pour leurs économies bien maigres. Cette communication s'arrêta brutalement le jour des 21 ans d'Hiro, lorsque son village se fit attaquer.
C'était un soir de pleine lune nuageux. La plupart des lampes disposées dans le village étaient éteintes, sans doute par manque d'huile, et le vent soufflait avec vigueur quand le premier cri retentit. Hiro fut réveillé par un homme du village le secouant violemment. Il semblait terrifié et parlait si rapidement que l'esprit embrumé du jeune homme eut du mal à saisir ses mots, il était question d'un monstre dévorant les habitants avec des crocs et des yeux rouges. Hiro se dégagea de l'emprise de l'homme, le traitant de fou avant de lui ordonner de sortir de sa maison, lorsqu'un deuxième cri retentit. Son sang se figea et il se tourna vers l'homme tremblant et pleurant à ses côtés. Serrant les dents, Hiro le poussa hors de son chemin et se saisit d'une fourche non loin, se dirigeant vers la porte. Il n'était pas encore arrivé le jour où il fuirait face à une menace inconnue. Encore aujourd'hui il n'est pas sûr que ça ait été une si bonne idée que ça. Au début, il ne vit rien, un nuage passant devant la lune assombrit considérablement la luminosité, puis une ombre se distingua. Elle approchait lentement, trop lentement, et semblait prendre un malin plaisir à ralentir ses pas à ce point. Serrant les dents et sentant son impatience grandir, Hiro serra un peu plus fort le manche de son arme entre ses poings, faisant blanchir les jointures. Poussant un cri de rage, plus pour se donner du courage qu'autre chose, il s'élança sur la silhouette, tentant de lui asséner un coup fatal. En un clignement d'yeux, la cible avait disparu de son champ de vision et son attaque avait loupé sa cible. Il n'eut cependant que quelques secondes de confusion avant de sentir un poids s'écraser sur son dos, lui coupant le souffle. Aucun cri ne sortit de sa bouche grande ouverte, seule le bruit d'os brisé rompit le silence et fit vaciller le monde autour de lui. Hiro tomba au sol avec un bruit sourd, incapable de bouger et tremblant. Il n'arrivait à distinguer que deux pieds planter devant lui, sa vision se floutant plus les secondes filaient. Une main inconnue se tendit, saisissant son visage en lui pinçant les joues, le soulevant dans une position inconfortable si l'on tenait compte du nombre de côtes cassées. Un flot de sang coula de sa bouche alors qu'il se sentait envahi d'une douleur plus terrible que ce qu'il n'avait jamais ressentie. À l'époque, Hiro n'avait aucune idée d'où provenait ce sang, une de ses côtes brisait avait en réalité percé l'un de ses organes vitaux.
Il pouvait cependant sentir la vie le quitter petit à petit alors que le froid se répandait rapidement dans tout son corps immobile. Le jeune rassembla ses forces pour lever les yeux vers le monstre inconnu qui affichait un énorme sourire, presque moqueur. Cette vision fit bouillir Hiro de rage. Dans un élan de colère, il usa de ses dernières forces pour se saisir du poignet de la créature, mordant à pleine dent dans la main de celui-ci, plus précisément l'espace entre le pouce et l'index où la peau était particulièrement fine. En seulement quelques secondes, Hiro sentit un goût métallique autre que le sien lui envahir la bouche, qu'il n'eut d'autre choix que d'avaler pour éviter de s'étouffer. À peine eut-il dégluti que l'être le jeta violemment sur le flanc, jurant alors que sa plaie se refermait déjà. Sans doute dans un excès de colère, d'une rare stupidité, il faut dire, la créature se rua sur lui, le rouant de coups, visant principalement son ventre. Hiro l'ignorait, mais il cherchait à le faire vomir, cracher ce sang qui le sauverait. Ce fut l'effet inverse qui se produisit, car après avoir encaissé seulement un ou deux coups, le jeune homme tomba inerte au sol, mort. Et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il reprit connaissance quelques minutes après se sentant particulièrement affamé et faible. Son "agresseur" avait disparu, ne laissant aucune trace si ce ne sont les quelques gouttes de sang séché au sol. Mais Hiro pouvait sentir que quelque chose avait changé, il était toujours blessé, mais était en mesure de bouger et se relever sans cracher du sang comme auparavant. Le plus perturbant restait cette sensation de faim qui lui tordait l'estomac et cette légère tension qu'il sentait au niveau de sa bouche et ses lèvres. Sans se poser plus de questions, il se traîna vers sa maison, un doux fumet s'en échappant, l'attirant avidement vers la source de son odeur. À sa grande surprise, il s'agissait de l'homme qui était venu le réveiller, recroquevillé dans un coin en tremblant. Sans réfléchir, Hiro se jeta sur lui, mordant le premier bout de chair se trouvant à sa disposition, avalant rapidement et goulûment le liquide tapissant sa langue et coulant délicieusement dans sa gorge. Il reprit ses esprits à temps pour libérer l'homme, tomber inconscient mais dont le poul était encore perceptible. Le jeune homme le relâcha avec horreur, ne comprenant que partiellement ce qu'il avait fait sous le coup d'une pulsion. La tension sur sa bouche avait disparu, ainsi que la sensation de faim qui lui tordait le ventre, et son esprit semblait bien plus clair. Pris de panique, Hiro rassembla quelques affaires et s'enfuie dans la forêt, courant le plus loin possible du village et de ses habitants.
Passèrent plusieurs jours d'errances durant lesquels le jeune homme se remémora ce que son père lui avait dis sur les étranges créatures qu'il partait combattre, des choses qu'il avait alors appelé vampire. Des créatures qui se nourrissaient du sang des vivants et attaquaient les humains. C'est ainsi que la réalisation frappa Hiro une nuit alors qu'il marchait sous le ciel étoilé, s'étant rendu compte qu'il lui était quasiment impossible de sortir lorsqu'il faisait jour. Il était devenu un vampire. Il ne savait pas vraiment comment à ce moment-là, la scène s'étant passé bien trop rapidement pour qu'il ait réellement compris ce qui s'était passé. Le jeune homme décida de ne rien dire à son frère, de se faire passer pour mort et de ne jamais revenir dans son village natal. Il n'avait pas réellement conscience de tout ce qu'impliquait le fait d'être un vampire, mais il savait qu'il ne voulait plus attaquer l'un des membres du lieu où il avait vécu. Il passa de longs mois, se transformant doucement en année, à errer dans la forêt, les montagnes, éloignées de toute civilisation. Il tenta de se repaître sur des animaux, mais sa soif ne se retrouvait jamais étanchée, ce qui le fit arrêter assez rapidement. Il n'avait d'autre choix que de se jeter sur les voyageurs qui croisaient sa route, lui servant d'unique repas. Ce qui, d'une manière ironique, fit naître des rumeurs autour d'une certaine forêt hanté où sévissait un monstre que personne n'avait réussi à voir correctement. Il put ainsi rester caché dans cette forêt tout en se nourrissant régulièrement de morbides curieux ou vaillant guerrier partie en quête de sa tête.

Près de cent années passèrent avant qu'Hiro ne se sente prêt à réintégrer la société et en capacité de contrôler ses pulsions. Quelque chose semblait avoir changé en lui, le lien de Servant dont il n'avait pas conscience à ce moment-là qui s'était rompu. Tout avait changé depuis la dernière fois où il avait mis les pieds dans une ville ou un village. La langue avait évolué et ne sonnait plus tout à fait comme ce qu'il avait l'habitude d'entendre, après tout Hiro n'avait pas vraiment eu la possibilité d'échanger ou de discuter avec ses proies. Tout semblait également plus moderne, ce qui le rendait à la fois triste et heureux. Son frère était sans doute mort depuis un moment, et il n'avait jamais pu se résoudre à lui écrire pour lui confesser la vérité. Notre jeune vampire n'était pas sûr que ça ait été la bonne chose à faire, mais il était trop tard pour revenir en arrière, il s'était promis de ne jamais remettre les pieds dans son ancien village. Surtout par crainte, chose qu'il n'admettrait jamais. Après avoir ré-intégrer la société, Hiro se mit en quête de travail. Le fait de ne pas avoir à manger lui permettait de faire des économies importantes, ce qu'il fit pendant quelques années avant de changer de village, commençant à susciter des questions quant à son manque de changement d'apparence physique. Il recommença ce cycle jusqu'à atterrir à Mihara où il se lança à nouveau dans des études en 2014. Il intégra un programme spécial de "remise à niveau" lui permettant d'obtenir le bac à l'âge de vingt et un an, âge auquel il était resté bloqué. Hiro se lança ensuite dans une première année d'étude qu'il abandonna avant d'intégrer une faculté de droit, sujet le passionnant. Il postula ensuite pour obtenir un petit emploi, même si ses économies étaient largement suffisantes pour qu'il vive tranquillement quelques années, il était important de maintenir les apparences. Il n'était pas très commun de rencontrer un jeune homme orphelin de 21 ans avec un compte en banque rempli. Il décida cette même année de teindre ses cheveux pour véritablement montrer sa résolution, et parce qu'il trouvait ça assez cool aussi en réalité. C'est ainsi que débuta, dans une certaine mesure, sa vie à Mihara.

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MIHARA

MIHARA
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》Ogawa
〉Sayoko

Une petite citation, c'est toujours sympatique !

21 ans [mois/année]
japonaise
classe sociale
quartier d'habitation
genre
hétérosexuel
employée dans un refuge animaux
163cm
59kg
cheveux bruns
yeux bruns
Informations supplémentaires : Porte généralement des tenues foncées - Ne se sépare que rarement de son écharpe- A souvent des coups sur le corps
》Caractère
Tu le sens, tout ton corps qui tremble, alors que tes yeux appellent la pitié. T'as le souffle court. Tu as mal.
C'est de ta faute, n'est-ce pas ? Tu as mérité ce qu'il t'arrive. Toi, si faible. Toi, qui étais toujours cachée derrière lui. Tu te déteste car tu n'as rien su faire. Tu es seule désormais, même si son fantôme ne te lâche pas, écrasant ton coeur, tordant tes entrailles.

Tu profites du temps de solitude qu'il te reste pour camoufler les dégâts, avant de passer devant ton miroir et étirer un large sourire. Parfait ! Tu peux toujours expliquer tes yeux rouges grâce la fatigue.

Premiers pas à l'extérieur. La lumière te brûle les yeux mais tu finis par vite t'y habituer pour lever les yeux vers le ciel, preuve que le monde est infini. Les oiseaux s'en vont, l'avion suit sa trajectoire. Où sont-ils ? Tu aimerais être l'un des leurs, partir avec eux, loin, très loin d'ici. Non pas pour débuter une nouvelle vie, toi qui ne le mérite pas, à tes yeux...Mais pour découvrir le monde. Mais pour le moment, il n'y a que les livres qui te permettent cela.

Tu reprends le pas, la tête basse et pleine de réflexions. Trop, comme toujours. Et quand tu arrives dans ce parc que tu aimes tant, cette verdure t'apaisant au plus haut point, tu souris. Pas juste parce que tu te sens bien ici, mais aussi parce que la nostalgie t'envahit...Et parce que tu aperçois déjà cette petite bande de potes qui n'attendait que toi.

Une fois de plus, tu vas sourire. Une fois de plus, tu vas plaisanter, jouer la carte du sarcasme, de l'autodérision. Tout va bien se passer ; t'es une âme généreuse, une fille curieuse, avec qui on peut parler de tout. Tu as ton petit caractère, tu sais piquer quand c'est nécessaire. Oui, tout ira bien du moment qu'aucun geste de travers ne rentre dans ton champ de vision. Pourtant, qui sait ô combien tu prends sur toi pour ne pas faire un bond en arrière lorsque l'on te touche par surprise... Ou trembler lorsque tu tentes un contact. N'est-ce pourtant pas tout ce que tu souhaites ? Ressentir cette chaleur, cette douceur ?

Courage, bientôt, tu retrouveras ces animaux que tu aimes tant... Toi, tu ne parviens pas à demander quoi que ce soit....Tu n'y arrives pas...Mais tu peux au moins faire quelque chose pour eux. Tu peux enfin avoir ce sentiment de bien-être, cette impression que tu peux faire quelque chose pour un être dans le besoin...

En bref:
》Histoire
❝ Hé frangine, tu m'entends ? ❞

Cette voix. Cette maudite voix. Si douce. Si rassurante. Tu inspires, expire, ouvre doucement les yeux tout en écartant tes mains de tes oreilles. Tu sens que son cousin est trempé, trempé cause de tes larmes. Tu pensais faire un cauchemars et pourtant, rien n'avait changé. Tu entendais encore ces cris incessants, des cris auxquels tu aurais dû avoir l'habitude depuis le temps.

❝ J'ai peur, Ryuu ❞

Le jeune garçon s'allongea auprès de ton petit corps tremblant, t'entourant de ses bras réconfortants, geste devenu plus naturel que jamais depuis que cette femme était arrivée. Pourquoi était-elle venue au juste ? À quoi s'attendait-elle ? Elle n'était pas votre mère. Votre mère, elle était partie, partie avec votre petit frère, définitivement. Ils sont dans un monde meilleur.

❝ C'est de ma faute. C'est de ma faute ! ❞

Si tu ne l'avais pas cherché, si tu ne l'avais jamais fait, si tu n'avais pas laissé ta rancoeur et ta tristesse prendre le dessus, jamais tu n'aurais provoqué cette femme. Elle était pourtant si bonne : elle gardait son calme alors que la gamine que tu étais la rejetait, comprenant tu devais surmonter la perte de ta mère...Une mère qu'elle ne saurait jamais remplacer. Et elle te protégeait toujours. Toujours. Elle te protégeait de la peine de ton père qui voyait en toi sa bien-aimée. Même visage. Même gestuelle. Il ne le supportait pas.

❝ Ça va aller. Je te protège. ❞

C'était la dernière nuit, n'est-ce pas ? La jeune femme ne pourrait plus supporter tout ça, non. Elle allait s'en aller, non sans un sentiment de regret pour les pauvres enfants que vous étiez, qu'elle a pourtant appris à aimer en peu de temps. Et maintenant, c'était au tour de Ryuu de prendre les choses en mains et de te protéger, plus que jamais

❝ Je serais toujours à tes cotés, comme je l'ai toujours été. ❞

Non. Non. Il allait s'en aller lui-aussi, à cause de ta faiblesse. Ça allait encore être de ta faute. Ce soir là, ton père est venu te chercher au commissariat, t'entourant de ses bras pour la première fois depuis longtemps. Il te serait fort. Très fort.

❝ C'est de ma faute. C'est de ma faute ❞

Tu n'avais pas à partir en pleine nuit. Tu n'avais pas à fuir ton père. Si tu ne l'avais pas fait, ton frère n'aurait pas eu à te courir après, ni même à mourir, plus inquiet pour toi que pour lui-même, que pour la voiture qui approchait. Il aurait juste eut un coup, un coup qu'il aurait assumé à ta place. Mais là...Mais là.

❝ J'ai peur, Ryuu. J'ai mal. ❞

Tu n'as qu'à assumer, Sayoko. Aucun coup porté sous le coup de l'émotion ne peut faire plus mal que ce sentiment de regret et de haine qui te hante...

En bref:

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Kagerou days > Ayano Tateyama > Sayoko Ogawa

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MIHARA

MIHARA
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》Meliov
〉Klava

Une petite citation, c'est toujours sympatique !

19 ans [mois/année]
121 ans
russe
classe sociale
quartier d'habitation
genre
sexualité
artiste
166cm
49kg
cheveux blond pâle cendré
yeux bleus pâle
serum : oui / non
Souffre d’un trouble dissociatif de l'identité (TDI)
autre
Informations supplémentaires : Souffre d’un trouble dissociatif de l'identité (TDI) Pour les curieux -> ICI
》Caractère
Vous savez comment il y a plusieurs facettes à notre personnalité, différents masques que l’on porte selon la situation et le contexte ? Maintenant imaginez si toutes ces facettes constituent une personne à part entière. Vous avez désormais une idée de quoi ressemble la psyché de Klava.

Klava souffre d’un trouble dissociatif de l'identité (TDI) où plusieurs identités alternantes, ou “alters”, co-existent dans le même corps. C’est un résultat direct d’une longue période de trauma qu’elle a vécu lors de son enfance, qui a persisté lors de l’adolescence et qui s’est grandement aggravé suite à sa transformation. Afin de dresser un portrait de la personnalité de la jeune femme, il faut dresser un portrait complet de ses multiples personnalités.

Klava
Type : Hôte
Sexualité: Demisexuelle
Qualités : Cautieuse, discrète, humaine
Défauts : Manque cruellement de confiance en soi, extrêmement anxieuse, socialement inepte


Comme mentionné plus haut, Klava est l’hôte du système, la “personnalité originelle”. Elle est une jeune femme qui souffre d’anxiété débilitante et est généralement très inconfortable autour des gens, spécialement les étrangers. Dû à son manque flagrant d’estime de soi, elle est très prône à l’auto-dérision. Klava est également une fille extrêmement effrayée d’elle-même et de ce qu’elle est devenue et est terrifiée des autres vampires. Pour ces raisons, elle est très rarement exposée au monde extérieur. Ceux qui réussissent à avoir un moment avec elle son souvent des gens très proches d’elle en qui elle a extrêmement confiance.

Contrairement à la plupart des alters de son système, Klava se considère encore humaine. Elle a énormément de difficulté à accepter qu'elle est une vampire et ce, malgré le fait qu'elle l'est depuis plus d'un siècle. Ceci est dû en grande partie à cause du fait qu'elle est si rarement en contrôle de son corps et qu'elle a une vision distordue du temps. Lorsqu'elle commence à trop paniquée, elle est souvent poussée à l'arrière et c'est à ce moment qu'un de ses alters fait surface.


Minette
Type: Alter Sexuel
Sexualité: Pansexuelle
Qualités: Extrovertie, pétillante, très sensuelle
Défauts: Ne prends rien au sérieux, hédoniste, imprévisible (Yandere)


Minette est l’alter reliée le plus intimement avec la sexualité de l’hôte. C’est elle qui détient tout le trauma sexuel que Klava a subi lors de sa jeunesse et c’est également elle qui détient les souvenirs reliés à ce trauma ainsi qu’à tous les actes sexuels performés dans la vie du système. Elle est une jeune femme extrêmement séduisante et lubrique avec très peu, voir aucune, pudeur. Elle est très attachante et affectueuse. À l’inverse de l’hôte, elle est extrêmement tactile. C’est une bonne-vivante qui se livre souvent aux petits plaisirs de la vie. Il n’est donc pas rare qu’elle parte à la recherche d’un ou plusieurs partenaires lorsqu’elle est active. Son appétit sexuel témoigne de l’énorme manque affectif qu’elle tente de noyer dans le sexe et toute autre forme de plaisir. Comme une éternelle adolescente, il est difficile de la faire prendre quoi que ce soit au sérieux et elle se fait souvent réprimander de ce fait par les autres alters. Cependant, malgré ses airs de gentille, elle cache un côté sombre. De tous les alters, c’est sans doute Minette la plus imprévisible, car elle ne peut garder son attention sur grand chose pour bien longtemps, mais si elle a décidé de vous adopter comme son préféré et que vous faites quoi que ce soit pour la décevoir, gare à vous, car elle peut se montrer particulièrement sanglante et sadique…

Minette est facilement reconnaissable par son air d'allumeuse et son air coquin. Elle a prit habitude également d'attacher ses cheveux en lulus pour refléter son côté un peu mesquin, ce qui a pour tour de tester Anna, qui déteste cette coiffure enfantine. Si elle a le choix de se vêtir, elle sera plus portée vers des robes qui mettent en valeur ses formes. Elle affectionne également le rouge à lèvre.


Anna (aussi surnommée “La Reine Rouge”)
Type: Alter persécuteur et protecteur
Sexualité: Lesbienne
Qualités: Confiante, Dominante, Intelligente
Défauts: Très fière, très dure avec les gens, rancunière, misandre


Anna est sans doute l’alter la plus complexe du système. Où normalement les persécuteurs et les protecteurs sont séparés, elle semble remplir les deux rôles. Comme Minette, elle garde beaucoup de souvenirs traumatisants. Parfois, elle sortira pour venir à la défense d’un des alters ou l’hôte, généralement en se montrant très méprisante et abrasive. Mais la plupart du temps, si elle est active, c’est pour persécuter les autres alters et pour décourager les gens extérieurs de ne pas les prendre au sérieux. La Reine est extrêmement dure avec les autres membres du système, mais elle l’est d’autant plus avec l’hôte, qu’elle dénigre constamment, même lorsqu’elle n’est pas active. Ceci ne la rend pas très populaire auprès des autres alters, mais elle se plait à l’idée qu’elle les aide à “s’endurcir”... mais au fond du compte, elle est très protectrice des autres, mais ne l’admettrait jamais. Elle préfèrerait bouffer ses chaussures plutôt que d’admettre une chose pareille. Anna est aussi la seule alter qui se considère “plus vieille” que l’hôte et sa façon de se percevoir est grandement différente de l’apparence de celle-ci. Où Klava est assez petite et chétive, La Reine se voit grande et majestueuse, avec une magnifique chevelure rouge sang. Sa poitrine est opulente et elle se couvre toujours des plus beaux tissus. Il n’est pas rare de la voir agir comme si elle était la personne la plus importante du monde, car pour elle, c’est le cas. Elle est profondément égocentrique, frôlant la mégalomanie, mais comme mentionné plus haut, elle a une faiblesse pour l’hôte et les autres alters, et se voit un peu comme la mère sévère du système.

Anna entretient une relation complexe avec les gens de sexe masculin. Puisque le trauma de l'hôte a été subi aux mains d'un homme et qu'elle détient la majorité des souvenirs traumatisants de l'enfance, elle est extrêmement méfiante d'eux et se montrera doublement plus méprisante à leur égard. Ça explique pourquoi elle se considère homosexuelle à l'inverse de l'hôte et des autres alters. Elle se sent plus à l'aise autour des femmes, d'autant plus s'il s'agit de femmes confiantes comme elle, et se montrera plus agréable avec celles-ci.

Il est facile de savoir lorsque l'on a affaire à la Reine Rouge. Il suffit de remarquer cet air de supériorité à son visage. En terme de vêtements, elle affectionne particulièrement le rouge, mais puisqu'il s'agit d'une couleur peu commune dans la garde-robe, elle se contente des vêtements procurés par Minette ou Klava. Contrairement à Minette, elle préfère garder ses cheveux lousses car cela reflète davantage l'image qu'elle a d'elle-même dans le monde interne.


Volk (aussi surnommé “le Loup”)
Type: Inconnu
Qualités: Rusé, calculateur, patient
Défauts: Sanguinaire, violent, animal


Il n’existe pas que des alters humains chez les gens atteints de TDI. Ils peuvent également posséder des personnalités non-humaines, comme des animaux. C’est le cas de Volk, qui est non seulement un alter non-humain, mais également le seul alter masculin du système. Volk est survenu suite à la transformation de Klava en vampire et représente sa soif pour le sang personnifiée. Il a été surnommé ainsi car “volk” est le mot russe pour “loup”.

Volk a fait sentir sa présence qu’une poignée de fois lors du siècle de non-vie que Klava a vécu, mais chacune de ses apparitions s’est terminée dans le carnage. Lorsque Volk décide de sortir, c’est qu’il s’est trouvé une proie et il ne s’arrêtera pas tant qu’il aura fait couler son sang... TOUT son sang. Les autres alters n’ont aucun contrôle sur lui et n’ont aucun contact avec lui. Lorsqu’il apparaît, c’est comme s’il fermait toutes les fenêtres sur les “consciences” des alters, qui se réveillent ensuite désorientés et confus, car ils n’ont souvenir de rien. La seule personne qui a souvenir des apparitions du Loup, c’est l’hôte, qui assiste à sa violence sans bornes sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Volk est la raison principale pourquoi Klava est terrifiée des vampires et pourquoi elle n’arrive pas à accepter sa condition. Elle se voit comme un monstre incontrôlable assoiffé de sang et la réalité n’est pas très loin de ça...

Comment reconnaître le Loup ? Si vous voyez des yeux rouges, courez...


Mia
Type : Enfant
Qualités : Joviale, rêveuse, créative
Défauts : Enfantine, naïve, irresponsable


Mia est une alter qui est considérée, par elle-même et par les autres, comme une enfant. Il s’agit en fait d’un état de conscience qui existait au moment de l’enfance de Klava qui n’est jamais parti. Elle représente l’enfance qu’elle n’a jamais pu avoir et pour ce fait, les autres alters sont extrêmement protecteurs d’elle. Klava n’est pas au courant de son existence et Anna et Minette font énormément d’efforts pour la cacher le plus possible de Volk afin de préserver son innocence.

La petite Mia agit comme n’importe quel enfant de son âge : elle aime dessiner et jouer à cache-cache. Vous comprendrez, cependant, qu’une adulte qui veut jouer à cache-cache avec des étrangers, c’est un peu mal vu, mais c’est d’autant plus mal vu chez les vampires, qui ont généralement plusieurs siècles sous la ceinture. C’est pourquoi elle ne se montre que très rarement, mais il lui arrive par moment de se faufiler entre la garde des autres alters, ce qui résulte souvent en des rencontres assez… spéciales. Imaginez une jeune adulte qui vient vous montrer son dessin fait au crayon de cire…

En plus d’être extrêmement juvénile, Mia est aussi très naïve, comme une jeune enfant. Elle est très rapide à faire confiance aux autres, même les étrangers, car elle ne comprend pas lorsque quelqu’un lui veut du mal. En réalité, à ses yeux, il n’y a pas de mauvaises personnes, juste des gens qui peuvent potentiellement la gronder si elle fait la vilaine, mais ce rôle est presqu’exclusivement réservé à la Reine Rouge, qu’elle voit un peu comme sa maman.

Puisqu'elle sort que rarement, il est difficile de reconnaître lorsque Mia est présente, outre que par le changement flagrant de caractère.


Parmi les multiples personnalités de Klava, Minette et Anna sont sans doute les plus actives. Elle se partagent à tour de rôle le contrôle du corps. Cependant, entre les deux, c’est Anna la plus dominante et elle la plus portée à forcer le contrôle si elle en sent le besoin. Cependant, elle se trouve complètement impuissante face à Volk, ce qui explique sa grande haine à son égard.
》Histoire
Klava vit le jour à Saint-Pétersbourg, en Russie. Elle nait sans doute des parents les plus dysfonctionnels au monde, du moins selon elle. Sa mère est une prostituée, son père, un alcoolique. On ne pourrait espérer plus beau couple, n’est-ce pas ? Sauf qu’ils ne sont pas restés en couple très longtemps après la naissance de leur fille, qui était totalement imprévue au passage, car la mère se livra au suicide, complètement dépassée par sa dépression chronique. Ce ne fut que le début, malheureusement, du trauma que la petite subira, car c’est à la charge de son père qu’elle est laissée suite au décès de sa mère…

Lorsque vous imaginez le stéréotype d’un alcoolique violent, vous imaginez sans doute quelqu’un qui ressemble énormément au père à Klava. Vous imaginez peut-être un homme gras en camisole blanche, prélassé sur un vieux fauteuil miteux devant un vielle télévision, bouteille à la main. La vision n’est pas trop loin de la réalité, si ce n’est que Klava est née dans les années 20 et que la télévision était sur le point d’être inventée. Son père était un ouvrier dans une usine. Son salaire ne lui permettait pas d’avoir un très bon niveau de vie, sans oublier qu’il dépensait la plupart de son argent sur de la boisson. Il était le genre d’homme qui avait eu ses rêves anéantis il y a longtemps et qui vivait sa vie (si l’on peut appeler ça « vivre »…) amer et désillusionné, avec pour seul réconfort sa bouteille et sa fille…

Si les premières années de sa vie ont été assez tranquilles en comparaison, ça n’a pas pris longtemps pour que la piqûre de l’abus ne le reprenne. Il avait perdu son ancienne partenaire de jeu à la mort après tout… Très jeune, Klava fut exposée aux dures réalités de la vie, se faisant abuser physiquement, mentalement et sexuellement par son dégénéré de père. Lorsqu’elle fut enfin en âge d’aller à l’école, elle trouva enfin un peu de répit à sa vie tourmentée. Les moments qu’elle passait à l’école étaient sans doute les plus beaux de tout son enfance, même si partout où elle allait, elle avait ce nuage noir qui la surplombait. Elle savait à tout moment qu’elle devait retourner chez elle, chez son père… et que l’abus recommencerait. C’est pourquoi elle en profitait comme elle pouvait pour s’amuser à l’école, s’intéressant au dessin et à l’art, qui s’avérera être une passion qui lui serait utile plus tard dans sa vie.

C’est en entamant les premières années de l’adolescence qu’elle prend conscience que quelque chose n’est pas tout à fait à sa place avec elle. Ses professeurs ainsi que les autres étudiants lui avaient souvent fait part d’expériences assez étranges où elle avait commis des actions dont elle ne se rappelaient pas du tout, en plus d’être des actions qui n’étaient pas du tout caractéristique d’elle. Éventuellement, un intervenant de son école l’envoya passer un examen psychologique et c’est à ce moment là que Klava prend conscience de son trouble d’identité, ou à l’époque, ce que l’on caractérisait de personnalités multiples. Elle fut à ce moment envoyé dans un institut psychiatrique.

À l’époque les traitements pour les troubles mentaux étaient drastiquement différents de ceux d’aujourd’hui. Bien que Klava n’avait jamais démontré de tendances violentes ou dangereuses, les docteurs avaient jugé pertinent de la faire enfermer, « pour sa sécurité », bien entendu. Bien qu’elle fut soulagée d’être enfin débarrassée de son père abusif, les traitements qu’elle allait devoir subir par la suite lui donnerait envie d’y retourner… C’est au travers de ses traitements que Minette fit ressentir sa présence. En réalité, elle avait toujours été là, à subir l’abus sexuel de son père à sa place. Lorsque le père de Klava devenait violent, Minette s’était interposé entre lui et Klava. Ainsi, la jeune femme n’avait pas à se rappeler de l’abus qu’elle subissait de son paternel, ce qui expliquait ses épisodes d’amnésie. Elle devint, en quelque sorte, la gardienne de l’abus, mais elle ne fut pas la seule… Anna, ou la Reine Rouge comme elle se plaisait à s’appeler, était aussi une protectrice du système, mais méprisait profondément le père de Klava. Elle méprisait pareillement les docteurs de l’institut. Si Minette avait une certaine « facilité » pour subir l’abus sexuel, Anna était plus adaptée à endurer les coups et l’abus psychologique, ce qui faisait d’elle quelqu’un de froid et dur. Elle était également la seule capable de tenir tête au père, et aux docteurs, même si cela s’avérait futile à tous les coups. Ensembles, Minette et Anna formaient un front protecteur dans la conscience de Klava afin de la protéger des horreurs qu’elle avait subi et qu’elle subissait toujours aux mains des spécialistes de l’asile. La stratégie eut l’effet désiré, mais les séquelles qu’un tel mécanisme de survie laisserait derrière auraient de profonds effets sur la psyché de la jeune femme…

Plus Klava faisait face à la réalité de son trouble mental, plus elle commençait à remarquer ces différentes « personnes » qui vivaient au sein de sa conscience. Elle ignorait elle-même pourquoi elles étaient là et quels rôles qu’elles jouaient, mais une chose était certaine : elle n’était pas du tout comme les autres et le climat de peur dans lequel elle vivait à l’asile ne l’aidait certainement pas à surmonter sa peur envers elle-même. La myriade de traitements que les docteurs opéraient sur elle ne fit que renforcer l’idée qu’elle était affligée d’une malédiction qu’il fallait à tout prix éradiquer. Cependant, aucun des traitements de l’époque fonctionnait, en partie à cause du manque de connaissances de l’époque, mais aussi le manque de tolérance face à ce genre de trouble. Klava était souvent démonisée par les spécialistes et les autres patients, car on la prenait pour ce monstre en cage, instable et incontrôlable. Pourtant, elle n’avait jamais tenté de faire mal à qui que ce soit, mais les gens de l’époque avaient cette idée préconçue de ce qu’un « patient d’asile » était.

L’angoisse constante qu’elle ressentait ainsi que la peur d’être à tout moment remplacée par l’une de ces différentes personnalités la poussa petit à petit vers la paranoïa et bientôt, on ne voyait presque plus de la « personnalité originelle ». Non pas parce qu’elle se faisait absorbée par les deux autres, mais plutôt parce qu’elle se renfermait de plus en plus au sein de son propre esprit. Minette et Anna avait beaucoup plus de facilité qu’elle a interagir avec le monde extérieur et elles étaient plus résilientes comme personnalités. Minette était le masque souriant du système, tandis que la Reine était le visage dur qui servait à décourager ceux qu’elle percevait comme une menace au système… ce qui était la plupart des gens qu’elle côtoyait. Elle refusait souvent de parler aux docteurs lors des sessions de thérapie, tandis que Minette en profitait pour faire du charme aux différents employés de l’institut. C’était dans sa nature, après tout, comme alter relié à la sexualité. Parfois ses efforts portaient fruits et elle se faufilait dans un coin sombre avec un docteur ou un infirmier… Bien sûr, Klava n’en savait rien, mais Anna était au courant de toutes les mesquineries de Minette et la réprimandait constamment. Mais Minette en a toujours fait qu’à sa tête…

Puis, une journée, on annonça à Klava qu’elle allait avoir un nouveau docteur, quelqu’un qui s’était spécialisé dans son trouble particulier. Anna fut rapide pour prendre le dessus, car elle ne faisait pas du tout confiance en ce nouveau docteur. Aussitôt qu’il était rentré dans la salle d’examen, Anna eut immédiatement cette impression qu’il était dangereux. Elle se montra particulièrement méprisante avec l’homme, faisant tout en son pouvoir pour le décourager, mais l’homme fut persistant. Les autres spécialistes n’avaient pas menti lorsqu’ils disaient qu’il s’était spécialisé dans le trouble spécifique à Klava. Avec beaucoup de temps et de patience, le docteur gagna la confiance des différents alters du système, même celle de la Reine. C’est à ce moment qu’il leur offrit une « porte de sortie » à cet endroit, un moyen de se défaire de leurs chaines. Si elle avait su ce qu’il offrait vraiment, Anna n’aurait pas hésité à lui cracher au visage… mais elle fut amadouée par les fausses promesses de cet homme, chose dont elle ne se pardonne toujours pas.

L’homme, s’avérait-il, était en fait un vampire. Un vampire qui avait une certaine fascination pour les dérangés mentaux… Cette nuit-là, il transforma Klava en vampire, dans l’espoir que cela la guérirait de son trouble mental. L’effet fut des plus catastrophiques : son esprit se scinda encore plus et Klava tomba encore plus loin dans le désespoir, incapable d’accepter ce qu’elle était devenue. Une nouvelle personnalité fit son apparition ce jour-là : le Loup, celui que les autres alters appelleraient Volk…

Le Loup ne fit pas sentir sa présence tout de suite, cependant. Suite à la transformation de Klava, Ivan, son Créateur, prit la jeune femme sous son aile, à la fois parce qu’il se sentait responsable de son sort, mais aussi parce qu’il avait cette morbide curiosité de voir comment ce scénario se développerait. La transformation avait, cependant, endommagé sa relation avec certains des alters, Anna en particulier. Alors que Minette semblait avoir adopté cet homme comme une sorte de figure paternel, Anna le méprisait profondément. Klava, quant à elle, cessa presque d’exister alors qu’elle s’était si profondément enfouie dans son propre esprit que même les autres avaient du mal à la faire sortir. Le choc de sa transformation l’avait envoyé dans un puit de désespoir duquel elles croyaient qu’elle n’en sortirait jamais…

Durant les premières années de non-vie de la jeune femme, ce fut Minette qui fut la plus active. Contrairement aux autres, elle s’était rapidement adaptée à la vie de vampire et avait rapidement appris à accepter leur condition. C’est d’ailleurs grâce à son acceptance que les autres ont pu, graduellement, se mettre en confiance. Même Klava démontra d’une remarque amélioration et se mit à sortir plus fréquemment. Cependant, les efforts de Minette furent vite écrasés lorsque le Loup fit sa première apparition. C’était la première fois qu’elle et Anna perdaient totalement le contrôle du corps, et la première fois que Klava était forcée à être co-consciente avec un autre alter. Le spectacle qui s’offrait devant elle était trop pour elle, alors qu’elle se voyait déchiqueter le corps d’une pauvre femme avec ses dents et ses mains. Elle se voyait se gaver de son sang sans retenue alors qu’elle gargouillait, toujours vivante. Et Klava ne pouvait rien faire. Une fois le carnage passé, elle se retrouva de nouveau dans le siège du pilote, fixant ses mains ensanglantées avec horreur. Elle hurla de terreur, inconsciente qu’elle pourrait se faire entendre par des humains et donc qu’ils pourraient la trouver devant ce corps qu’elle avait réduit en bouillie. Ivan vint, heureusement, la trouver à ce moment-là, émergeant des ténèbres d’où il avait observé le Loup à l’œuvre. Il avait trouvé le phénomène presque fascinant. La soif vampirique personnifiée… Il devait étudier ce cas de plus près.

Malheureusement, il ne trouvait aucun moyen viable pour attirer le Loup hors de sa cachette… sauf un. Au fil des années, Ivan avait remarqué qu’il était plus porté à ressortir après une période de famine. En d’autres mots, si Klava n’avait pas consommé de sang depuis un moment, elle avait plus de chance de provoqué l’apparition du Loup. Afin de pouvoir mieux observer ce phénomène, Ivan se mit à restreindre la quantité de sang que Klava ingestait, la poussant à la famine. À ce point-ci, Minette s’était tellement attachée à Ivan qu’elle lui faisait presque aveuglement confiance, et ne soupçonnait aucune mauvaise intention de lui. Anna, quant à elle, savait ce qu’il était en train de faire et tenta de convaincre Klava de prendre contrôle de la situation, puisque Minette avait clairement perdu le siens. Mais Klava n’avait pas la force mentale pour prendre l’initiative et la Reine, quant à elle, se retrouvait bloquée par Ivan qui refusait de laisser sa précieuse « fille » le quitter. Éventuellement, l’inévitable se produit et le Loup ressurgit une fois de plus…

Cette fois, il s’agissait d’un jeune garçon. Klava se souvient encore du goût de son sang sur sa langue. Il était… délicieux, plus que n’importe quel sang qu’elle avait goûté auparavant. Encore un fois, rien ne restait de lui qu’un corps déchiqueté et sanglant. Et une fois de plus, aussitôt le carnage terminé, Klava se retrouva forcée dans le siège du conducteur, complètement impuissante. Anna savait qu’elle ne pourrait pas continuer à se faire tourmenter ainsi par Volk et par son Créateur qui abusait de la situation simplement pour son propre amusement. Elle devait agir et pour une fois, Minette était d’accord avec elle.

Les deux femmes conspirèrent contre Ivan. Klava ne savait rien de leur plan et même à ce jour, elle ignore ce qui est devenu d’Ivan. Ce fut Anna qui lui annonça la nouvelle de son départ, lui expliquant qu’il avait perdu intérêt en elle et qu’il s’était trouvé un spécimen plus intéressant à étudier. L’alternatif aurait été de lui annoncer que le sang d’une personne de plus lui tachait les mains et la Reine ne pouvait pas s’amener à lui dire. Klava fut détruite par cette nouvelle. Ivan avait été en quelque sorte la figure paternelle qu’il lui avait manqué dans sa vie et la nouvelle de son départ la frappa particulièrement fort. Elle sombra de nouveau dans une profonde dépression, ne surgissant presque plus. Avec tous ces mauvais souvenirs qui la rattachait à la Russie, Anna décida de voyager vers de nouveaux horizons. Elle entraîna Klava vers l’Est, voyageant les pays de l’Asie avant de finalement s’arrêter au Japon dans une ville nommée Mihara, où Klava put redécouvrir sa passion pour l’art et en faire une carrière plus ou moins accomplie. À Mihara, elle trouva beaucoup de ses semblables, mais surtout elle voyait là une opportunité pour recommencer et écrire une nouvelle histoire, mais avec les démons de son passé qui ne guettent jamais loin, aura-t-elle réellement une chance pour un nouveau début ?

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MIHARA

MIHARA
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》Vahanian
〉Méliné

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18 ans [mois/année]
japonaise
classe sociale
quartier d'habitation
genre
homoromantique
serveuse dans un bar à chouettes
155cm
50kg
cheveux sombres & longs au naturel, teints en violet
yeux bleus
autre
autre
Informations supplémentaires : Ses arrières grands-parents sont arrivés au Japon lors du génocide Arménien. Elle porte régulièrement son uniforme du collège ainsi que celui du lycée pour paraître plus jeune (ça lui donne l'impression de ne pas voir le temps passer). D'ailleurs, elle fait effectivement plus jeune que son âge. Elle ne pense pas faire d'études supérieures. Le salon de thé qui l'embauche est tenu par des amis de ses parents. Mise à part l'Arménie (elle s'y rend pour visiter à ses aïeux), elle n'est jamais sortie de Mihara.
》Caractère
Laisser filer le temps pour réussir à composer ensemble une toile narrative. Je dois attendre, je dois les attendre, parce qu’ils ne sont pas prêts à m’entendre. Mais à l’intérieur de moi, je bouillonne d’impatience, j’ai envie de crier, de gesticuler, même parfois de mordre pour me calmer. Qu’on me laisse m’exprimer comme je l’entends ! Pourquoi devrais-je m’abrutir, n’est-il pas plus profitable pour eux de s’élever à mon niveau ? 


Je ne comprendrai jamais qu’on ne puisse pas nourrir l’espoir de réaliser tous ses rêves. Néanmoins, si je persiste, la solitude viendra me rendre visite, pire, elle n’hésitera pas à venir s’installer chez moi. Malheureuse que je suis d’être moi, comment ne plus être soi ? Quelqu’un en ce bas monde, a-t-il la réponse ? En l’attendant, j’étudie attentivement, en vous observant, j’apprends à me faire accepter plus facilement parmi vous autres.

Silencieusement, je palpe chaque situation avant de m’y plonger, afin de ne pas chavirer, j’avance à pas de souris, si un jour tout de même, je coule, je laisserai les vagues border mon corps inerte. Par chance, peut-être, m’échouerais-je sur la plage et verrais une dernière le soleil avant de m’éteindre. Il n’y a pas plus effrayant que de penser que vous pouvez me rejeter, toujours par ma faute, je guette avec angoisse le mouvement de vos lèvres pour ne jamais y lire : non.

Même acculée par les problèmes, envahis par les soucis, m’est-il préférable de ne m’en remettre qu’à moi ? Oui, car le refus, l’articulation du refus, me tord les tripes ; pire, il brise une estime de soi déjà fragilisée par des critiques incessantes qui me parviennent de tous les côtés. Je me juge, vous me jugez. Quand je m’ouvre votre regard méprisant m’emplis de peine.

Des larmes de manière perpétuelle habillent le coin de mes yeux, par vos gestes elles germent, par vos promesses inachevées elles éclosent, par vos choix elles perlent et ricochent sur mes mains fébriles. Me voyez-vous trembler ? Pour me calmer, je plante généralement profondément mes ongles dans mes paumes. Qui sera là pour me faire revenir à la raison ? Personne, parce que personne ne sait.

Afficher un sourire vous attirera à moi ? Si, quand vous me demandez comment je vais, si je vous réponds que vous êtes la cause d’une nuit encore passée à ressasser mes conversations passées, allez-vous vous excusez ? Bien sûr que non, votre ego vous l’interdis. Moi aussi, j’ai de l’ego et je sais que je perds mon temps avec bon nombre d’entre vous, pourtant, je persiste par bêtise.

Pour être totalement transparente envers vous, par moment, je ressens le besoin de m’entretenir avec moi-même. Pour m’interroger, m’analyser et tenter d’avancer avec mes hauts et mes bas. Puis quand je constate tout le pathétique contenu dans mon si petit être, je baisse les bras. Heureusement pas systématiquement, sinon je ne serai pas en train de vous écrire.
》Histoire
Éclairée par une bougie maladroite, la main accidentée de Méliné effectuait des vas-et-viens réguliers. Dehors, pas uns ne se risquaient à sortir puisque seule la lune éclairait les rues étroites. Par moments, elle entendait une chouette hululer, ce qui dans ce silence pesant la faisait à coup sûr sursauter. Ses grand-parents maternels dormaient dans la chambre à côté, leurs ronflements berçaient la maison humide et grinçante. D’un côté ça la rassurait de les savoir près d’elle, dans ce village tout près du lac Sevan. Après s’être correctement échauffée, elle récupéra dans sa pile de papiers posée près d’elle les dix plus belles feuilles, autant d’enveloppes et commença.

Ma chère maman:

Mon petit papa:

Pour vous trois (Anastas):

Emiru:

Elle regarda longuement ces quatre lettres griffonnées par ses soins. Dans son scénario mental idéal, elle les scelleraient chacune, indiquerait le destinataire et son adresse, collerait un timbre et les disposeraient en évidence sur son bureau. La seconde scène se déroulerait dans la salle de bain en face de sa chambre ; sans faire de bruit elle irait prendre des somnifères et remplirait une bouteille. Dans une troisième scène, allongée dans son lit, en ayant pris soin de vider la boîte de médicaments, elle fermerait les yeux. Sauf que rien de tout cela ne se produisit, à mesure qu’elle écrivait une douleur terrible l’envahit et l’égoïsme d’un tel acte l’immobilisa. Qui voudrait quitter les siens en leur laissant le souvenir d’une jeune fille partie pour un mal d’amour. Une jeune fille qui de primes abords eut une vie en somme toute banale. Elle qui ne croyait en rien pas même l'existence des vampires malgré les rumeurs.

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MIHARA

MIHARA
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》Jones
〉Aaron

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25 ans [mois/année]
226 ans
anglais
classe sociale
quartier d'habitation
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sexualité
créateur de parfums
187cm
75kg
cheveux noirs, teints en bleu sombre
yeux bleus
serum : oui / non
grain de beauté sous l'oeil droit
autre
Informations supplémentaires : ECRIRE ICI LES INFOS EN PLUS SI VOUS EN AVEZ BESOIN
》Caractère
C’est toujours un doux sourire marqué sur son beau visage qu’on le connaît. Après tout, Papa disait toujours qu’un sourire sur le visage était bien plus déstabilisant qu’une moue bien incrustée. L’enfant qu’il était alors s'était promis de toujours garder le sourire aux lèvres et ce, peu importe la situation. Il n'as pourtant jamais était difficile de le faire changer d’humeur, en effet, ses nerfs toujours à fleur de peau seraient presque palpables si quelqu’un osait lui toucher sa peau d’un blanc immaculé sans peur de le casser. Ainsi, colère, joie ou encore tristesse s’entrechoquent souvent dans l’espoir de devenir l’humeur du moment et ce sans vraiment prévenir le jeune homme. Qui, évidemment, fait de son mieux pour éviter d’exploser à la tête des gens.

Depuis son enfance on le connais très solitaire, préférant garder ses émotions pour lui plutôt que de les partager avec autrui. A plusieurs reprises, pourtant, on le surprit en train d'épier ses sœurs avec leurs amis dans l’espoir de pouvoir faire un jour parti de leur groupe. Ses années passées à vivre en confinement ne l’ont pas aidé à s’ouvrir plus, au contraire. Rare sont ceux ayant un jour entendu sa voix, préférant de loin ne blesser personne avec plutôt que de l’utiliser pour ne rien dire d’utile. Il n’est pourtant pas méchant et même extrêmement doux autant par ses manière que par son langage. On ignore ce qui l’as rendu ainsi.

Impossible de parler de Aaron sans mentionner ses lacunes dans des domaines élémentaires tel que la vie de tous les jours. On le doit surement a sa vie passée à être chouchouté comme l’un des corgis de la reine. Son intelligence se résume aux livres de cours et à ses domaines de prédilection, le thé et les parfums. Une fois ces domaines dépassés on ne trouve plus rien de logique chez lui. Marcher au feu vert ou rouge ? Aucune idée. Ne pas s'immiscer dans la conversation d’inconnus ? Pour quoi faire ? Pire encore, après toute ses années passées à se cacher dans son manoir il a désormais perdu toute notion du temps et se retrouve à être complètement dépassé par les nouvelles technologies. Qu’est-ce qu’un frigo ? Un mp3 ? Le métro ou même un ordinateur ?? Aucune idée.

Evidemment comme tout homme qui se respecte, palier à ses lacunes est l’un de ses objectifs premier. C’est pourquoi on le voit de plus en plus sortir de chez lui depuis peu. Souvent seul mais également, parfois, accompagné de son majordome ayant comme but de le remettre au goût du jour. Vous pouvez imaginer qu’au Japon des années 2000 il y a du boulot pour ce brave majordome.
》Histoire
Le nom des Jones est connu, la grande majorité des gens l'ont déjà entendu ou vu au moins une fois dans leur vie via les publicités qui jonchent les divers pays du monde comme on reconnaîtrait le nom de Chanel entre mille. La filiale Jones, connue pour être à la tête d’un réseaux d’entreprises de luxe cache pourtant de grande parts de mystère. Personne n’as déjà vu la tête du président de la compagnie et on ignore même si il y en a tout simplement un. Pourtant personne ne remet en doute la fiabilité de la marque. Qui aurait pu penser qu’un simple créateur de parfums était à la tête d’une si grande fortune ?

Cela remonte a deux siècles auparavant, les Jones voient naître le premier fils d’une famille de 3 sœurs déjà bien grandes. On se félicite d’avoir enfin un héritier à la filiale grandissante des thé Jones. Très vite on éduquera le garçon comme futur président de la compagnie et on l’envoya étudier dans les plus prestigieuses écoles d’Angleterre. Le garçon avait soif d’apprendre et rendait ses parents fiers jours après jours et bien que les relations avec ses trois grandes sœurs soient compliquées en raison d’un apparent favoritisme des parents pour le petit dernier, la famille vivait heureuse et comblée.

C’est pourtant lors d’un voyage au Japon qu’un événement inattendu vint entacher la vie de la lignée. Il n'était pas rare pour la famille d’aller en Asie compte tenu de leur qualité de fournisseur de thé d’une rare qualité. Sachant pourtant qu’une vague de panique traversait le pays depuis peu, rien ne leur était pourtant jamais arrivé c’est pourquoi les Jones n'étaient pas plus inquiets que cela lors de leurs nombreux voyages au pays du soleil levant.

Hélas. Alors qu’ils allaient rejoindre leur hôtel pour le couvre-feu un groupe d’inconnus leur tomba dessus et décima la famille ainsi que leurs accompagnants. Tous ? Non ! Seul le garçon devenu jeune homme réchappa à la première vague de violence qui s'était abattu sur la troupe. L’attaque avait pourtant blessé l’anglais qui était désormais aux portes de la mort. Les attaquants qui, vous l’aviez deviné, étaient des vampires décidèrent de ramener l’homme à leur chef qui en fit plus tard l’un de ses nombreux servant.

Aaron qui n’avais jamais cru aux histoires de vampires eu énormément de mal a s’adapter a sa nouvelle vie qui avait prit un tournant des plus tragique. Il passait pour ainsi dire du tout au rien. Finies les années passées à jouir de la protection de ses parents bien aimés. Il passa donc les cents années suivantes à servir un homme qui se montra être le mal en personne. Abusant de ses services nuits et jours, plusieurs fois le brun pensa que la mort était un sort plus enviable que sa vie actuelle, de plus, ignorant tout de la culture et mœurs des vampires il ne savait même pas s’il retrouverait sa liberté un jour.

On aurait pu croire qu’il s’agirait là de la fin de la compagnie Jones et pourtant. Aussi persistante qu’un cafard elle ressortie des abysses un siècle plus tard. Finalement libéré du joug de son tortionnaire, le jeune homme qui n’avait évidemment pas âgé retourna sur sa terre natale et revendiqua être le fils supposé mort, unique héritier, de la famille Jones. Evidemment on ne le cru pas de suite mais c’est après plusieurs examens d’ADN qu’on fut forcé d’admettre que celui-ci ne mentais pas. On lui rendit ses biens tant bien que mal et l’anglais disparu dans l’ombre aussi vite qu’il n’en était ressorti.

Beaucoup de gens l’ignore mais Aaron n’avais jamais été quelqu’un aimant vivre au grand jour. Sa force lui venait de son talent a tout diriger dans l’ombre. Il décida qu’il valait mieux pour lui de ne pas être connu surtout en étant devenu un vampire et s'établit dans le manoir de sa famille qu’il fit remettre en état. C’est dans ces années là que l’âge d’or de la compagnie Jones débuta et l'on entendit également les premières rumeurs circuler.

Des années plus tard la popularité et le savoir-faire de la compagnie n'était plus à démontrer. Aaron, qui ne sortait pour ainsi dire jamais avait réussi à retrouver une vie paisible sans jamais n’avoir ressenti l’envie de sortir de chez lui.

Jusqu'à récemment.

Il décida d'acquérir le nouveau sérum lui offrant la possibilité de sortir en plein jour et eu comme première envie d’aller payer ses respects à sa chère famille depuis longtemps décédée. Il s’acheta une villa au Japon dans la ville même où sa lignée avait perdu la vie deux siècles auparavant. Mihara.

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MIHARA

MIHARA
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》Caroni
〉Alessandro

Une petite citation, c'est toujours sympatique !

24 ans [mois/année]
italien
classe sociale
quartier d'habitation sur le forum
homme
bisexuel
magicien amateur
176cm
70kg
cheveux bruns
yeux marrons
tatouage sur l'épaule droite (un magicien)
autre
Informations supplémentaires : ECRIRE ICI LES INFOS EN PLUS SI VOUS EN AVEZ BESOIN
》Caractère
Alessandro est né dans une famille assez modeste. Il n'a pas pu avoir tout ce qu'il voulait et faire ce qu'il voulait étant plus jeune. C'est une personne qui ne lâche rien et qui persévère pour réussir. Sa passion pour la magie lui est venue assez tôt dans l'enfance. Malgré qu'il eut des bâtons dans les roues, il s'accrocha à cette idée de devenir magicien. Il est travailleur, courageux et déterminé. Il sait ce qu'il veut et ce qu'il ne veut pas. Il n'est pas du genre à être indécis. Ses ambitions restent la clé de sa motivation. Parfois, il lui arrive même à mettre sa santé en jeu pour pouvoir atteindre son but.

Alessandro peut être déraisonnable dans ses prises de décisions mais la raison en vaut souvent la chandelle. ( du moins, pour lui ) C'est quelqu'un de sociable et assez bavard à vrai dire... Il n'hésite pas à aller vers les gens pour leur faire profiter d'un petit tour de magie. ( faut bien se faire connaître... ) Son look assez particulier ne reste pas inaperçu auprès des passants. Néanmoins, il se fout de ce qu'on peut penser de lui ! Il assume parfaitement son allure. Il a confiance en lui et cela lui permet de ne pas se démonter quand un coup dur arrive. Il croit en lui et en ses compétences. Vous n'aimez pas ces tours ? Tanpis pour vous ! Vous pouvez toujours passer votre chemin...

On peut dire également, qu'il a le sens de l'humour. Pas toujours apprécié par tous malheureusement. Il se nourrit de ce qu'il entends autour de lui pour inventer des tours de magie et en faire tout une scène. Dans sa ville locale, on le surnommait « le comédien » Ah ! Et aussi, il est aussi séducteur. Maladroit mais séducteur quand même... Et aussi vieux jeu également. Disons que sa technique, ça passe ou ça casse... A côté de sa magie, il aime aussi s'amuser et boire un petit verre après une dur journée. Autant vous prévenir que la galanterie n'existe pas avec lui... S'il peut se faire payer des verres... Il le fera... Il est plutôt radin pour le coup mas généreux de son temps.

Je crois que vous avez déjà un petit aperçu de Alessandro. Ne soyez pas trop dur avec lui... T.T
》Histoire
L'enfance de Alessandro fut compliquée. Il est né en Italie par des parents Italiens. Malheureusement, ils décédèrent suite à un grave accident de la route. Par chance, le petit Alessandro n'était pas dans le véhicule lors du drame. Il n'a aucun souvenir de ceci car il était bien trop jeune pour s'en rappeler. Il resta sans parent très peu de temps car il fut adopté par une famille Japonaise. Il ne manquait de rien. Il eut de l'amour et pu faire des études et surtout, grandir dans une famille aimante. Néanmoins, ses parents adoptifs étaient strictes sur les règles. Il devait marcher droit sans déraper sinon, la sanction tombée... Bien évidemment, il n'était pas battu, ni maltraité mais ils savaient où viser pour qu'il retienne la leçon. Ils travaillaient tous les deux. L'un était architecte et la mère secrétaire en mairie.

Malgré qu'ils ne manquaient pas d'argent, il n'offrit pas tout ce que voulait Alessandro. Il fallait que ce qu'il souhaite soit vraiment utile où du moins, instructif et éducatif. Avoir des petites voitures, c'était hors de question ! Des jeux qui n'avaient ni queue, ni tête pareil... Interdit ! Ses cadeaux de noël étaient donc restreint. Un jour, ses parents l'emmenèrent à un spectacle de magie. Ils l'emmenèrent et il eut la chance de pouvoir être choisi par le magicien pour assister celui-ci. Il pu voir le tour de très près... C'est depuis ce jour, qu'il voulut devenir magicien. Il en fit part à ses parents qui prirent cela à la rigolade. Pour eux, la magie est un métier sans avenir... Ils refusèrent catégoriquement de lui payer tout ce qui avait en rapport avec ce domaine malgré ses multiples demandes. Alessandro devait absolument faire de grandes études et avoir un bon travail !

Seulement, ce dernier n'était pas très étude. Il faisait très peu d'effort pour obtenir des excellentes notes comme l'exiger ses parents. Malgré ça, il continua à croire en ses rêves. Il ne se voyait pas faire autre chose que magicien ! Qu'importe les épreuves à passer, il était déterminé à le devenir. Lorsqu'il fut en âge de recevoir de l'argent, il s'acheta ce qu'il faut pour s'exercer à la magie sous le regard perplexe de la mère et du père. Ils essayèrent de le décourager de continuer sur cette voie... Mais rien n'y faisait ! Il achetait du matériel, des livres de magie ! Quand il pouvait regarder des vidéos dessus, il s'en privait pas. Lorsqu'il arriva à faire quelques tours de magie, il commença à en faire à ses camarades et parfois même à l'instituteur. Ils l'encouragèrent à persévérer mais qu'il devait à côté de ça, prendre ses études au sérieux. Cela lui donna encore plus l'envie et la volonté de réussir. Il bossait ses cours plus sérieusement afin d'avoir de meilleures notes. Peut-être que ses parents approuveront enfin son choix professionnel.

Les années passèrent et il devint vraiment doué en magie. Il arrêtait des passants pour leur faire des tours de magies. Il se proposait également pour en faire à des anniversaires. Plus ça allait, plus, il se perfectionnait. Il se créait un personnage à jouer. Au fil du temps, il s'était mis à jouer des êtres surnaturels. Après tout, ils n'existaient pas et pourtant, ce sont des créatures très appréciées dans les films ou les disneys et contes... ça lui faisait de l'argent de poche. Puis, il arriva à un moment de sa vie où il voulait voir autre chose et surtout quitter le cocon familial. On ne peut pas dire qu'il soit en raccord avec ses parents sur son avenir. Néanmoins, ils acceptèrent qu'ils continuent ses études dans une ville reculée du Japon. Il lui finança le voyage et un petit appartement. À la fin de ses études, il obtint enfin son diplôme à 18 ans. Suite à ça, il dût trouver des petits boulots par-ci, par-là pour espérer rester vivre dans son appartement dont les parents avaient arrêté de payer à la remise de son diplôme.

Il travailla 3 ans dans un fast-food avant de quitter de lui-même le boulot. Ça ne lui plaisait plus vraiment. Puis, manger aussi gras tous les jours... Ce n'était pas bon non plus pour sa santé. Il travailla ensuite dans une maison de retraite à mi-temps... où il put exercer son art auprès des personnes âgées... Il fit cela durant 2 ans. Les fins de mois étaient durs mais il s'en sortit malgré tout ! Malgré le boulot, il essayait de trouver de nouveaux tours... Acheter tout ce qu'il lui fallait pour réaliser sa magie. C'était un certain budget... Parfois, il se privait de manger pour pouvoir se payer un élément de magie... Le dernier travail en date fut la mascotte d'une restauration rapide... Ce n'est pas très valorisant mais ça rapportait de l'argent... Aujourd'hui, il a 24 ans, et ça fait déjà plusieurs jours qu'il a arrêté son travail de mascotte. Il préparait un nouveau tour dans son coin...

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Shaman King > Hao Asakura > Alessando Caroni

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