AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
DiscordRèglementChronologieBrigade (B.A.V.)HumainsVampiresPré-liensScénarios

Top-sites1234
De nos jours, on pourrait croire que tout est normal, seulement dans l’obscurité grandit une ombre, celle d’une créature que l’on ne côtoie normalement que dans les contes et les légendes. Pourtant, la vérité est tout autre et n'est pas celle que l'on se persuade de croire. Depuis la nuit des temps, des créatures ressemblant trait pour trait aux humains, mais qui se nourrissent de sang et qui semblent dotées de capacités inhumaines, vivent parmi nous ; les vampires.

À travers les âges, différents évènements ont pris place et ont créé l’histoire que vous pourrez découvrir en allant lire la chronologie de Mihara. Celle-ci est importante pour comprendre les lois maintenant imposées à chacun, et les batailles que tous ont mené pour obtenir une paix commune et un secret bien gardé.

En ce qui concerne le présent, nous sommes en 2022, dans la ville de Mihara [Kyūshū] (ville fictive) au Japon. Afin de commencer votre histoire ici-même, deux choix s’offrent à vous : celui d’incarner un humain ou bien un vampire. Lorsque votre décision sera prise, vous avez différents groupes qui permettent de créer plus de diversités au sein du forum. Vous pourrez tous les découvrir en lisant l’explicatif des groupes.
Yasuko MarufondatriceMP
PseudorôleMP
PRINTEMPS 2023période inrp
27 aoû
2023
Veuillez lire ce sujet pour voir l'annonce de la fermeture du forum. Celui-ci reste existant pour permettre à ceux qui le souhaitent de poursuivre les liens et rps avec les membres encore présents.
02 fév
2023
Un recensement est en cours à partir d'aujourd'hui, il se termine le 9 avril à 23h59. Celui est obligatoire, vous pouvez le trouver sur ce sujet.
02 fév
2023
Dès aujourd'hui et pour une période indéterminée, nous préférons refuser les feat pour vos avatars avec des cheveux blancs, si ceux-ci sont justifiés par autre chose qu'une coloration. Merci de votre compréhension et coopération.
26 dec
2022
Noël est passé, l'event est terminé, les mps envoyés, pensez à laisser un petit mot sur ce sujet, de bonnes fêtes à vous ♡
22 dec
2022
Déjà un mois depuis l'ouverture, pour votre plus grand plaisir, l'édition du Mihamag fait son retour, vous pouvez la lire sur ce sujet, bonne lecture à vous ♡
22 nov
2022
Après deux ans d'absence, Mihara vous ouvre, une nouvelle fois, ses portes ! Lisez l'annonce qui vous expliquera tout !
Kaiko Iwata
Erika Anderson
Guanyin Guo
Shino Aruka
Eri Shibata
Kanju Onari
Lei Ouyang
Callum Dunham

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal


 Anciens membres - leurs anciennes fiches

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  
Les anciennes présentations
Provenant de l'ancien forum

Au cas où certains décident de revenir
Ici sont entreposées les fiches de présentation des anciens membres, encore présents à la fermeture de Mihara.
Merci de respecter le travail des auteurs, et de pas voler le travail des autres.
Si par hasard, certains se reconnaissent et souhaitent incarner à nouveau leur personnage, n'hésitez pas à le faire ; si vous voulez directement le code de la fiche, MP un administrateur en mentionnant le pseudo de la fiche que vous voulez récupérer

Les humains, même anciennement validés verront leurs dès relancés !
Les fiches repasseront à la lecture pour validation. Ne soyez pas surpris si des demandes de modifications sont demandées.
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty22/10/2022, 14:39

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Chida
〉Fang

AAAAAAAAAA. Egg.

40 ans [add mois/année de naissance]
Japonaise (origines chinoises)
classe sociale pauvre
Homme
Bisexuel
Pompier
187cm
89kg
cheveux courts, noirs, mal arrangés
yeux marrons. Bridés.
Informations supplémentaires : A toujours une barbe de 3 à 10 jours. A un petit truc pour les tenues moulantes. Cheveux qui commencent à grisonner.
》Caractère
Une chose est claire : tu n’es vraiment pas le genre de type qu’on pourrait potentiellement apprécier. Non, tu es le type insupportable. En apparence. Quoi que tu fasses, tu trouves toujours le moyen qu’on te déteste et tu ne le vois même pas. Inutile de dire que tu as très peu d’amis à cause de ça, mais ce n’est pas tout. Tu es un petit ramassis de conneries, mais tu n’es pas tout noir non plus.

Tu peux être quelqu’un de très bruyant, tu aimes beaucoup qu’on sache que tu es là et tu le fais savoir de n’importe quelle manière : tes pas sont lourds, tu parles bien fort, tu n’as peut-être que très peu de notions du respect, et surtout… Tu fais du bruit tout court en fait. Tant pis pour toi si tu comptes mourir sans amis. Au moins, tu fais une chose de bien : tu sauves des gens. Mais tu ne fais parfois pas tout ça dans la dentelle. Que ce soit dans la vie de tous les jours ou, plus rarement, sur le terrain, tu es d’une violence qui en ferait pâlir les petites brutes du dimanche. Violent dans tes actes comme dans tes paroles, cela renforce encore plus le fait que tu sois repoussant.

Mais pourtant, tu n’es pas quelqu’un de mauvais. Si tu es pompier, ce n’est pas pour rien : tu tiens aux autres malgré tout. Tu es d’un altruisme tel que certains doutent parfois de ta "méchanceté naturelle". À l’extérieur, tu as l’air brut, acerbe, mais au travail, tu montres tout ce que tu peux faire. Sauver comme aider, c’est ta passion, et tu es prêt à mettre ta vie en péril pour sauver le chien de la grand-mère. On dit souvent de ne pas se fier aux apparences et c’est bien vrai.

Sauf que, encore une fois, tes mauvais côtés ressortent bien plus souvent que nécessaire : tu es un type vachement agressif, on a toujours l’impression que tu es prêt à sauter sur tout et n’importe quoi. C’est peut-être dû à ton énergie quasi infinie et ta tendance à être dévoué ; vraiment, tout ce que tu veux, c’est le bonheur des autres. Faire en sorte que la population soit en sécurité, d’accord, mais tu veux aussi qu’elle se sente bien. Tu as une grande gueule, mais tu sais tendre l’oreille une fois de temps en temps à qui veut – et qui peut t’approcher.

Que ce soit au travail ou dans la vie de tous les jours, tu es quelqu’un d’impliqué, et tu mets toute ton énergie pour réussir telle ou telle chose. Tu fais bien ton travail, bien que tu n’utilises pas toujours la bonne méthode, et c’est déjà génial. Sauf que tu peux parfois être blessant, c’est bien dommage puisque tu peux être de bon conseil lorsque tu trouves les mots. Mais c’est si dur pour toi et tu ne comprends pas. Tu tentes de faire des efforts mais personne n’a l’air de les voir.

Alors tu t’es enfermé dans une petite bulle de confort. Tu as fini par abandonner, et tu as commencé à mentir. Tu es un bon menteur Fang, et personne ne le sait. Les plus idiots gobent tes mensonges, d’autres non. En tout cas, tu es le roi des mauvaises excuses – excuses que tu n’utilises jamais au boulot puisque tu es quelqu’un de ponctuel. Peut-être trop matinal. Tu es quelqu’un de rusé, mais souvent, tu ne le montres pas. Tu préfères te cacher derrière du sarcasme, un humour à deux balles et une confiance en toi assez difficile à supporter (encore une fois). Tu adores parler de toi, et tes rares amis sont souvent obligés de t’écouter parler pendant des heures de tes exploits, de tes peines… Et même de ce que tu as mangé hier à midi. Mais quand tu vas vraiment trop loin et que tu as agacé tes proches, tu es le premier à te jeter devant eux pour t’excuser.

Tout ça pour dire que tu n’es pas méchant, qu’il faut juste savoir te connaître et passer outre tes défauts pour trouver quelqu’un au cœur d’or… Plus ou moins. Car tu as du mal à t’ouvrir aux autres, à donner ta confiance. Si tu es dévoué, tu ne vas pas plus loin. Tu préfères que ce soit les autres qui viennent vers toi et qui t’invitent à boire un verre, à faire quelque chose. Enfin, rien ne t’empêche de faire savoir aux gens ce que tu as derrière la tête. Grande gueule pour toujours, Fang. Et il ne faut pas oublier ta plus grande qualité : tu es le type protecteur. Bien trop, d’ailleurs. Toujours à t’inquiéter, toujours à espérer que l’un ou l’autre va bien. Ça te bouffe. Et, un jour, tu vas en devenir fou.
》Histoire
Tu as beau adorer parler de toi, au final, on ne sait presque rien de ta vie. On connaît tes exploits, tes peines, tes emmerdes, mais personne ne sait où tu es né, ce qui t’a amené dans cette ville. Et c’est bien triste Fang, car du haut de tes quarante ans, tu as bien plus de choses à raconter qu’on ne le pense. Peut-être as-tu vécu une belle vie, ou alors une beaucoup plus mauvaise, il n’y a que toi qui gardes ce secret.

Tu es né en Chine, plus précisément à Ningde. Une belle ville, une belle famille, qu’est-ce qui pourrait arriver de mal ? Et bien… Rien du tout. On peut dire que tu n’as jamais eu de grosses emmerdes, du moins, pas quand tu étais gosse. Tu étais fils unique et tu savais combler de bonheur tes parents. Qui sont-ils ? Aucune importance, si ce n’est que l’un vivait de l’agriculture, que ses fruits étaient réputés pour leur goût et leur qualité et que l’autre travaillait à la centrale nucléaire. C’est tout. Rien d’intéressant.

Ta famille ne roulait pas sur l’or mais ils ne vivaient pas dans l’inquiétude de se retrouver sans argent du jour au lendemain. Des économies et des revenus normaux leur ont permis de se construire leur vie sans devoir se serrer la ceinture. Tu as vécu comme un petit garçon normal, sans te soucier des autres. Un peu solitaire, forte tête, tu avais du mal à te faire des amis, mais tu as fini par t’y habituer. Le silence te convenait bien mieux que les cris des autres enfants. Tu vivais alors dans ton petit monde, à rien faire, à aider parfois tes parents dans les cultures.

On t’a souvent mis en garde à propos des vampires ; de te tenir loin d’eux, de ne surtout pas les laisser t’approcher. Mais comment pouvais-tu les reconnaître ? C’était tout bonnement impossible. Alors tu ignoras ces avertissements durant de longues années, jusqu’à te faire attaquer par l’un d’entre eux. Une saloperie qui ne te laissa pas indifférent. Mais le mal était déjà fait, et tu rentras en pleurs.

Tu ne voulais plus sortir de chez toi. Tu avais bien trop peur, du haut de tes dix pauvres années. Et cette peur, progressivement, s’est transformée en colère, puis en haine. Tu es passé par beaucoup d’états en peu de temps. Et tes parents ont préféré partir, tout quitter pour ton bonheur. Ta mère étant Japonaise, elle proposa à son mari d’y retourner. C’est alors que tu quittas ton pays natal pour de bon. Naïvement, tu pensais que les vampires allaient être différents au Japon, mais non. Et tu ne l’appris que bien trop tard.

Mais bon. Tu as continué à grandir, il fallait te reconstruire. Nouveaux amis, nouvelle vie, heureusement que tu avais déjà des bases en japonais pour parler, et ce, grâce à ta mère qui passait son temps à t’engueuler dans sa langue ; elle ne savait plus que parler sa langue lorsqu’elle était en colère, triste ou stressée. Plus tu prenais de l’âge, plus tu semblais développer un certain altruisme. L’attaque du vampire t’a bouleversé, a laissé des marques au fond de toi, mais cela boosta étrangement ton envie d’aider les autres, de faire le bien autour de toi.

Et c’est ainsi que, quelques années plus tard, tu te retrouvas à te faire former pour devenir pompier. Un métier de rêve, mais si difficile à atteindre. Car il fallait être parfait. Autant sur le plan physique que mental. Mais tu parvins à surmonter tous les obstacles, tu as vécu beaucoup de joies comme de peines durant ta formation.

Tu pus enfin réaliser ton rêve : aider la population. Rendre leur vie meilleure. Tu travaillas longtemps dans la grande ville où vivaient tes parents avant de partir faire ta propre vie loin de tes parents. Mihara semblait être prometteur, alors tu atterris ici sans te poser de questions. Dix ans ici, et ta motivation de protéger et de servir ne s’est jamais atténuée ; elle ne fait d’ailleurs que gonfler. Qui pourrait t’arrêter ?

Avatar
Prey > Morgan Yu > Fang CHida

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty22/10/2022, 15:01

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Collins
〉Adam

Alors dis-moi, que puis-je y faire, si le seul qui ait daigné répondre à mes appels se nommait Lucifer ?

25 ans [septembre/année de naissance]
anglais
classe sociale ?
homme
il n'y a qu'un moyen de le savoir... (smirk)
étudiant en droit
187cm
91kg
cheveux noirs
yeux gris
musclé
oreilles percées
Informations supplémentaires : Montre, bracelet, bagues et collier ; vêtements sombres
》Caractère
Adam laisse une impression des plus agréables à qui le rencontre. Un charme qu'il ne tire d'aucune excentricité, quand bien même son physique puisse faciliter les échanges. Il est vrai qu'il n'a pas que la parole et l'attitude de charmante. Ce regard... aaah ce regard, presque indécent pour un homme d'église. Et ce sourire qu'il esquisse souvent au détour de banalités, beau comme un diable au milieu des saints.

Le fait est qu'il n'a pas fort caractère, du moins pas comme il est courant de s'imaginer un tel trait. Mais vous savez ce que l'on dit, " méfiez-vous de l'eau qui dort ". Il n'est pas le plus avenant de son groupe, ni le comique désigné (quand bien même il ne manque absolument pas d'humour). Disons que Collins se différencie étrangement par sa simplicité. Il y a une forme de pureté chez lui, mais pas une pureté chétive, semblable à celle qui nous touche à la vision d'un chaton ou d'un enfant naïf et mignon. Au contraire, de lui se dégage une force mature, potentiellement due à la ferveur avec laquelle il sert fidélité à ses convictions.

Adam est le grand-frère rêvé, l'ami que l'on ne veut pas perdre et se positionne très certainement bien haut sur la liste des gendres idéaux. Respectueux, droit, responsable, serviable et généreux, c'est un gars sûr, sur qui on peut compter dans la déconne comme dans la déprime. Il n'est pas du genre à donner des conseils en temps graves. Pour être tout à fait honnête, il est souvent incertain quand à la "bonne chose" à faire. Au lieu de conseils, c'est de sa personne dont il donne pour délier l'affaire d'un proche. Sans être né au Japon, Adam a un sens du sacrifice plutôt aiguisé, ce qui est peu dire.

Bon mais lucide, ce serait se méprendre sur son compte que de le prendre pour un autre "voyageur stupide". Collins ne tend pas la main les yeux fermés. Il aide les yeux grands ouverts sur la situation, par choix, même lorsqu'il se sait parfaitement "utilisé". Tout le monde a ses limites évidemment, mais plus les convictions d'un être sont grandes, moins il est évident de les atteindre. Force est de reconnaître que malgré la volonté de ses parents de laisser à leurs enfants le libre arbitre, son éducation a été indéniablement et largement influencée par leurs croyances. Sans pour autant passer ses dimanches à l'Eglise, il est de ceux dont la foi habite les principes. Sa croyance, timide car peu de fois présentée, prend vie aux travers de ses choix. Mais si sa croyance est à l'origine de ses plus grandes forces, elle représente ironiquement sa plus grande faiblesse. Sa faille ? Collins ne croit pas que faire ce qui est juste... revient toujours à faire ce qui est bien.

Excellent étudiant en droit, Collins fait la fierté de ses parents qui ne voient dans les motivations de leur fils que la volonté sage mais ardente de défendre les plus démunis. Des raisons pas tout à fait exactes. Ils ne le réalisent pas encore et le comprendront certainement un jour ou l'autre de la manière forte, mais en devenant juge ou avocat, Adam n'espère faire rien d'autre que rétablir la justice que Dieu ne rend pas - ou trop tard. Voilà sa faille. Son désir de justice est bien plus fort que sa foi, et elle fera de lui plus tard, un être extrêmement dangereux.

Personne n'est tout blanc ou tout noir. Pas même Adam Collins, son grand cœur et son sourire d'ange. Plus la lumière que dégage un être est forte, plus sa part d'ombre est grande.
Lorsque le soleil se couche, bien des masques tombent. La nuit, dans son obscurité, éclaire de nombreuses vérités. Pas seulement celles des vampires, celles du cœur des Hommes aussi. Collins se le dit souvent. Il n'y a pas de meilleur moyen de voir quelqu'un que de fixer son visage dans le noir. La nuit, le monde semble différent. On s'y sent étrangement plus vivant, étrangement plus nous mêmes. Il est plus facile de se laisser aller à l’honnêteté, comme si la pénombre cachait l'horreur et tamisait les peurs.
Courses de vitesse, son plus grand pêché jusqu'ici. A moins que ce ne soit l'alcool en soirée ou ses frissons de luxure ? Adam et son groupe de potes sont férus de sport et de sensations fortes. Par peur de la honte qu'il ressentirait en s'en assurant, il ne préfère pas y penser mais entre contrôler son corps et le risquer, Collins n'a aucune préférence. Il tire autant de plaisir dans le contrôle de sa progression ... que dans sa propre perte.

C'est ce qui le poussera à franchir ses limites. Cet amour de la nuit, ce besoin de contrôle mais de perte aussi, ce désir inébranlable de justice. Ils le mèneront un soir à mourir. A servir Dieu ou ce qu'il en est...
avec les armes du Diable. Lui-même.

***

Adam est le grand frère d'une grande famille. Sa famille et ses proches comptent beaucoup pour lui. Malgré le sérieux avec lequel il aborde ses responsabilités, il est très facile de venir lui parler. Observateur et empathique, il est ouvert aux comportements différents et ne se braque pas facilement. En revanche, il est difficile de savoir ce qu'il pense. Il peut tout à fait rester courtois avec un interlocuteur qu'il juge négativement. Il sait rire de lui-même et des situations où il ne le devrait pas aussi.

Il fait beaucoup de sport, et ce même quand le temps ne lui permet pas et point à ne pas négliger : depuis quelques mois, il se penche sur l'études des vampires (voir histoire).
Dans son enfance, il a eu l'occasion d'expérimenter le milieu du cirque et du théâtre. Il connait quelques tours de magie.
Il parle anglais et japonais. Son français est plutôt scandaleux (comprendre : mauvais).
》Histoire
« Je déteste le fait d'avoir à « croire » en vous. Je regarde la Terre et le Soleil et je sais qu'un génie les a crée, c'est d'une beauté divine, c'est indéniable. Mais... lorsque je détourne les yeux et aperçoit les Hommes, je...

Je vous en prie... Fais-moi un signe.

Je suis si fatigué de me battre avec des armes saintes. Aucun de mes articles de loi ne rend aux Miséreux la Justice que tu leur dois. Les sourires de mes proches ne puisent leurs forces que dans leur courage. Aucun de mes combats n'a jamais porté les fruits du bien. Aucun sacrifice n'en a fait pousser les fleurs. Le soulagement est toujours de courte durée et notre bonheur repose fragilement sur des « ça aurait pu être pire, tu sais ! »

Comment peut-on aimer et laisser souffrir ?
Comment peut-on protéger et laisser périr ?
Comment peut-on...
Comment peut-on... »

***

Adam est né à Bristol, une petite ville d'Angleterre au sein d'une famille modeste. Ce « juste » milieu bien connu des classes ouvrières, qui perdant davantage à tenter de travailler plus, se retrouvent coincer dans une impasse populaire. Ses parents ont toujours été très bosseurs, autant que plein de principes, de « bonnes valeurs ». La famille, c'est important. Le monde, l’humanité et la foi aussi. Adam a une grande sœur, Grace, 28 ans, un jeune frère, Caleb 17 ans et deux autres frères et sœurs, jumeaux : Isaac et Sacha, 15 ans. Ils n’avaient peut-être pas toujours les dernières consoles sorties, ne partaient pas à Paris, mais ils ne manquaient de rien, surtout pas d’espoir, de reconnaissance ou d’humilité.

En 2005, alors qu'il n'avait que 11 ans, sa famille migra au Japon suite à la mutation de leur père. Tous entrèrent dans l'école internationale la plus proche afin de continuer à apprendre l'anglais et s'initier à la langue japonaise. Dans le but de redonner confiance aux enfants dans leurs interactions, la direction mis en place des classes de théâtre. Un apprentissage dont il se servit à bon escient lorsqu'il commença à se rendre au cirque implanté à quelques minutes de chez lui.  C'est aux travers des animes qu'il apprit le plus à parler et se tenir en tant que résident japonais, commençant son immersion avec Doraemon et Ponpon pororo puis Hunter x Hunter en grandissant (best shonen la vie d'ma grand mère). Contrairement à leurs frères et sœurs plus jeunes, Grace et lui sont conscients de ne pas maîtriser parfaitement tous les aspects de la langue et de la culture. Toutefois, ils ne feront erreur que dans situations ou cas très précis sortant de l'ordinaire. Il est presque impossible de déceler des lacunes dans la vie courante.

Adam n'a jamais été un enfant compliqué à gérer ou un mauvais grand-frère, bien au contraire. Sa plus grande angoisse a toujours été de ne pouvoir rendre à ses parents la vie qu'ils méritent ou de voir ses frères et sœurs essuyer des échecs à la pelle (même si, évidemment, il eut lui aussi ses instants de rébellion). Alors pour éviter le pire, il travailla dur. Il redoubla d'efforts et obtenu une bourse afin d'entamer des études de droit à l'Université de Mihara, à deux heures de chez lui. Malgré la somme de travail colossale et la pression que représentait un déménagement loin des siens, il garde de très bons souvenirs des années passées ici. Une situation qu'il doit aux amis qu'il y rencontra, auprès de qui il a la chance de pouvoir se sentir aussi chez lui. Sa « team » est composé de 6 gars, lui y compris. Tous (ou presque) partagent une passion commune, autre que le sport : les courses de voiture, les grandes vitesses. Ils aiment l’adrénaline et ses croyances ne l’ont jamais empêché de se mettre dans des ... conditions, religieusement discutables ou de boire comme un trou quand l’occasion s’y prête. Il va de soi que ces activités s'éclipsent de ses conversations téléphoniques avec ses parents.

C'est chez Daichi qu'ils se retrouvent le plus, plus exactement chez la grand-mère de ce dernier. Aimant l'animation et étant en partie sourde due à son âge avancé, elle est toujours heureuse d'accueillir les garçons qui mobilisent alors l'étage sans avoir à trop se soucier du boucan que leurs conneries engendrent. Le reste du temps, ils se retrouvent en ville, terrain miné lorsque Sen et sa grande gueule les accompagnent. Ils ne comptent plus le nombre de fois où ils se sont retrouvés dans des situations toutes pétées par sa faute. Une fois à l'abri, ils en rient plus qu'ils ne s'en plaignent.

Adam présenta Akihiko à ses potes ainsi, lors d'une soirée comme une autre et il devint un « membre » plus ou moins fréquent. Parfois ils quittaient la soirée pour se retrouver seul à seul. Aki changeait des types qu'on voyait défiler. Il avait un tempérament très calme mais étrangement, arrivait à s’attirer les bonnes grâces de tout le monde. Un peu comme lui finalement, mais plus calme et mature encore. Il y avait une différence plus subtile et inexplicable. Seul Sen semblait ne pas trop l'apprécier, il lui posait souvent des questions, demandant d'où il venait, ce qu'il faisait et comment il avait connu Adam. Quand on lui faisait remarquer à l'abri des regards son attitude peu... courtoise, il disait simplement qu'il ne le sentait pas, qu'il était trop calme et que ça lui paraissait louche. Personne ne s'en alerta car Sen était ce genre de gars, une pile électrique au sang chaud qui ne suivait généralement que son instinct. On s’habituait à ses "caprices" et ses frasques. Pour l'histoire, Adam avait connu Akihiko à la bibliothèque universitaire, dehors, à l'entrée. Il partait tandis qu’il arrivait. Akihiko le vit faire tomber son livre et l'interpella pour le lui rendre. Quelques jours plus tard, ils se retrouvèrent de nouveau mais cette fois-ci à l'intérieur, dans le même « rayon » de bouquins et aussi cliché que cela puisse paraître, ils tentèrent de saisir le même livre. Après quelques minutes à se dire « Prenez-le », « Non vous prenez-le », « Non vraiment, je vous en prie », « Non vous, allez-y, vraiment » le ridicule de la situation avait fini par les faire rire – puis parler, et c'est ainsi qu'ils s'étaient rapprochés.

Lorsqu'il le rencontra, Adam était déjà dans une situation familiale et financière délicate. Son père s'était fait licencié d'un travail dans lequel il s'était toujours investi et ce depuis plus de quinze ans. Licenciement économique, il était évident que malgré son efficacité et sa fidélité à l'entreprise, un étranger ne pouvait être choisi aux dépends d'un natif. Schéma classique. En Angleterre, il aurait sûrement connu un sort similaire. On l'aurait viré pour ne pas avoir à payer ses indemnisations de fidélité. Sa mère devait donc bosser pour deux. Pour une simple hôtesse, la tâche était exténuante. Elle dût faire du travail au black, aux dépens même de sa santé. Déjà mince, elle perdue du poids, dont deux dents au passage – qu'il fallut refaire et donc payer, auquel cas elle n’aurait pu exercer son métier. La peur d'être saisie par les autorités pour exercer deux boulots sans l'avoir recensé lui causait beaucoup de stresse, empiétant son moral avec. Puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, son petit frère Caleb entra dans sa crise d'adolescence et devint capricieux, ingrat et agressif. Ses parents, incapables de faire face à la situation dans les circonstances actuelles furent forcés de faire appel à Grace pour calmer son frère alors même qu'elle préparait son concours d'infirmière. Sans surprise, les allés retours à la maison familiale l'empêchèrent de décrocher sa qualification. Isaac, lui, ne posait pas vraiment de problème mais on lui en posait pas mal. Sans mentionner l'ambiance à la maison, peu propice au repos, à l'école on le mettait de côté. Sans trop de raison, il avait juste été pris pour cible – il en faut toujours une. Adam tenta de l'appeler souvent, remarquant son changement d'attitude, mais il menait ses études à des kilomètres donc impossible pour lui d'être plus présent que ça, pas autant qu'il l'aurait souhaité. C'est lorsque Sacha se tordit la cheville à son cours de gym qu'il n'eut d'autre choix que de renoncer à ses partiels pour leur venir en aide. Il partit deux mois le temps pour ses parents de trouver une solution viable et fut forcé de repasser son année en 2019. Afin de soutenir ses parents et de compenser la perte financière occasionnée par son doublement, Collins échangea une petite poignée de main avec le diable. Sans en informer ses proches, Hide excepté, il accepta d'être un challenger dans les courses de voiture, utilisant le véhicule de son ami.

Écrites l'une à la suite de l'autre, ces péripéties donnent à penser que sa vie n'a été qu'une succession de malheurs. Alors qu'au fond, Adam a presque eu la vie de « Monsieur tout le monde ». Sa vie ne captiverait l’œil d'aucun éditeur, une auto-biographie si banale qu'elle en ennuierait l'auteur. Jusqu'ici, Collins n'a pas eu à surmonter d'épreuves extraordinaires. Sa vie n'est qu'un amas de banalités suivant  une certaine logique chronologique. Des difficultés, tout le monde en a. Des galères, tout le monde en vit. On lui a toujours dit que la plus grande force était de savoir se relever et de continuer à faire le Bien. Mais faire le Bien n'est pas toujours juste, dayone ?

Relativiser ne suffit pas toujours. Il y a pire, oui, mais il y a mieux aussi. Une pensée égoïste mais humaine. Et lorsqu'il ne trouvait pas le sommeil, attristé, frustré par tout ce qui se passait autour de lui, ses problèmes et surtout ceux des siens, ceux d'inconnus ne le concernant pas le moins du monde : les inégalités sociales, les guerres, au final l’injustice... il priait. Car dans l’impuissance, c’est ce que l’on fait. Dans la foi ou non, on aime l'idée de pouvoir s'en remettre à plus grand. Il priait pour que le tout puissant pardonne aux hommes, lui compris, leur nature et les remette sur le droit chemin, qu’il les guide, donne un coup de main. C’est l'existence de créatures surnaturelles qui l’aida à voir le bout du tunnel. Un halo de lumière s’était immiscé dans l’obscurité …et elle avait étrangement la silhouette d'Akihiko.

Il l'avait senti, lui aussi, tout comme Sen. Sa différence, elle n'était pas humaine. Il lui fallut du temps avant que l'idée émerge. De l'observation et des recherches pour en venir au terme. C'était l'avantage d'être religieux. D'être capable de croire en l'impossible, en ce que l'on ne comprend pas ni ne voit. Si Dieu existe, les vampires pouvaient bien fouler la terre. Et si les vampires existent et que ses informations s'avèrent véridiques, alors il existait bien un moyen de divorcer de l'injustice. Divin ou diabolique, ça, c’était une question pour un autre temps. Il s’agissait d’un luxe qu’il ne pouvait se permettre, ses jours et ceux des siens étant comptés. Pour le moment du moins. Pour le moment. Mais à quel prix, à quel prix...

Avatar
Mosspaca Advertising Department > O.C. (no name) > Caïn Collins

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty22/10/2022, 15:23

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  




28 ans [add mois/année de naissance]
732 ans
russe
classe sociale riche
femme
bisexuelle
Co-PDG
68cm
53kg
cheveux noir jais
yeux brun clair
Informations supplémentaires : Métier de couverture : Co-PDG d’une entreprise pharmaceutique de renommée mondiale
Métier réel :  Seconde de Vasilisa au sein de Mafia Vampirique Russe, premier interlocuteur avec la mafia Chinoise « La Triade »
》Caractère


Anciens membres - leurs anciennes fiches Darya312

«  Sombre est ton cœur de glace, sinueuses et voraces sont tes pensées, envoûtant est ton regard quand il se pose sur une autre vie que la tienne. Si belle et si peu saine. Gracile mais vorace. Joueuse mais cruelle. N’attends pas qu’elle compte jusqu’à trois. »


Darya est une femme pleine de vices parfaitement cachée derrière une image de femme élégante et presque douce, comme une berceuse pour enfant appelant les monstres pour que vous vous fassiez dévorer, mortellement attirante. Rien ne compte plus pour Darya que sa propre existence, aucune hésitation dans ses yeux brun clair quand il s’agit de jeter quelqu’un sous un train pour lui assurer sa survie. En toute discrétion bien sur. Le temps et les années l’ont rendue bien plus hermétiques aux émotions au point qu’elle cherche presque toujours l’excès dans ses actions rien que pour ressentir quelques chose de temps à autre.

Elle joue de ses traits fins, de ses sourires en coin, et de ses mots doux et piquant pour obtenir ce qu’elle veut. Capricieuse mais réfléchie, elle sera toujours du genre à calculer le moindre de ses actions, pour toujours garder le contrôle de la situation, aussi imprévisible et inopinée soit-elle. Une femme avisée, qui a plus d’un tour dans son sac, ayant oublié les tic tac de l’horloge depuis trop longtemps.

Difficile de l’aimer, Difficile de la détester.

Darya est rarement sincère, elle prend surtout la vie pour un jeu d’échec, où tout n’est que bluff et mensonges. Elle n’arrive pas à s’attacher, hormis à ses fils comme elle aime à les nommer, ces doux petits agneaux, ceux qu’elle a transformé, bien souvent sans leur réel accord, soit par pure cruauté, soit par ennui, ou bien encore parce qu’ils l’avaient assez provoqué pour l’intéresser. Ses atours et sa cruauté sont ses cartes maîtresses au sein de la mafia, et bien qu’elle veillera toujours à ne pas avoir un mot plus haut que l’autre, gare au malandrin qui tenterait de lui manquer de respect. Là-dessus, Darya peut être une véritable fleur empoisonnée, plus impulsive, plus violente, plus sanglante.

Néanmoins, elle sait aussi être amicale, on ne gagne après tout pas à être toujours froide et hautaine, bien sur rien n’entache jamais ses bonnes manières et sa courtoisie parfois d'un autre âge bien que fasse attention à convenir aux coutumes plus modernes. Avec un certains dégoût divinement caché pour certaine. Il n'est pas toujours aisé de s'acclimater à une époque à 600 ans de la sienne.

Elle sait être à l'écoute et maternelle quand le temps lui demande, bien souvent elle n'aura que pour ces "fils" cet égard, cette douceur maternelle presque trop protectrice, mais elle saura se faire sévère si ils la trahissent, Darya ne pardonne pas. Il serait même véridique de dire que Darya est rancunière, elle n'oublie pas, et sa vengeance n'attends pas. Gare à toi, si tu t'égares, elle te laissera mourir de froid.
》Histoire



Anciens membres - leurs anciennes fiches Darya310

Lullaby of Woe


Wolves asleep amidst the trees
Les loups endormis au cœur des arbres
Bats all a swaying in the breeze
Les chauves-souris toutes se balançant dans la brise



Enfant laissée devant une église. Aube d’une vie dans le froid sans toit sur la tête. Aube d’une vie sans amour, alors que s’écrasent les flocons sur ton visage de poupon, dont les joues sont rougies, pas un bruit, pas âme qui vive, alors que s’efface les pas de ta génitrice. Seule la lune reste témoin, du premier abandon de ta vie. La porte de l’église ne s’ouvrira pas, jolie poupon aux joues gelées, c’est une bonne sœur qui viendra te trouver, tes yeux bruns se poseront sur elle, pas un sourire pour la demoiselle, pas un mot, pas même un cri alors que ses mains vieillies et gelées t’emporte dans les méandres de cette nuit d’hiver, loin des flocons, loin du silence, loin de la Mort. Dieu t’as abandonné avant même que tu n’es su qu’il pouvait exister. Beau Mensonge que voilà. Pauvre âme d’infortune. Puisse le mal t’enlacer.



But one soul lies anxious wide awake
Mais une âme est là anxieuse et bien éveillée
Fearing all manner of ghouls, hags and wraiths
Craignant toutes sortes de goules, sorcières et fantômes




Adolescente Intrépide à la chevelure sombre. Rebelle Orpheline. Chat Noir, tu te faufiles de toit en toit à la recherche de quelques bijoux, ou quelques pièces dans les maisonnées aux fenêtres mal fermées. Tu te faufiles, tu chapardes, quelques menus butins, pour se payer un bout de pain. Ou une soupe chaude pour contrer le froid désagréable et violent qui brule ta peau pâle. Tu es silencieuse, tu es intrépide, tu es inconsciente et dangereuse dans un monde prêt à te réduire en charpie. Les hommes te remarquent déjà, se retournant à ton passage, les femmes te détestent déjà, on murmure, on peste à ton passage, toi la sauvageonne, toi sale gosse au cheveux noirs jais, tu ne sais pas encore que l’enfer ne fait que commencer, alors que tu retourne t’installer par terre dans ta ruelle malfamée.

For your dolly, Polly sleep has flown
Pour ta poupée, Dolly le sommeil s'est envolé
Don't dare let her tremble alone
N'as-tu pas peur de la laisser toute seule


Rose noire fourmillant d’épines. Tourne, Tourne, les secondes, et les minutes jusqu’à ta fin. Croqueuse et Voleuse d’hommes, malicieuse et vicieuse, entretenue par les hommes désireux de te posséder sans jamais d’atteindre, cible de la jalousie et de la hargne des femmes moins belles que toi. Démone aux yeux bruns clairs, putain au cheveux de jais, ils vont venir te brûler.


Un.

Les femmes hurlent, murmurent alors que la nuit tombée, comme des vipères non loin de ton toit, elles crient aux hommes de prendre les armes, elles vocifèrent, cachant leurs enfants derrière elles, de peur que tu ne les maudissent, de peur que tu n’enlève la vie de leur être si cher, de ces morpions boueux et malodorants qui t’indiffère.

Deux.

Sorcière. Sorcière. Hurlent-elles, alors que les hommes prennent les fourches jusqu’à ton doux logis, jusqu’à ta chaumière, alors que toi endormie tu ne les vois pas venir, alors que toi princesse déchue d’une simple robe vêtue, tu es perdue au milieu des songes qui t’ont happé.

Trois.


Ils sont chez toi. Détruisant ta porte sans vergogne, alors que tu t’éveille dans un sursaut de frayeur, tu ne peux pas t’enfuir, impossible de t’échapper alors qu’ils te pointent de leurs fourches pour te faire sortir de ton nid. Bruit incessant et insupportable alors qu’ils crient tous autour de toi. Tu ne comprends le cruel dénouement qui t’attends qu’une fois devant le bûcher.

For the monster, heartless, cold
Car le monstre, sans cœur, froid
Paid in coin of gold
Est payé en pièces d'or



On t’attache au pilier central, tu te débats mais tu prends des coups, leurs fourches se plantent dans ton corps frêle, laissant se teindre de rouge ta robe et ta peau, tu les insultes, crachant cette rage et cette violence qui te consume, cette haine qui brule tes entrailles. Tu les hais tous, et si tes yeux pouvaient tous les bruler ils les feraient.

« Puisse le diable vous brulez tous en enfer et faire pourrir vos chairs. N’oubliez pas mon nom. Darya Krarmia. Je vous hanterais pour l’éternité. Je pourrirais vos os, brulerait vos maisons de ma rage, ferait disparaitre dans les méandres du néant vos enfants, soyez maudit. »

Tes derniers mots, une menace, une malédiction, alors que s’embrase le bucher, ton bucher. Tu fermes les yeux alors que lentement les flammes grandissent prêtes à te dévorer. Mentalement tu ne pense pas à Dieu, ni à quoi ce soit, tu maudis juste de tout ton être ces hommes et ses femmes qui te condamnent sans procès, guidé par leur instinct primaire et animal. On faisait de toi un monstre, alors que le monstre c’était celui qui se tapissait à l’intérieur de leur tête à tous.


He comes he'll go leave naught behind
Il va et vient ne laissant rien derrière
But heartache and woe
Que le chagrin et le malheur
Deep, deep woe
Profond, profond malheur


Le feu t’atteint et tu hurles, tu hurles de douleur, alors que seul vient à tes narines l’odeur de ta propre chair calcinée. Tu vas mourir, Darya. Si ce n’est pas le feu qui te prends en premier, les blessures des hommes et de leur fourche qui le feront. Ta tête se vide, alors que dans ce marasme la pluie se met à tomber.

Les villageois courent s’abriter, sans te jeter le moindre regard, tu vas mourir, pas besoin de regarder plus longtemps ton agonie silencieuse. Tu sens peu à peu ta conscience qui s’échappe, rien, la douleur ne te semble plus que loin. Cependant tu n’as pas l’impression d’être totalement seule, rien d’hostile, juste une présence, surement ton esprit qui te joue des tours.

Tu peine à rouvrir tes yeux, tout n’est qu’ombre à ton regard, mais tu n’es plus sur le bucher, tu as l’impression de flotter, comme si un ange était venu te chercher, ou un démon, peu importe. Tu sens lentement que tes yeux se referment alors que tu sens un liquide chaud et âpre se rependre dans ta gorge, tu n’as pas vraiment le de penser à quoi ce soit, même te demander le gout, où même d’où ça vient. Tes yeux se ferment et tout devient noir.

Bats are silent for the night
Les chauves-souris sont silencieuses dans la nuit
Cows turned in as daylight dies
Les vaches sont allées se coucher alors que le jour s'achevait


Ange déchu. Déesse au cheveux de lune. Quand tu as rouvert les yeux, tu as réalisé que la mort ne c’était pas décidé à te retirer de cette terre. Ta vengeance n’en serait que plus belle, plus brulante et indomptable. Ton regard se pose sur cette femme, d’une blancheur immaculée, trempée par la pluie qui commence à ouvrir les lèvres.


« N’aie pas peur »


Un murmure. Un son. Une mélodie à tes oreilles alors qu’elle prononce ces mots. Tu te redresse, comme perdu dans un autre temps, comme si rien de tout ça n’avait le moindre sens, comme si tout n’était qu’un jeu, un sourire se pose sur tes lèvres, alors que tends la main vers elle pour l’aider à se redresser.


« On verra plus tard pour la peur si tu permets ~ »

Ton index indique le village, village qui bientôt ne serait plus que cendre. Tu allais tout réduire en miette, et te nourir de sang à foison comme celle que tu nommeras plus tard te l’apprendra au cours de ta sanglante vengeance.

Tu ne laisseras aucune once de survivants.


But one soul lies anxious wide awake
Mais une âme est là anxieuse et bien éveillée
Fearing all manner of ghouls, hags and wraiths
Craignant toutes sortes de goules, sorcières et fantômes


Nuit d’été. Atmosphère glaciale alors que le lune seule préside le ciel. Toi assise sur le rebord de la fenêtre de ta chambre, tes deux cent ans bien entamés. L’ennui et les tic tac de l’horloge venant tirailler ton esprit avide de sensation forte. Tu n’as pas lâché d’un millimètre Vasilisa depuis votre rencontre, comment faire autrement. Votre lien particulier te force à rester, te pousse à protéger ses arrières, t’indique de suivre la voie qu’elle a choisit. Mais une envie bien particulière te taraude ce soir, différente des autres, parce que ce n’est ni la soif, ni la violence que tu cherches. Non, ce qui t’anime, te dévore c’est l’envie de nouveauté. L’envie de toi-même faire de quelqu’un ton servant. Ton tout premier Servant. Il serait ton premier enfant en quelques sorte.

Tu descends, sortant au dehors alors que Vasilisa est occupée, profitant de la neige sous tes pieds, alors que quelques flocons pointes le bout de leur nez. Tu réprimes un frisson, pas de froid bien sur mais d’impatience face à ce que tu vas faire, face à cette envie impulsive, égoïste et déraisonnée. Tu entres dans un bar, te pose à une table dans un coin, dos au mur, des fois que l’on chercherait à venir te voir par derrière. Tu n’aimes pas te faire surprendre, surement un des griefs du passé qui a du mal à passer.

Tu attends. Sagement. Bien sur tu attires les regards, la curiosité, le mépris, l’envie, la jalousie. Il n’est pas de bon genre d’être une femme seule, une fois à la nuit tombée et surtout dans un bar, à moins d’être une femme de peu de vertue. Mais ta cible est ailleurs. Derrière le bar. Il est beau, jeune et charmant, et c’est lui que tu veux. Il a toujours un sourire pour toi, toujours un compliment, tu ne te lasses pas de le voir jeter un œil dans ta direction, chercher des prétextes presque inutiles pour venir à ta table et te parler.

Tu attendras que le bar se vide, qu’il ne reste que toi. Que lui. Rien d’autre. Vous rejoindriez l’étage du bar, où tu savais sans nul doute qu’il y avait cet appartement et c’est là que tu ferais de lui ton premier « Fils », ton premier « Infant ». Et ça passerait toujours de cette même manière-là. Sans réel raisonnement pré-alable, comme un caprice, telle une pulsion. Tu ne fus pas Vasilisa pour choisir avec soin tes futures proies. Et elle saurait te le reprocher à chaque fois. A sa manière tout du moins.

My dear dolly, Polly shut your eyes
Ma chère poupée Polly ferme les yeux
Lie still, lie silent, utter no cries
Reste là, en silence, ne fais aucun bruit


Les siècles passent. Sans réellement se ressembler, malgré une lassitude qui tends à s’installer dans ton être tiraillé par la haine latente qui n’a jamais cessé de te consumer. Tu as l’aube d’observer la première guerre mondiale, une guerre de plus, toujours moins d’humains, toujours plus de sang.  Il serait inconvenant de spécifier le nombre un peu trop conséquent de tes fils, tous sous ta protection bien trop maternelle et sévère, pas de fille l’horizon, toujours pas, même si parfois l’idée merge dans ton esprit. La seule réelle constante c’est le duo particulier que tu formes avec Vasilisa, jamais séparée, toujours à couvrir les arrières de l’une comme de l’autre une loyauté particulière et unique vous unissant. Personne n’aurait pu le décrire. Personne n’aurait pu le prédire.

Alors que finalement se présente à vous une idée pour le moins alléchante. Une coalition vampirique criminelle, Vasi avait toujours eu ses entrées au près des plus anciens vampires de Russie, sans parler de l’âge avancé de ta créatrice et son efficacité sans égale. Impossible de résister, Impossible de refuser.

Si vous vous demandiez, c’est ainsi que la mafia russe est née. Pâle copie humaine d’une coalition vampirique bien supérieure.

As the monster, brave and bold
Alors que le monstre, courageux et téméraire
Paid in coin of gold
Est payé en pièces d'or



Une Folie. Une Erreur. Tu t’étais toujours demandé ce que ça faisait de fonctionnait tel que la duchesse le faisait, de choisir avec soin une personne à transformer, de sauver une âme condamnée. Alors t’as voulu essayer, en choisissant une fille pour cible pour la première fois de ta vie. T’as pris le temps, installé une confiance, t’as laissé ton cœur être atteint par la douceur de cette humaine, pour la première fois de ton existence. Une humaine malade, d’une douceur sans pareille, et d’une bonté que tu pensais impossible, comme si le néant l’avait oublié sur terre.

Tu n’avais jamais procédé ainsi, tes fils n’étaient le résultat que de caprice mais si tu t’en occupais avec une attention minutieuse et maternelle.

Un jour le temps est venu, de lui tendre la main, de lui offrir une nouvelle chance, ou du moins une nouvelle vie. En lui donnant ton sang, t’as vu la différence, étrangement une chaleur t’as envahi, comme si tu redécouvrais ton cœur endormi depuis des siècles. Tu comprenais le sentiment que pouvait avoir la duchesse, enfin si elle restait ainsi ces moments, tu n’oserais pas lui demander. Tu étais attachée, sincèrement attachée à cette humaine.

Seulement tu devrais le savoir Darya, on ne décide pas des fils du destin.

T’étais dans une autre pièce, préparant le sérum pour lui permettre de profiter à nouveau du soleil en toute sécurité, tu n’avais pas donné d’ordre, excès de confiance peut-être, ou bien cette chaleur venu troublé ton être et ta perception, quand en revenant dans la chambre, tu la trouva debout, devant la fenêtre ouverte, inondant de soleil la petite chambre. Ton cœur tout juste retrouvé se brisa avec une violence des plus lancinante, Tu n’eus pas de mots, pas la force de faire quoi ce soit, que l’humaine disparu dans un tas de cendre. Ta fille. Ta seule et unique fille. Suicidée sous tes yeux impuissant.

Plus Jamais tu n’aurais de fille. Plus jamais tu ne voulais sentir cette immonde chaleur. Plus jamais tu n’envisagerais de fonctionner autrement que tel que tu l’as toujours fait.

Plus Jamais.

He'll chop and slice you
Il va te hacher et te trancher
Cut and dice you
T'entailler et te couper en morceaux



Nous voici au présent, la mafia vampirique russe a pris de l’ampleur, bien plus que tu ne l’aurais pensé au premier abord, Vasi avait clairement sa place, et même toi en tant que seconde tu avais su te mettre en diapason, sans pour autant déroger à ton caractère parfois imprévisble. Vous aviez ouvert une entreprise pharmaceutique un peu après la seconde guerre mondiale, entreprise florissante et reconnue mondialement aujourd’hui, parfaite couverture à vos autres activités. Afin d’étendre la puissance de la mafia tu étais devenue, surement grâce à ton charme désopilant et ta fourberie naturelle, la première interlocutrice dans vos négociations et alliance avec ‘’La Triade’’ la mafia Chinoise.

Mais vous aviez besoin de plus, on vous envoya donc toi et Vasilisa au Japon, à Mihara pour être plus exact, pour créer un premier contact avec une branche bien implanté : Les Yakuza.

Votre valeur n’était plus à prouver. Et ça te laisserais surement le temps de t’amuser un peu non ?



Eat you up whole
Te dévorer toute entière
Eat you whole




Anciens membres - leurs anciennes fiches Darya311

Battle of Destiny

Avatar
The Witcher > Yennefer > Darya Krarmia

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty22/10/2022, 15:32

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Kovalevsky
〉Vasilisa

The oldest and strongest emotion of mankind is fear, and the oldest and strongest kind of fear is fear of the unknown. ─ Lovecraft

32 ans [add mois/année de naissance]
1083 ans
russe
classe sociale
Féminin
essayez donc de lui demander
PDG
187cm
62kg
cheveux blonds décolorés
yeux gris cristallins
sa peau est extrêmement pâle, même pour un vampire
Informations supplémentaires : Métier (couverture) : PDG d'un groupe pharmaceutique
Métier (réel) : Grande ponte de la mafia vampirique russe
》Caractère

Sonne, sonne le pendule de minuit.

Blanche macchabée au sourire carnassier, Vasilisa s'avance dans sa démarche inaudible, agile comme un félin, assurée comme une reine. Pâleur incarnée, née blême aux cheveux d'un blond grisé par la terreur et les pleurs. Même ses yeux perçants ne semblent se détacher de son allure spectrale, soulignés de noir, clairs comme ceux d'un aveugle, teintés parfois d'une lueur ironique, meurtrière ou moqueuse. Toujours menaçants. Toujours à l’affût. Son regard plonge ses interlocuteurs dans un profond malaise -rien ne semble lui échapper, nul secret n'a la carapace assez dure pour passer outre leur fabuleuse perspicacité. Chaque détail est noté, chaque échappatoire est repérée, chaque faiblesse est débusquée. Gracieuse, Vasilisa a la carrure d'une danseuse, une danseuse aux gestes létaux et aux canines meurtrières. La lumière n'est cependant pas le domaine de la créature aux longs crocs : les ombres lui sont plus favorables, cachant ses traits fins, son visage dur et son regard de prédateur.

Tourne, tourne les souvenirs.

Les yeux la suivent, elle et son port altier, son expression impitoyable et sa prestance au goût cendreux. Sombre personnage aux couleurs rares, rehaussé par le carmin de ses lèvres et l'éclat effrayant de ses yeux, Vasilisa est semblable à une statue, beauté froide et terrible auquel nul ne souhaiterait se frotter. Reine des glaces au physique lunaire, intemporel, le vampire évolue parmi ses pairs, précise et dangereuse, habillée de façon élégante, l'ombre d'un chapeau couvrant parfois ses traits, mais non son sourire s'étirant souvent sur un rictus inquiétant. Duchesse mortifère, elle s'élève parmi les ombres, et qui sait quels sombres desseins elle peut poursuivre...

Goutte, goutte le sang.

Loup parmi les agneaux, elle se terre, observe et frappe. Son esprit stratège fut l'objet de bien des récits d'autrefois, son vice alimentant les pires cauchemars de ses ennemis. Impérieuse et impériale, Vasilisa règne d'une main d'acier sur son empire sanglant et bien téméraire sera celui à se mettre sciemment sur son chemin déjà couvert de cendres. Vasilisa est de ces monstres à la colère glaciale et glaçante, qui vous mordra jusqu'aux os et vous fera supplier pour sa clémence, un peu de répit ou la fin de votre vie. Parfaite représentation de tout ce qui aurait pu mal tourné chez ses comparses à longues dents, elle traverse les siècles de son pas agile, détruisant sur son chemin tout ce qui pourrait lui nuire d'un mot, d'un geste ou d'un regard particulièrement équivoque.

Sombre, sombre dans les abysses.

Mère d'innombrables, dirigeante de plus encore, elle porte le poids des années comme une couronne sur le sommet de sa chevelure d'ivoire. Elle connait la portée des mots bien choisis et plus encore des menaces bien dosées. Avec elle, rien n'est laissé au hasard, tout est maîtrisé, contrôlé, calculé. Vasilisa a horreur du chaos désorganisé et de la négligence. C'est un monstre, certes, mais un monstre minutieux.
》Histoire

968 ─ frontière entre l'Empire byzantin et la Rus' de Kiev

─ Tiens, tiens, fait la dernière voix qu'elle souhaitait entendre lors de ses ultimes instants. Qui aurait cru que je te retrouverai ici, zolatka. Le monde est curieux, n'est-ce pas ? lance Alexeï avec un enjouement odieux. On pourrait presque parler de destin.

Ælia sent une larme d'impuissance rouler au coin de son œil. Elle ne peut pas parler. Elle ne peut pas voir. Ses yeux sont embués par la fumée des incendies. Elle ferme ses paupières douloureuses, gouttant son propre sang. Elle veut juste que ça se termine. L'obscurité semble si confortable... Le bruit d'un coup suivit d'une vive douleur au bras ancre son esprit à la réalité.

─ Déjà morte, ma douce ? Sa voix roule contre elle, caressante, alors qu'il se saisit de ses cheveux pour la redresser à son niveau. Elle ouvre ses yeux argentés, humides de douleur, d'indignation et de haine. Accroupi près d'elle, Alexeï sourit. Je préfère ça. Tu ne pensais tout de même pas que j'allais te laisser partir si facilement, n'est-ce pas ? Il lui saisit doucement la mâchoire de sa seconde main, la forçant à le regarder. Leur regard se croise. Elle ouvre la bouche. Qu'as-tu dis ? Il se penche davantage vers elle, une curieuse lueur au fond de son regard bleu.

─ ... pas comme toi... pas devenir... comme toi...

Elle tousse, sa gorge n'est plus qu'un amas de chair inutile. Trop de fumée, trop de cendres. Trop d'horreurs. Elle se retrouve brutalement projeter au sol, sa vision se fait plus vive. Le ciel gris. La fumée, partout. La terre brûlée, les corps, les maisons laissées pour mortes après avoir été pillées. Nouvelle larme alors que sa tête s'affaisse sur le côté, vite rattrapée par la main d'Alexeï, douloureuse. Ses ongles écorchent sa peau.

─ Tu vas mourir, idiote ! Ce n'est pas le moment de faire un caprice.

Sa vision vacille. Ses oreilles bourdonnent. Elle a si mal qu'elle ne sent plus rien. Plus rien ne compte. Les odeurs s'estompent. La voix d'Alexeï, furieuse, s'éloigne. Retrouverait-elle Dasha, là où elle irait ? C'était tout ce qu'elle souhaitait... Retrouver sa fille.

Quelque chose de glacé longe sa trachée. Elle le sent à peine. Un instant, elle voit Alexeï s'affairer autour d'elle. Elle ne l'avait jamais vu aussi paniqué. Presque... Désespéré ? Impossible, Alexeï n'aimait que lui. Elle sombra dans les abysses de la conscience avec un soulagement immense. C'était enfin terminé.

• • •

La douleur se dispute à la soif. Ælia a mal, si mal. Sa gorge la brûle. Tout le reste a été oublié. Elle a mal, si mal, si soif, si soif. Il fallait qu'elle bouge. Elle ouvre les yeux. Le monde lui semble plus vif. Elle n'en a que faire. Boire. Elle doit boire. Planter ses dents, arracher la chair de ses crocs. Ses crocs ? Son instinct fait disparaître l’interrogation. Plus tard les questions. Boire, avant tout. Boire pour survivre. Boire pour... Boire pour quoi ? Avant qu'elle ne puisse pousser davantage l'introspection, un corps tombe devant elle, bien vivant. Elle ne voit rien d'autre que la veine qui palpite, affolée, à son cou. Elle bondit sur elle, immobilise sa proie. Elle n'a rien besoin d'autre. Juste de boire. Plantetescrocsdéchirelachairarrachelapeau.

Le sang se mêle aux larmes lorsque, des minutes plus tard, l'homme rend l'âme. Elle le sent s'éteindre entre ses bras, s'affaisser, mourir. Elle n'avait plus soif. Elle était devenue un monstre. Ses yeux écarlates croisent le regard d'Alexeï. Elle essaye désespérément d'y déceler du dégoût, de la moquerie, de la haine. Elle n'y trouve que de la fierté et autre chose peut-être, quelque chose de bien trop doux pour se trouver ici.

─ Ça va aller. Tu es avec moi maintenant. Tu resteras à mes côtés.  

Pour toujours, disaient ses yeux. Une nouvelle larme roule sur la joue d'Ælia alors qu'elle fixe docilement l'assassin de son enfant.


1036 ─ Cour vampirique de Novgorod (Rus' de Kiev)

─ ... et par autorité conférée par le grand-prince de Kiev, Iaroslav Vladimirovitch et le Conseil vampirique de Novgorod, nous déclarons par la présente Alexeï de Kiev coupable de crimes contre l'état, notamment pour son implication dans les guerres civiles de 1015 à 1019, les meurtres répétés de civils humains... Le vieux vampire qui trônait au milieu de la salle les scrutait du haut de son siège, imposant, inaccessible. Il darda son regard froid sur l'accusé, qui lui retourna un sourire pointu. Il l'ignora.

Ælia penche légèrement la tête sur le côté, les yeux vides. Elle capte un instant ceux de son maître, attendant une instruction de sa part. Elle détestait les vieux vampires qui se permettaient de décider pour tous les autres. Sur un geste de main de son créateur, elle lui sauterait à la gorge, et c'en serait terminé une bonne fois pour toute. Alexeï hausse une épaule désinvolte. Il ne peuvent rien me faire de bien terrible, de toute façon avait-il déclaré plus tôt. Pas que son sort intéresse particulièrement Ælia : sa haine envers lui ne l'avait jamais quitté... Mais c'était tout ce qu'il lui restait. Il y avait veillé, après tout.

─ ... trahison envers la Cour vampirique de Kiev ainsi que transformations abusives clandestines. Au vue des crimes perpétrés sur le territoire de la Rus', nous déclarons Alexeï de Kiev banni pour les cinq prochains siècles.

Le concerné fit une petite grimace moqueuse. Tu voies, semblaient dire ses yeux. Le vieux vampire qui les observait jusqu'alors interrompit le juge en se redressant dans un raclement de bois. Le silence se fit douloureux dans la salle. Ælia se crispa, sur le qui-vive. Même Alexeï semblait surpris. Le vieux vampire fronça le nez dans une grimace de dégoût.

─ Sais-tu pourquoi la vieille génération est également la plus sage et la plus puissante, vampire ? gronda l'homme de sa voix grave, roulant dans les moindre recoin de la salle. Son regard glacial épingla ses interlocuteurs. Parce que ceux qui ne savaient pas se taire sont morts depuis longtemps. Nous y avons veillé.

Le silence était assourdissant. Alexeï était étrangement immobile. Ælia, après tant d'années à ses côtés, reconnue la peur. Elle la savoura un instant, oubliant de l'éprouver pour elle-même.

─ Qu'on lui retire ses Servants. Des murmures éclatèrent. Toi, lança-t-il en désignant Ælia. Tu viens avec moi.

L'ordre était direct, mais ce n'était pas celui de son maître. La vampire coula son regard argenté sur ce dernier, toujours d'une immobilité dérangeante. Il ne dit rien, malgré la colère pure qui couvait dans son regard. Ælia haussa les sourcils.

─ Oui, se contenta-t-elle de déclarer en emboîtant le pas au vieux vampire, sans un regard en arrière.


1315 ─ village russe

Les flammes ravivaient une partie sombre de la mémoire pourtant bien ancienne de Vasilisa. Lorsqu'elle s'était libéré du siècle de docilité imposée par Alexeï, elle prit un nouveau nom et disparut. Il était plus difficile de se débarrasser de ses souvenirs. Le regard sombre, elle observa les villageois furibonds attacher une jeune prétendue sorcière à un poteau de bois. Un bûcher. C'était la nouvelle mode de ce siècle. On brûlait les femmes. Les humains étaient des imbéciles et Vasilisa en avait la preuve chaque jour de sa longue vie. Elle l'écouta les maudire, elle, Darya Krarmia, de toute son âme, de toute sa haine. Peut-être est-ce qui a déclenché le déclic, tant de temps après avoir promis de ne jamais commettre le même pêché qu'Alexeï : emprisonner quelqu'un d'autre dans l'éternité.

Ou peut-être était-ce son nom, qui sonnait doucement aux oreilles de la vampire. Darya, Dara, Dasha. Sa tête se balança au rythme des souvenirs enfermés depuis longtemps dans une marre sombre et inhospitalière de son esprit. La pluie tombait doucement, mouillait son visage inexpressif. Les villageois s'en allèrent, convaincu que leur sombre méfait était nécessaire, et que tous les tords étaient désormais redressés. Vasilisa plissa les lèvres. Avant même de remarquer ce qu'elle faisait, la jeune Darya se retrouva dans ses bras. Les flammes avaient déjà eu le temps de lécher sa peau. La vampire la sentit s'éteindre dans ses bras, comme une impression de déjà-vu. Encore.

Elle ne la laissa pas sombrer.
Pas cette fois.

─ N'aie pas peur, se contenta-elle sobrement de dire lorsque la nouveau né ouvrit pour la première fois ses yeux écarlates. Je ne t'abandonnerais pas, ajoutait son regard.

Elle fut spectatrice silencieuse et impassible du massacre qui suivit.


1653 ─ Cour vampirique de France

─ Duchesse.

Le serviteur s'inclina respectueusement au seuil de la pièce plongée dans l'obscurité. Deux pupilles rougeâtres se fixent sur lui, prédatrices. Nulle colère dans ce regard, mais il suffit à faire reculer le jeune homme qui recomposa rapidement sa posture.

─ J'espère que c'est important, ronronna Vasilisa avec une douceur feinte, ses yeux pareils à des flammes consumantes.

─ Une lettre de Moscou est arrivée à votre attention dans l'après-midi. Nous ne voulions pas vous réveiller.

Ses yeux miroitèrent un instant encore avant de s'éteindre, comme des bougies qu'on aurait soufflé. La vieille vampire s'avança dans la pièce, la lueur de la lune éclairant sa peau de porcelaine. Elle se saisit de l'enveloppe tendue par le jeune page, qui s'empressa de prendre congé. Les humains des nobles vampires français étaient, décida-t-elle, bien mal dressés. Elle avait passé du bon temps en leur compagnie, mais il était temps de rentrer. Elle replia avec soin la lettre, songeuse.

Quelque soit l'endroit où elle se trouvait ou le temps qui passait, sa contrée natale savait toujours la retrouver. Et réciproquement.


1916 ─ Moscou

─ Messieurs, il semblerait que nous ayons un accord déclare-t-elle, un sourire dans la voix et une menace dans les yeux.

Darya, fidèle Darya, surveillait les hommes avec soin. Lorsque l'un d'eux croisait son regard, elle lui adressait un sourire charmeur, ce qui avait tôt fait de le faire détourner la tête. Les affaires avaient été florissantes, plus encore avec la guerre qui battait de son plein en Europe. Chaque occasion était bonne à prendre -et c'était lorsque les humains mouraient en masse que les vampires étaient les plus heureux. Le Conseil vampirique de Moscou comptait sur Vasilisa pour étendre leur influence dans les recoins les plus ténébreux et clandestins. Elle était douée pour ça, et se satisfaisait de la protection de ses pairs plus âgés. On comptait sur sa finesse et sur son don à inspirer la peur. Le cadavre qui gisait gorge béante sur la table en était sans doute témoin. Le sang gouttait dans le silence blême. Vasilisa pencha la tête sur le côté, son désagréable sourire disparaissant pour ne laisser plus que place à son regard glacé.

─ Nous avons un accord.

Et c'est ainsi que se déroula la première transaction de la toute nouvelle mafia russe vampirique, avec la bénédiction des hautes pontes de Moscou.


2019 ─ Siège de la multinationale pharmaceutique Solntse

Clac, clac, clac, font les ongles de Vasilisa sur son bureau d'ébène. Elle fixe le mail, impassible. Ses yeux sont las. Ce n'est pas une bonne époque pour les vampires, à n'en pas douter. Des règles avaient été édictées. Les vieux vampires s'étaient presque tous soumis. Les humains leur faisaient plus peur qu'ils ne l'avouaient.

Clac, clac, clac. Son nez se fronce légèrement. "Faire profil bas". Vasilisa n'aimait pas cette expression. Elle avait trop subi, trop sacrifié pour se laisser faire. Elle s'était promis de ne plus jamais se soumettre. Les vieux vampires ne s'inquiétaient pas. Ils pensaient que ce ne serait qu'une phase des humains, qu'il fallait attendre que la surprise et la peur passe. Qu'ils s’habitueraient. Ce qu'ils ne comprenaient pas, c'est que la peur ne disparaîtrait jamais : ils avaient trop fait, au cours du dernier siècle, pour que cela arrive. Un jour, ils décideraient que le monde serait mieux sans vampires. Vasilisa n'attendra pas son exécution pour agir.

Clacl, clac... Le téléphone sonne.

─ Vasi ? la voix de Darya était plaisante dans le combiné, la vieille vampire s'y abandonna un instant. Ça bouge du côté du Japon. J'ai une touche avec les Yakuzas. Tu veux venir t'amuser un peu ?

Ce n'était pas pour rien que Darya était, malgré ses 732 ans d'existence, toujours sa fille préférée.

Avatar
Witch hunts > Aradia > Vasilisa Kovalevsky

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty22/10/2022, 15:38

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Rhys Evans
〉Clarence

| The street's a liar | I'm gonna lure you into the dark | My cold desire | To hear the boom, boom, boom of your heart | The danger is I'm dangerous | And I might just tear you apart |

18 ans [add mois/année de naissance]
138 ans
anglais
classe sociale
homme
homosexuel
serveur
168cm
55kg
cheveux blonds
yeux bleus
Informations supplémentaires : Des taches de rousseur sur tout le corps, souvenirs d'une époque où le soleil pouvait encore toucher sa peau.
》Caractère
Clarence est bien des choses, mais Clarence n'est pourtant pas bien compliqué. Son visage d'ange ne laisse rien présager de la personnalité immonde qui se cache derrière, que ce soit avec son sarcasme ou son humour noir, qui saura peut-être trouver bon public, ou avec ses manières quelque peu désagréables, son manque de bonne volonté, sa mauvaise foi, sa paresse légendaire et son manque de tact. Pourtant, ce n’est pas ce qui frappe en premier chez Clarence, mais plutôt son arrogance digne de l’adolescent qu’il semble être resté au cours de sa longue existence passée en prison. À l’entendre, trop souvent on se demanderait s’il a réellement 138 ans et pourtant, c’est bien le cas. Mais sa sortie de prison, comme une renaissance, lui a redonné toute la fougue qu’il avait perdu, toute cette envie de vivre, à pleine vitesse, sans jamais se limiter. Guidé par ses envies, sa passion, apprenant difficilement de ses erreurs, sauf les plus graves, il a pourtant un certain charme dans tout ça. Parce qu’un être uniquement guidé par sa passion saura détester autant qu’il saura aimer. Peut-être n’est-il pas toujours aimable, mais il sait bien rendre à ceux et celles qu’il porte dans son coeur.
Sa relation avec les humains n’est pas des plus sages cependant, car à son compte les meurtres ne se calculent plus, bien qu’il n’ait été condamné que pour quatre d’entre eux. Manquant d’égard pour la vie humaine, on lui reprochera certainement un jour son manque de compassion pour ceux qu’il ne connaît pas personnellement, mais il n’est pas complètement froid aux humains. Il aime, certes, s’amuser avec eux parfois, bien souvent boire un peu de sang sans causer la mort, mais aussi simplement se faire passer pour l’un d’entre eux et profiter de leur chaleur quelques instants.

Trop d’années passées en solitaire, enfermé et sans interactions, aujourd’hui Clarence ne supporte plus aussi bien d’être seul. Lui qui en rêvait autrefois, lorsqu’il était humain et si jeune, aujourd’hui il préfère sortir pour s’amuser comme s’il était normal, il préfère rencontrer des gens - qu’il n’assassinera pas - pour se sentir vivant. Ça n’est pas si différent d’avant, puisque Clarence a toujours eu cette carence en attention, ce besoin qu’on le regarde, qu’on s’attarde sur lui et, surtout, qu’on ne lui dise jamais non.

Un côté séducteur, voire manipulateur, il sait parfois se servir de son influence sur les humains, mais préfère encore les charmer de lui-même, question d’honneur. Il s’amuse comme il peut, ayant encore ce fond d’inconscience, d’insouciance qui faisait son charme autrefois. Son coeur, pourtant, est encore vide, habité par ce trou béant qu’a laissé Dorian en lui.

Si vous n’avez pas peur de quelques engueulades sans fond ni ressentiment, de s’échauffer pour un rien au sujet de tout et n’importe quoi avec un adulescent, si le sarcasme vous amuse et qu’au final une personne qui sait mordre dans la vie à pleine dents, c’est ce qui vous charme, alors Clarence saura gagner votre coeur. Parce que, malgré tout, il sait s’amuser - à sa manière - et c’est quelqu’un de fidèle, fier et honnête. Sauf lorsqu’il dit que ses intentions sont bonnes, évidemment.
》Histoire
1. HOW LIFE USED TO BE
1881 - 1899

« Clarence ! Could you stop daydreaming and help me with this ?
- ... Yes, father. I'm sorry.
- That bread isn't gonna cut itself, come on ! »

Dire oui, c'était une chose, mais le faire avec volonté et le sourire en plus ? Il ne fallait pas non plus trop en demander. Son père s’attendait toujours à ce qu’il soit enthousiaste à l’idée de travailler dans la boulangerie familiale, mais au fil des années et plus Clarence vieillissait, plus il devenait évident qu’il ne serait jamais à la hauteur des attentes de son père. À vrai dire, il aurait dû se compter chanceux et jusqu’à récemment, il avait accepté ce rôle d’héritier, cette petite boutique qui serait un jour sienne et les clients réguliers qui apporteraient du pain sur sa table et un toit sur sa tête. Pourtant, les choses étaient différentes depuis peu. Il l’avait rencontré. Lui. Lui qui hantait ses pensées de jeune apprenti boulanger, lui à qui il pensait jour et nuit et dont les mystères étaient nombreux et inusités. D’abord il l’avait rencontré un soir, une nuit même, alors qu’il rentrait tard après avoir nettoyé la boutique en solitaire. Il devait marcher de longues minutes en solitaire dans les rues sombres de Londres, alors que tous dormaient il l’avait croisé et sans trop savoir pourquoi, sans trop comprendre, il était allé vers lui. Ce qu’il ignorait, c’est qu’il était très influençable, petit humain qu’il était encore à cette époque. Mais cette nuit là, c’est le vampire qui s’était fait prendre à son propre jeu. Parce qu’au moment où il avait cru pouvoir planter ses crocs dans la chaude nuque du jeune homme, il avait hésité en croisant son regard. Comme si l’idée de tuer une chose encore si jeune et jolie l’ennuyait au plus haut point. He was a killer, not a monster.
Clarence l’avait revu, plusieurs nuits il l’avait croisé sur son chemin, s’arrêtant toujours pour parler un peu avec lui, alors que l’inconnu - prénommé Dorian - hantait un peu plus chaque jour les pensées du blond. Il était fascinant, ensorcelant même, comme si quelque chose chez lui venait d’ailleurs et c’était assez pour envoûter le jeune homme.

Lorsque son père l’engueulait, dans l’arrière boutique de la boulangerie, c’était là où ses pensées voguaient, pour oublier ce quotidien qu’il n’aimait pas, cette vie à laquelle il était condamné. Du moins, c’est ce qu’il pensait à l’époque, loin encore de se douter que toute son existence allait changer du jour au lendemain maintenant que Dorian était dans sa vie.

Comment aurait-il pu se douter, après tout il n’était encore qu’un jeune adulte, son dix-huitième anniversaire approchant à grands pas et tout ce qu’il avait toujours connu c’était ça. Sa famille, ses quelques amis, les rues de Londres, la boulangerie. Son père, sévère, mais avec le coeur au bon endroit, sa mère aimante et dévouée à leur petite famille, ainsi que sa jeune soeur. Il ne pouvait imaginer qu’un jour sa vie serait autre chose que cette monotonie répétitive, et encore moins imaginer que Dorian, qu’il ne pouvait s’empêcher de vouloir voir toutes les nuits venues, ferait un jour de lui un être éternel. Et un meurtrier. Et un prisonnier. L’idée même qu’il oublierait un jour le goût du pain - qu’il ne pouvait plus supporter à force d’en vivre - lui paraîtrait folle, tout comme celle qu’il serait, dans un futur proche, familier avec le goût du sang.


2. DORIAN
1899

« So… How old are you, for real ?
- And that’s the first question that comes to your mind ?
- Well it’s a valid one, isn’t it ?
- Mh. I guess it is, even though at some point age doesn’t make much sense anymore… »

Il avait tout de même fini par répondre à la question du plus jeune. Dorian était âgé de bientôt trois-cent ans et pourtant, son corps avait encore l’apparence de celui du jeune homme fin vingtaine qu’il avait autrefois été. À force de se voir régulièrement, Clarence avait fini par apprendre le secret de Dorian et, contrairement à ce que ce dernier aurait imaginé, l’humain n’avait pas fui. Était-ce à cause de l’influence que le vampire avait sur lui, ou à cause de cette attraction qui grandissait entre eux ? Encore aujourd’hui, Clarence ignorait la réponse à cette question. Ce qu’il savait, en revanche, c’est que ces instants étaient les derniers dont il se souvenait en tant qu’humain.
Cette vie n’était pas la sienne. Il le savait, il l’avait souvent dit et se plaignait de celle-ci à son ami immortel, lui avouant rêver trop souvent de pouvoir explorer le monde, de pouvoir apprendre plus de choses que comment on prépare le pain et les brioches, bref il rêvait d’aventure et Dorian était prêt à lui offrir cela et bien plus. Il voulait lui offrir toute une vie d’éternité, à ses côtés c’était la promesse bien entendu. Parce qu’ils ne se mentaient plus vraiment désormais, ils ne se voilaient plus la face. Ils s’étaient trouvé et c’était pas sans raison si ce soir là, Dorian avait résisté à l’envie d’assassiner Clarence de sang froid.
Pour le jeune homme, sacrifier de pouvoir admirer le jour de ses grands yeux bleus ne lui fit aucun mal, il n’y songea pas à deux fois, ni à sa famille, à ce qu’ils penseraient, ce qu’ils ressentiraient en découvrant sa disparition. Du jour au lendemain, Clarence s’était volatilisé. Du jour au lendemain, il avait choisi la nuit et dit adieu au jour.

C’est tout juste après ses dix-huit ans que Dorian l’avait transformé, faisant de lui son servant. Ce terme ne plaisait qu’à moitié au blond dont la soumission qu’il sous-entendait hérissait un peu les poils, mais Dorian ne l’avait jamais traité comme autre chose que son égal, son ami, son amant. Désormais, son apprenti, encore si jeune et innocent face à toute cette nouveauté et cette soif de sang incontrôlée.

Dès le début, dès sa première nuit en tant que vampire, Clarence montra que bien que la soif soit nouvelle, son âme n’avait jamais vraiment été celle d’un humain. Certes, c’était une chose de ne pas fuir en apprenant que Dorian était un vampire, un monstre, un tueur sanguinaire, mais en devenir un lui-même était tout autre chose. Mais il avait choisi cela. Il avait choisi en sachant très bien tout ce que ça impliquerait et à l’époque, tuer pour un vampire n’était que normalité. La plupart des vampires tuaient, sans regard pour la vie humaine et c’est exactement ce que Clarence fit. Un si doux visage, traits figés à ses dix-huit années, une faim immense, de sang tout comme de connaissance et de liberté, et un goût certain pour le dramatique. L’idée que tuer n’était pas nécessaire ne l’avait jamais effleuré, et avec un maître comme Dorian pour lui montrer le chemin, ça n’était guère étonnant.

Il ne revint jamais sur sa décision, ne regretta jamais d’avoir, cette nuit là, demandé à ce que Dorian le transforme en l’un des siens. Il était amoureux, de lui et de cette nouveauté, de cette chance à une autre vie. Il ne se refusa cependant pas à suivre, de loin, le bien être de ses parents et de sa soeur, parce que malgré son détachement grandissant avec sa nature humaine et eux, il appréciait l’idée qu’ils arrivent à trouver bonheur dans cette petite vie qui, lui, ne l’avait jamais satisfait.


3. IT FEELS SO GOOD BEING BAD
1899 - 1920

« Seriously ?
- Mmh ?
- You are unbelievable.
- What ? Don’t act as if you never killed a child before. »

Dorian aurait aimé le contredire, juste pour avoir raison et faire taire l’arrogance de son jeune amant, mais clairement il ne pouvait nier ce fait. Au fil des années, le jeune servant avait rapidement grandi en terme d’appétit, de soif de violence et de cruauté. Malgré son ton de pseudo-reproches, c’était loin de déplaire à Dorian qui en était même assez fier. Son petit protégé qui suivait son terrible exemple, sans la moindre haine pour les humains il n’en avait pas besoin ; C’était le simpl plaisir d’avoir ce pouvoir de vie ou de mort sur eux, ce plaisir d’être prédateur qui animait ses gestes.
Le vampire et son servant vivaient cette vie depuis quelques années déjà, ayant d’abord pris plaisir à chasser dans Londres, puis ailleurs, dans des villages, terroriser les pauvres habitants innocents, les laissant avec le désir de se tourner vers leur Dieu qui semblait vraisemblement ne pas exister puisqu’il laissait les vampires causer toutes ces horreurs.

Clarence, bien qu’il gardait ce doux physique qu’il avait à ses dix-huit ans, grandissait à l’opposé de cette image. Même Dorian, parfois, s’avouait avoir créé un monstre, mais cette pensée le faisait vaguement sourire. Ils faisaient une bien étrange paire, avec deux personnalités fortes, l’arrogance de Clarence faisant face à la mauvaise foi monumentale de Dorian, tous les deux aimant un peu trop avoir raison et être en charge de tout, mais bien entendu c’était souvent le plus jeune qui laissait pencher la balance pour suivre sans faire d’histoires. Enfin, ils avaient suffisamment en commun pour que leur relation persiste au fil des années et qu’ils y trouvent tous deux leur compte. Après tout, ce n’était pas rien qui les unissait, au-delà du lien vampire servant, ils étaient surtout, encore, amoureux comme au tout début et dévoués l’un à l’autre.

Durant longtemps, Clarence vécu en se disant que la vie, sans Dorian, serait certainement sans saveur. Que tuer, sans Dorian, n’aurait pas le même goût, que même le sang deviendrait fade et que plus rien n’aurait de sens s’ils étaient séparés. Leur relation tenait du malsain, fusionnelle dans la pire des manières et ce n’était pas que le jeune servant. Pour le vampire les choses n’étaient pas bien différentes, car Clarence avait apporté bien plus à sa vie que qui que ce soit avant lui. L’éternité, disait-il souvent, pouvait être bien cruelle et fade. Mais à deux, ils la rendaient douce et agréable.


4. NINETY YEARS
1920 - 2010

« I’m bored !
- Shut up.
- Or what ? You’re gonna put me in a cell and starve me ? Haha.
- You killed a family. You should die rather than be in prison you monster. »

Tout le sarcasme et le cynisme de Clarence n’allaient pas le sortir de là. Toute la mauvaise humeur du monde n’allaient pas aider à rendre cette pseudo-éternité plus supportable. Son seul plaisir désormais se résumait à embêter les gardes de la prison où il était enfermé, pour se désennuyer il attirait leur attention comme un enfant turbulent en classe, essayant différentes techniques, parfois il provoquait leur colère en lançant quelques répliques obscènes, quelques envies de violence dites à voix haute, parfois le jeu consistait à se plaindre jusqu’à avoir un semblant de conversation, tenter de séduire des pas dans le couloir, juste pour se sentir un minimum en vie. C’était le début de son emprisonnement et bien que la faim se faisait sentir il avait encore l’énergie de faire tout cela.

Il s’était fait attraper. Lui et Dorian vivaient cette vie au rythme des meurtres et des bains de sang depuis tant d’années qu’ils se croyaient, pendant un instant, inatteignables, invincibles et libres. Mais les choses changeaient rapidement, bien qu’eux ne vieillissaient pas, ne changeaient pas, le monde évoluait autour d’eux et bien vite, une loi passée au Japon s’était propagée partout dans le monde ou du moins, jusqu’à eux. Dorian croyait sincèrement qu’en étant simplement plus prudents, ils ne risqueraient rien, pourtant ce qui devait arriver arriva. Toute bonne chose a une fin, dit-on, et c’était bien vrai pour eux malheureusement. Enfin, pour Clarence plutôt.
C’était une petite famille comme bien d’autres avant, Un homme bien banal, sa femme dont ils n’avaient même pas pu boire le sang avant de lui briser la nuque, puis, à l’étage, un pauvre petit terrorisé qui tentait de protéger le bambin. Un, deux, trois, quatre. Ce sont les meurtres desquels il avait été accusé et jugé, pris sur le fait par des professionnels, qui, pourtant, avaient laissé s’échapper Dorian. Ce fut la dernière fois que Clarence le vit, fuyant la scène de crime pour ne jamais revenir. Clarence n’avait pas eu cette chance et on l’avait emprisonné pour cela. Malgré tout il pouvait se compter chanceux, lui avait-on bien souvent rappelé, après tout il avait été enfermé et non exécuté. Ces foutus vampires qui espéraient rendre le monde plus paisible, arrêter les tueries, la peur, la haine. Clarence les maudissait, ces traîtres qui choisissaient de faire des compromis et d’enfermer leurs semblables…

Les premières années passèrent avec une lenteur incalculable. Chaque jour, la faim devenait un peu plus insupportable et bien vite, les répliques qu’il balançait aux gardes pour s’amuser, s’occuper, devenaient des plaintes, des supplications, des excuses et des râles. L’emprisonnement avait peu à peu atténué sa personnalité bruyante et ses sarcasmes, son arrogance, sa fougue et son manque de respect furent lentement remplacés par une fatigue constante. Une grande part de sa vie en prison n’est que brouillard dans sa mémoire, tout ce temps passé à dormir ou à n’être qu’à demi-éveillé, fixant les quatre murs de sa cellule en se demandant s’il n’aurait pas préféré l’exécution.

Dans tout cela, entre la famine et la fatigue constante, l’ennui et la solitude, il y avait en plus le vide dans son coeur. Il revoyait ces derniers instants passés en compagnie de Dorian, dans ses nombreux rêves qui agrémentaient désormais son quotidien. Il repensait à tous ces moments passés ensembles, aux mots doux, prononcés à voix basse, même aux engueulades, à ces moments où il l’avait détesté comme un enfant ingrat durant une minute avant que son coeur ne lui rappelle qu’il l’aimait trop pour le haïr. Et maintenant il n’était plus là. Il avait fui, c’est vrai. Mais dans ses rêves délusoires, il était encore là, parfois.


5. FREE
2010 - 2019

« It’s cold.
- You’d rather starve ?
- No… »

La poche de sang dans les mains, la dernière avant sa libération, Clarence se permettait une tentative à retrouver un peu de son horrible personnalité, semblant s’être oublié pendant bien, bien des années. Pourtant, rappelé à l’ordre il préférait se taire et boire en silence, de peur d’être enfermé à nouveau si près d’être un homme libre. Il avait rêvé de ce jour, n’y croyant plus vers la fin et la première poche de sang avait été aussi délicieuse que la première fois qu’il avait bu. Durant son emprisonnement, il avait parfois pu lire le journal pour s’informer, mais bien vite la fatigue avait pris le dessus et désormais, tout près de la liberté, il découvrait dans les journaux ce que le monde était devenu pendant son long sommeil. Les mots qu’il lisait sur ces bouts de papiers ne pouvaient en rien le préparer à ce qui l’attendait à l’extérieur.

Le monde n’était pas seulement différent. C’était presqu’un autre monde. Livré à lui-même, un vide insoutenable à l’intérieur et l’impression de n’appartenir à rien, Clarence s’était tourné vers quelque chose qui lui avait manqué et qui était devenu plus qu’accessible désormais : la connaissance. Il devait s’instruire sur ce nouveau monde, reprendre contact avec la réalité et redécouvrir comment vivre normalement. Rien de facile dans tout ça, pourtant il n’avait pas le choix. Ce nouveau monde qui l’accueillait était celui dans lequel il devait vivre. Celui dans lequel il vivrait l’éternité.

Concernant sa soif, Clarence resta sage. Il resta sage… trois ans. Trois longues années à se nourrir d’humains sans les tuer, de poches de sang, de n’importe quoi sauf de sa soif de tuer. Ça n’avait pas le même goût, certes, mais sa liberté en valait le coup. C’est ce qu’il s’était dit, durant tout ce temps, mais un soir il avait craqué. Chassez le naturel et il revient au galop. C’était un garçon un peu trop beau, qu’il avait charmé un peu trop facilement. Pas qu’il ait eu envie de lui faire mal, au contraire, mais son sang pulsait si vite dans ses veines qu’il n’avait pas résisté à l’envie d’y planter ses crocs. L’humain s’était débattu, grave erreur rien de mieux pour faire renaître cette combativité et ce désir d’imposer sa volonté chez Clarence qui l’avait maintenu en place et avant qu’il n’y pense à deux fois, il se retrouvait assis au bord du lit, frémissant encore sous cette sensation chaude et si familière, cette satisfaction de se retrouver après toutes ces années.

« Don’t look at me like that. I can’t help it.. »

S’adresser à un corps inanimé, bien entendu sans obtenir de réponse et un long soupir traversa ses lèvres, se maudissant dans un bref râle d’avoir cédé, parce que maintenant il devait masquer ce crime et fuir, surtout. Est-ce que ça en avait valu la peine ? Oui. Est-ce qu’il recommencerait ? La question ne se posait même pas.
Parce que quelques jours après, il était dans une autre ville, ayant choisi de devenir nomade, passant à merveille pour un jeune étudiant étranger partout où il allait, inaperçu dans une foule et que ses instincts reprenaient rapidement le dessus. Les choses étaient différentes, il devait faire plus attention, il devait être plus intelligent, moins fougueux et moins inconscient pour ne pas se faire prendre à nouveau, mais il pouvait bien faire tout cela ne serait-ce que pour goûter à nouveau le plaisir d’enlever la vie.

C’était son nouveau mode de vie. Ce nouveau monde l’avait accueilli, difficilement, avec beaucoup d’efforts, mais il s’était fait une place. Il avait exploré, visité, voyagé, puis avait trouvé à nouveau sa place au Japon. Arrivé récemment, il avait déjà commis quelques méfaits, mais il savait se couvrir maintenant, et surtout se contenir contrairement à avant. Il ne tuait pas chaque humain qui croisait son chemin, ne cédant qu’à quelques unes de ses envies. Juste assez pour se sentir encore vivant.

trads:

Avatar
Yuri on ice > Yuri Plisetski > Clarence R. Evans

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty23/10/2022, 19:22

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Zhǔyì
〉Shēnyuān

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.

31 ans [add mois/année de naissance]
669 ans
homme
classe sociale
genre
sexualité
gérant d’établissements plus ou moins légaux
191cm
80kg
cheveux noirs
yeux gris / verts
Informations supplémentaires : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Eu nisl nunc mi ipsum faucibus. Duis tristique sollicitudin nibh sit amet commodo nulla facilisi. Eu mi bibendum neque egestas congue quisque egestas.
》Caractère

Hédonisme [nom masculin] : Doctrine philosophique qui considère le plaisir comme un bien essentiel, but de l'existence, et qui fait de sa recherche le mobile principal de l'activité humaine; p. ext., tendance à rechercher le maximum de satisfactions.

Quoi de mieux qu’une définition littéraire pour présenter le cas qu’est Shēnyuān Zhǔyì ? Et bien, vous voici servis messieurs dames. Nous ne pouvons cependant nous arrêter là, il serait bien trop mesquin de réduire la personnalité de cet étalon chinois à une simple définition. Continuons donc.

Êtes-vous familiers avec l’arrogance ? Vous savez, ce trait magnifique qui rend la moindre personne insupportable en présence d’autrui ; associez à ceci une légère touche de lascivité, un grain d’impulsivité, une poussière d’égo démesuré ainsi qu’une infime absence absolue de considération et jouissez du résultat : un chinois lubrique Shēnyuān Zhǔyì, Shēn pour les intimes.

Sous cet air nonchalant, folâtre, se cache tout de même un être redoutable ; son honneur de 426* en dépend grandement. Ses talents cachés, ses péchés, la facette de sa personnalité plus difficile d’accès aux premiers abords… Toute la partie d’ombre qui fait de ShēnShiryōse voit bien moins plaisante et attrayante que son homologue. Lorsque le sourire lascif s’efface des lèvres du brun, courez pour votre vie.

Death is coming, and it’s going in dry.


*426 : Numéro désignant un chef de gang armé au sein des Triades.
》Histoire

La situation de la Chine en 1350 était loin d’être des plus prospères au développement d’un garçonnet : les conditions de vies se faisaient rudes, les invasions étrangères constantes, et les vampires de plus en plus présents. Shēnyuān n'a aucun souvenir de ses parents biologiques, sûrement furent-ils assassinés lors d’un raid sur leur village natal par une armée Mongole, une occurrence loin d'être inhabituelle. Les personnes qui le recueillirent durant sa plus tendre enfance ne furent autre qu'un couple de vampires, désireux de progéniture. Ils rencontrèrent le chérubin alors qu'il errait sur le rebord d'un chemin, dénué de forces. L'enfant à l'époque ne possédait aucune connaissance des vampires, et ses parents adoptifs ne ressentaient nullement le besoin de communiquer sur leur nature, encore moins sur les détails sordides qu'impliquait leur existence.

Les années, décennies passèrent, Shēnyuān se vit grandir jusqu’à devenir un adulte en bonne et due forme, protégé par le cocon familial. Il arriva plusieurs fois que le petit surprît ses parents recouverts de sang, se nourrissant d'un cadavre fraîchement sans vie, ou s'abreuvant sur un cadavre en devenir se débattant doucement pour sa survie. Shēnyuān ne confronta ses tuteurs à ce sujet que tardivement aux alentours de ses dix-sept ans ; la vérité qui lui avait été dissimulée durant toutes ces années fut exposée, mais ne le terrifia pas pour autant. Une envie maladive s'empara de lui. Pourquoi lui, n'était pas comme eux ? Pourquoi n'avait-il pas son mot à dire dans l'histoire ? Parce qu'il était humain. Un sale humain, au même niveau que les proies que ses gardiens chassaient. Une sous-race, inférieure, mesquine, ne méritant pas de vivre. Telles étaient les valeurs qu'on lui avait inculquées au fil des années, et qui se voyaient désormais renforcées. Sa crise de rébellion dura quelques années, comme tout adolescent se respectant. Il cessa de harceler ses tuteurs pour qu'ils le transforment, et accepta son sort de vulgaire humain. C'était sans compter ce que le destin -si une telle chose existait- lui réservait. Les montagnes de Qiaoqixiang n'étaient pas des plus simples à pratiquer, quand bien même l'habitude jouait un rôle non négligeable, la moindre erreur pouvait s'avérer fatale. Surtout en hiver. Lors d'une soirée de Novembre particulièrement froide, Shēnyuān s'aventura dehors afin de récolter du bois pour alimenter le feu de sa cheminée. Le chemin, identique à la veille, mais l'ambiance différente. La nature, silencieuse, dégageait une aura qu'il n'avait jamais ressentie auparavant, comme si la détresse, le désespoir l'habitaient. Une fraction de seconde d'inattention suffit pour que l'homme, alors âgé de trente et un ans, glissât sur un bout de bois recouvert de neige et chutât dans un ravin. Plusieurs heures passèrent avant qu'il ne regagnât connaissance, avec frayeur : le froid avait attaqué les extrémités de ses membres qu'il ne sentait plus, la neige le recouvrait petit à petit, et ses forces le quittaient : la mort le guettait. Le couple de vampires parvint à le retrouver, cependant trop tard pour que les méthodes traditionnelles pussent le sauver. Une seule solution s'offrait à eux s'ils souhaitaient sauver leur fils, désormais aussi âgé qu'eux visuellement : la transformation. Ce dont Shēnyuān se souvient de cette nuit là reste majoritairement flou, seuls le froid prenant et la douleur incommensurable restent gravés dans sa mémoire.

La transition ne fut pas simple ; le nouveau-né devait s'habituer à l'absence de soleil, la nourriture sans goût, les pulsions de rage, mais surtout… La soif incontrôlable. Tout se serait correctement passé, si les humains ne s'étaient pas mêlés de ce qui ne les regardaient pas. Ce n'était pas comme si leurs villageois disparaissaient de façon suspecte, et ce plus fréquemment depuis peu. Oups. Un groupe composé de plus des trois quarts du village encercla le domaine de la famille sans leur laisser le temps de réagir, les parents parvinrent tout de même à cacher la présence du jeune vampire des yeux vengeurs des assaillants, mais ne survécurent pas à l'attaque. Shēnyuān assista au massacre des personnes les plus chères à ses yeux, impuissant. Le spectacle cruel de la mise à mort d'êtres sentients par de viles bêtes apeurées raviva la rage qui l'animait autrefois ; il ne pouvait cependant agir sans mettre sa propre vie en danger, si bien qu'il fuit la présence humaine pour de bon.

[...]

Doucement marqué par la maigreur de ses repas, le teint encore plus livide que la norme, le corps frêle, une pâle copie de vampire faisait-il. Ces années passées dans la nature sans aucun contact avec le monde extérieur avaient renforcé son côté sauvage, ainsi que sa haine envers la race humaine ; une boule de rage s’apprêtait à se déchaîner sur la civilisation. Enchaînant génocides sur génocides, le jeune adulte parvint à regagner ses forces et sa magnificence de créature nocturne. Personne ne savait, ne comprenait ce qu’il se passait dans les villes aux alentours ; une vague de cadavres putrides ne cessait de prendre de l’ampleur et de s’avancer dans les terres. Cette période dura un peu plus d’un demi-siècle avant que la bête ne daignât se calmer. Shēnyuān se retrancha dans la région du Sichuan, dans le petit village montagnard où il avait grandi, à Qiaoqixiang. Là-bas il vécut tranquille des décennies durant, loin de tout, reclus dans son propre monde, ne sortant de sa zone de confort que pour se nourrir des quelques malheureux voyageurs assez insouciants pour se balader dans ses contrées, octroyant à la région une réputation de nature maudite, hantée.




Ce ne fut que dans les années 1850 que l’ermite fut exposé à la vue de tous : un groupe mafieux perdit quelques un de ses membres sous les crocs de Shēnyuān. Les proies avaient eu la bonne idée de venir se ressourcer dans les montagnes avoisinantes, ignorant totalement la présence de l’animal sanguinaire. La mafia organisa alors une excursion pour enquêter sur la disparition mystérieuse de ses membres, et vit un nouveau massacre se dérouler sous ses yeux : la bête décima l’intégralité des intrus sans répit, sans pitié, par pur instinct de survie. Le leader du groupe eut vent de la tragédie, et décida de se déplacer lui-même accompagné de ses meilleurs hommes pour voir le démon de ses propres yeux ; il ne fut pas déçu. Le nombre exact de pertes humaines ne fut jamais décompté de par la violence du spectacle, et le piteux état des restes. La créature se fit maîtriser non sans mal à coups de balles et pieux dans le corps, l’épuisant au point qu’elle ne pût plus se relever ou nuire à quiconque ; ce fut à ce moment que Shēnyuān rencontra son “maître”. Il vit en la personne en face de lui, en cet être inférieur et répugnant, un monstre de son niveau. L’homme qui lui adressait la parole se tenait face à lui, ne flanchait pas malgré la multitude de cadavres l’entourant ; il se tenait là, droit, devant le responsable du chaos, et souriait. Pour la première fois depuis sa réclusion, le vampire avait en face de lui quelqu’un à sa hauteur.

« You will work for me from now on »

Son chinois, plus à jour. La phrase bien plus complexe que ce qu’il en avait compris. Bien plus nuancée. Mais l’idée était là : l’homme, lui proposait une alternative. Une vie loin de la solitude, des attaques presque incessantes, où il ne serait pas traqué. Plus traqué. Du moins, pas pour les mêmes raisons.

Plus traité comme une peste à éradiquer.
Plus en danger de par sa monstruosité.
Une vie de plaisirs sans fin, de débauche.
Contre d’infimes services.


Les années passèrent, quelques décennies suivirent, les missions s’enchaînèrent à leur propre rythme accompagnées de récompenses plus qu’alléchantes. Shēnyuān perfectionna ses talents d’assassin, découvrit le potentiel ravageur que les mots et paroles transportaient, et devint un parfait petit con agent du clan. De par sa beauté irréelle et son habileté, l’homme à l’apparence figée fut souvent envoyé en missions diplomatiques notamment au Japon où il pratiqua la langue, ainsi que les autochtones. L’appel de la chair se faisait plus fort que sa propre volonté et personne ne pouvait l’en priver.

Durant une mission relativement délicate, la quasi totalité de son groupe se fit décimer ; son maître, l’homme qui lui avait tout appris, qui l’avait sorti de ses montagnes, fut prit captif puis exécuté par un gang ennemi. La rage aveuglante submergea l’homme nouvellement refait, et entraîna avec elle l’entièreté du gang adverse dans un génocide des plus carnassiers ; un dernier hommage qu’il rendait à son forgeur.

La proximité qu’il avait avec ce dernier lui valut de se faire élire remplaçant de ses fonctions, Shēnyuān prit alors la tête de ce qu’il restait de son groupe et décida d’établir domicile au Japon à Mihara, favorisant les futurs échanges internationaux et la discrétion. Là-bas, il s’imposa dans le quartier rouge et ne fit qu’une bouchée -littéralement ou presque- de ses concurrents. Il était devenu la silhouette qui manipulait tout depuis les ténèbres.

Shiryō.




Avatar
Mo Dao Zu shi > Wei Ying > Shēnyuān Zhǔyì

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty23/10/2022, 19:50

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Sato
〉Ueyama

Hard as a stone

21 ans [add mois/année de naissance]
419 ans
japonais
classe sociale
homme
pansexuel
CEO de Techno-Shigure
180cm
200kg
cheveux blonds teints
yeux noisettes
tatouage
Informations supplémentaires : Il a un tatouage de cicatrices rouges autour de son cou, un truc de jeunesse.
》Caractère
Brusque

Si vous travaillez chez Techno-Shigure et avez croiser votre grand patron, vous avez dû votre son regard dur sur vous alors que vous passiez simplement dans le même corridor que lui, mais si vous avez eu la malchance de faire une erreur devant lui, il vous a probablement glacé le sang en vous disant d'une manière froide que si vous n'êtes pas utile, vous devriez vous trouver un autre endroit où ennuyer les gens, ou peut-être vous a-t-il virer et vous aviez peur que même votre propre vie ne soit en jeu durant cet échange. Ueyama n'est pas quelqu'un qui donne beaucoup de sourire, non, bien au contraire.

Charmant  

Si vous faites partie de la catégorie de personnes qui veulent changer les mauvais garçons, peut-être avez vous trouver votre coeur battre à la chamade devant le corps agréable de ce blond. Il vous a peut-être invité à prendre un verre avec lui et vous avez peut-être craquer sous la prestance de ce dernier, sous ses mains qui caressait les vôtres. Vous avez eut-être dû remarquer son côté joueur, son côté taquin qu'il ne montre pas à tant de personnes et vous avez peut-être tombé sous son charme, dans sa toile qu'il a délicatement ficelé pour vous.

Violent

Peut-être avez-vous remarquer le blond recouvert de sang un jour alors que vous aviez oublié votre porte-feuille et peut-être que c'était la dernière chose que vous aviez vu. Peut-être aviez-vous vu cet homme dans une baston près d'un bar avant qu'il ne deviennent renommé ou peut-être l'avez-vous surpris à boire le sang  d'un individu par simple méchanceté.

Assoiffé

Ueyama semble toujours avoir un liquide rougeoyant dans une coupe, dans un verre, une bouteille à la main ou un corps dans les bras si vous avez la malchance de découvrir son secret. Il aime le sang et ses compères le savant très bien.

Calme

Depuis que Ueyama a sa compagnie, peut-être avez vous pu remarquer que l'homme était un peu plus calme, que ses émotions était beaucoup plus contrôlé malgré que ses paroles ne l'étaient pas tout le temps.

Imprévisible

Vous ne savez pas quand il est réellement en colère ou heureux et ce mystère est par moment désastreux, particulièrement quand vous ne savez pas si vous êtes son ami ou son ennemi.
》Histoire
1600: La naissance d'un monstre

Ueyama et Shigure sont nées à quelques heures de différence, alors que leurs corps étaient identiques. Pourtant, à peine à l'âge de 4 ans leur parents notaient des différences entre les jumeaux, des personnalités contrastes, un voulait la paix, la joie, alors que l'autre désirait tout. Lorsque Ueyama voulait un jouet, il le prenait avec grand plaisir, laissant son frère pleurer et malgré les plaintes de ses parents, Ueyama ne laissait pas ce qu'il avait pris. Il était possessif à un si jeune âge et manipulateur de ce fait. Ueyama pleurait par moments simplement pour que l'on dispute son frère s'il ne faisait pas ce qu'il voulait, il utilisait par moment un peu de force pour que Shigure lui donne ce qu'il voulait. Alors, lorsqu'à six ans, une argumentation ayant été un peu trop loin avait entraîner une colère noire chez Ueyama, un coup de poing bien placé lui en fit perdre la vue pendant un bon moment, là où les conflits commencèrent.

Des disputes avec ses parents sur sa violence, des disputes entre eux sur la violence de leur enfant. Alors qu'ils se criaient dessus pour nommer la faute à un des deux, Shigure, lui, commençait à mépriser son frère et toute sa famille en fait. Il savait pourtant, qu'il ne serait jamais assez fort pour faire quoi que ce soit à son jumeau, et pourtant, il allait d'une manière plutôt futée, cachant ses objets, les déplaçant un peu pour qu'il se fracasse les orteils là où il marchait habituellement. La guerre était commencée et il n'était pas question de laisser ce monstre gagner.

1612: La paix des jumeaux

Après une longue période de calamités entre eux, une certaine alliance c'était fait alors que les disputes se faisaient de plus en plus forte et violente entre leur parent. La reconnaissance entre les deux était palpable et alors que la récolte n'était guerre le fruit de leur imagination, les repas se firent plus serré, toujours plus petit. La famine faisait rage dans leur petit village et rapidement, la maladie aussi. Leur mère fiévreuse succomba lorsque les jeunes garçons n'avaient que treize ans et leur père ne pouvait dire un mot sur cette femme qu'il semblait avoir aimé. La douleur fraîche de cette perte les amena à se disputer pour cette femme qui, malgré ses défauts, étaient tout de même leur mère. Leur père, encore dans un chagrin froid et déroutant, ne pouvait que leur faire travailler pour oublier à quel point ils avaient ses yeux, mais le travail acharner sur des corps aussi petit et affamé ne fit que les faire tomber d'épuisement.

Shigure perdit le combat vers la fin de ses quinze ans alors qu'une autre année de récoltes terribles les obligèrent à manger ce qu'ils devaient revendre. Ueyama était maintenant seul avec son père et décidé à ne pas finir comme sa copie conforme, il alla dans une grande ville où il vola pour survivre. Les condition étaient loin d'être facile, à dormir dans les rues, se faire chasser par tous et poursuivre pas les merchands, il survécu tout de même mieux que lorsqu'il était chez lui et, malgré son côté taciturne, il avait tout de même souhaité que son frère soit avec lui.

1619: Les diverses rencontres

À ses 19 ans, Ueyama avait trouvé quelqu'un qui semblait particulièrement habille pour se trouver des endroits où loger, usant de ses charmes naturelles, il pris cet homme un peu comme un modèle. Shinji, lui, le pris un peu sous son aile et lui montra quelques techniques pour impressionner la gente féminine. Il l'habilla même convenablement, le coiffa, lui donna du parfum pour l'amener à son plein potentiel. Ce modèle qu'il avait était cependant assez louche. Ueyama ne comprenait pas pourquoi il lui donnait cette chance dans la vie, mais alors qu'il avait fini sa transformation en tant qu'homme, Shinji lui chuchota doucement à l'oreille:

- Lorsque le temps viendra, je réclamerai mon dû. Si cela me plaît, je te donnerai un cadeau que tu ne pourras oublier.

- Votre dû? Mais qu'aurais-je que vous n'auriez pas?

- Tu le seras en temps et lieu mon enfant, mais n'oublie pas la première règle que nous avons apprise, car elle est très importante.

Ueyama hocha doucement la tête en se rappelant de ne pas s'attacher à qui que ce soit. Ainsi, il alla dans la rue, bouscula une femme et s'excusa convenablement. Il lui proposa d'aller manger et lui raconta des épopées qui n'étaient ni vraies, ni fausses,  pour ensuite terminer par une certaine tendresse de la main. Shinji l'hébergea pour un moment, sa grande demeure habitants quelques personnes tout aussi ambitieuses que Ueyama, mais semblaient tous particulièrement étranges. Dès que la lumière s'approchait, les rideaux opaques étaient tous baissés et jamais il n'avait vraiment vu les autres quitter la maison le jours, mais Ueyama savait au fond de lui qu'il ne devait pas être curieux.

Il profitait de ses jours pour aller voir cette femme fascinante qu'il n'aimait pas, mais après une année, il habitèrent ensemble et eurent un enfant. Shota n'était qu'un bambin, à peine sachant marché lorsque le drame arriva. Shinji était venu lui rendre visite, prenant attention à sa femme, une longue attention qui perturba légèrement Ueyama. Shinji lui demanda de s'asseoir à ses côtés et elle le fit sans hésiter. Il l'embrassa devant ses yeux outrés et alors qu'il se leva pour réclamer ce qui était à lui, Shinji rigola doucement.

- Je suis venu réclamer mon dû Ueyama.

- Et c'est ma femme, c'est ça? Tu veux mon fils tant qu'à y être?

- Je te veux toi Ueyama, toi seulement. J'avais seulement envie de te faire voir ce qui allait arriver si tu t'attachais à quelqu'un.

Sa femme commençait à reculer sous le regard colérique et destructeur de son conjoint, mais avant qu'il n'aie pu aller lui prendre le col, deux hommes lui pris par les bras et le coinça par terre. L'enfant, le pauvre enfant, pleurait de toutes ses larmes, il criait, comme sa mère qui tentait de s'enfuir, voyant le danger de la situation. Shinji lui pris les cheveux et l'emmena se cogner la tête par terre. Il la violentant et lui fit perdre cette pureté qu'elle  avait et qu'il aimait tant d'elle alors que Ueyama regardait le tout avec horreur. Shinji rigolait sous les cris et les pleures de tous, mais Ueyama ne pleurait pas, non, il était pourtant dans une colère noire, mais ce qui le surpris était lorsque les pleures s'arrêtèrent et que ses crocs étaient plantée dans la chaire de sa bien-aimée.  

- Qu'est-ce que tu fais, demandait-il d'une manière terriblement froide.

Shinji répondit lorsque le corps de cette beauté sanglante n'était plus qu'un amas de chaire et d'os, sa beauté ayant disparue comme sa vie. Elle avait encore sa vie devant elle et tout était finis.

- Je commence donc par toi ou ton enfant?

- Pas lui. Tout mais pas. Lui. Prend moi, fais ce que tu veux mais laisse le tranquille.

Shinji s'essuya un peu de sang qui était sous son menton bien que ça n'aida en aucun cas ses taches sur ses joues, ses mains, son front, son kimono en entier.

- Tout me dis-tu? Moi qui allait t'offrir un cadeau, tu me déçois un peu, mais je veux bien accepter.

- Qu'est-ce que tu veux?

- Soit à moi jusqu'à ce que je meure.

- Ça sera facile.

- Tu ne peux pas me tuer cependant ou planifier ma mort, mais un jour peut-être auras-tu ta liberté, qui sait?

Il ne savait pas encore qu'il venait de signer avec le diable lorsqu'il accepta cet accord, mais son fils, sa progéniture était plus important que lui-même, sa lignée allait continuer et ce, même s'il n'était pas là pour en voir son existence. Il lui fit boire du sang, son sang, et après un bonne nuit de sa part, une vive douleur à la tête se fit sentir, puis plus rien. Ce fût le jour de la mort de Ueyama, 21 ans. Leur voisins retrouvèrent un corps sans vie et un enfant qui ne faisait que pleurer.  

1621: Gagner des niveaux

La fièvre s'empara de lui durant la nuit, mais pas seulement, une envie si forte, si intense et frustrante se dévorait lentement, comme une larme qui se creusait dans son ventre, puis sa gorge... Il avait soif, soif de sang. Son incapacité à bouger le rendait fou. Il avait eut envie de brûlé l'univers pour sortir de cet endroit, tout mettre à feu et à sang... Le sang, l'odeur du sang qui perçait des narines lui faisait tout simplement perdre le tête. Cette nuit-là, son monde, toute sa misérable vie semblait avoir été plus rapide que cette nuit, longue et souffrante. Avoir l'impression d'avoir sous son nez l'extase sans jamais pouvoir y toucher était simplement une torture.

La fièvre diminua peu à peu et lorsqu'il ouvrit enfin les yeux, se relevant difficilement, il découvrit une scène particulièrement étrange. Un groupe de femme était là, leur cou bien tendu alors que plusieurs planta leur crocs dans leur chaire. Il remarqua que la douleur de ses dents étaient des crocs pointus lorsqu'il passa le bout de sa langue dessus, mais il ne put s'empêcher d'attraper le poignet d'une d'entre elles qui passait devant et lui lacéré la peau pour boire ce liquide si délicieux, si vital.

Shinji était dans la pièce et s'avançait lentement vers le jeune homme. Il lui dit d'un ton sec « arrête» et il arrêta. Il ne comprenait pas pourquoi il l'écoutait et autant ça le fascinait, autant sa colère ne faisait que se propulser en flèche. À contre-coeur, il éloigna cette femme faible et blanche de lui comme si elle était la plus répugnante créature. Il regarda son bourreau tout en léchant le sang qui était sur ses doigts. Il ne semblait pas paniqué, pour quelqu'un qui venait de mourir et de revivre, totalement détaché de la situation qu'il vivait. Il attendait, silencieusement, qu'on lui explique la situation, car poser la question était une perte de temps selon lui, il découvrirait par lui-même dans le pire des cas.

- On nous appelle des vampires. Ta vie comme tu la connaissais est terminé, ou du moins une partie. Tu fais partie de notre famille maintenant et tu devras agir comme tel.

Shinji lui expliqua les règles qu'il ne devrait pas enfreindre pour ne pas se faire tuer et garder la sécurité de tous, que ces femmes était un peu leur stock de sang et qu'ils devaient en prendre soin et ses règles à lui qui était principalement de l'écouter et bien qu'il n'avait pas envie de l'écouter, il savait maintenant qu'il n'aurait probablement pas le choix.

- Et, commença-t-il d'une voix rauque, mon fils?

- Il n'est pas mort. C'est tout ce que tu as besoin de savoir.

Ueyama le détestait déjà, et de ce qu'il avait compris, il allait devoir rester avec lui un long moment.

1725: Il aurait préféré mourir.

Ueyama passa le premier siècle de sa vie à écouter shinji et lui obéir, par obligation et par quelque chose d'un peu plus profond, le lien qui les unissaient. Il n'était pourtant pas satisfait de la gestion de ce monde de la nuit qui, selon lui, aurait dû être au grand jour, au à la grande nuit pour être plus précis. Selon Ueyama, ils étaient clairement des êtres supérieurs et de ce fait, il devrait contrôlé le monde au lieu de vivre caché, mais à chaque fois qu'un de ses servant le désobéissait, particulièrement s'ils se faisaient prendre à tué un humain, la colère semblait sans noms et ils passaient des années enfermés dans une goutte de sang, mais Ueyama ne se faisait pas prendre, non, ou du moins, c'est ce qu'il croyait. Un soir, il revint dans le manoir et sentir l'odeur du sang sur le plancher du hall. Se qui se trouvait là était le corps qu'il avait mordu quelques heures avant.

- Ueyama, ton comportement est inacceptable. Ne vois-tu pas les conséquences de tes actes? Cette pauvre femme est morte et tu la laissais tout simplement en pleine rue!?

- Tu as bien tué ma femme et tu l'as laissé là, non?

- On l'a déplacé, on a nettoyé avant que tes voisins d'il y a, je te signale, cent ans. Et tu es toujours supposé m'obéir je te signal, non?

- À quoi bon? Mon enfant est mort depuis un petit moment probablement. Je n'ai plus de compte à te rendre.

- Sauf si je l'avais transformé et donner à un de mes compères pour te garder sous ma laisse.

Ueyama le regarda longuement avant de marcher sur le corps  pour atteindre les escaliers et rejoindre sa chambre.

- Alors tue-le qu'on en finisse avec ce contrat.

Shinji soupira longuement avant de prendre le corps de la femme.

- Je te dirais bien de partir, mais le comportement que tu as n'es pas encore digne d'un vampire.

Ueyama s’arrêta au milieu de l'escalier et commença à trembler de colère, d'une rage pure contre cet individu excentrique, rancunier, moqueur, détestable.

- Et qui es-tu pour me donner des leçons sur le vampirisme? Qui es-tu réellement et pourquoi tu prends cette idéologie qui détruira ton peuple, le nôtre, un jour ou l'autre? On ne peut pas se cacher éternellement, ne comprends-tu pas cela?

- Ça a bien marché les six cent dernières années.

- Un jour le monde évoluera trop rapidement et les meurtres seront probablement plus facile à découvrir encore que maintenant et si nous nous incrustons pas dans la société, nous perdrons bien plus que ce vous avez protéger ces dernières années... Nous devons agir avant qu'il ne soit trop tard, que les humains ne s'en prennent à nous, il faut s'en prendre à eux avant, leur montrer qui sont les dominants, qui sont la nourriture.

- Ce sont les même discours que les empereurs font au sujet des étrangers, des échanges entre les autres nations, et tout ceci n'apporte que le désolement.

- Dit l'homme qui a massacré ma femme devant moi.

- C'était pour ton bien!

- Par jalousie je dirais. Il semblerait que je devrai me faire un chemin seul. Alors laisse-moi partir avant que je ne prenne tout ce que tu aimes avec moi, car malgré tes conseils, tu n'es pas capable de les respecter toi-même.

Ueyama retourna alors dans sa chambre remplis de livres différents, d'objets particuliers et de pièce d'or qu'il avait pris les corps de ses victimes.

1750: La rébellion.

Ueyama qui n'avait toujours pas été exempter de voir ce visage qu'il voyait maintenant depuis plus de cent ans, décida de prendre les choses en mains et fit courir la rumeur dans la ville que les vampires habitaient au manoir lointain. Ce n'est que lorsqu'un homme qui était supposé voir si la rumeur était vrai n'était jamais revenu – tout ceci méticuleusement orchestré par Ueyama- que les gens de la ville commencèrent à s'inquiéter. Un petit groupe d'humain muni de torche et de toute sorte d'instrument tranchant allèrent cogner à la porte du manoir. Lorsqu'il en força cette dernière, il en découvrit rien, personne. Ils revinrent quelques jours plus tard et rien, mais il n'avait toujours pas retrouver le corps de l'homme disparu. Cette mutinerie permis cependant à Ueyama de partir de la ville, Shinji devenant beaucoup trop occuper pour venir le chercher. Il alla de village en village pour rencontrer d'autre personne comme lui et leur parler de son grand projet.

1850: Le début de la révolte

Ueyama tentait de rassembler le plus de vampires possibles sur ses idées particulières, mais il compris rapidement qu'il n'était pas le seul et le mouvement avait déjà été lancer depuis un moment. Shinji avait dû savoir que ces événements étaient déjà en cours et il l'avait bloqué de ses informations pour l'aidé à assimiler l'autre réalité qu'il croyait, mais cela n'avait que pousser l'homme à continuer vers cette voie, peut-être par vengeance, ou un mélange de se sentir prisonnier et de devoir vivre avec ce que l'on lui dictait de faire.

Ainsi, il aida ce mouvement grandement, se fit reconnaître par des plus vieux vampires et eut une certaines renommé au sein de la communauté, mais avec cette petite gloire, se trouvait de nombreux ennemis et alors qu'une partie du royaume de la nuit n'était pas en accord, certains d'entre eux décidèrent de passé à l'action et d'éliminer les nuisibles. Parmi eux se trouvaient des camarades du siècle dernier, mais surtout Shinji. Il réussit à nouveau à s'enfuir de ce monstre, mais alors qu'il se retourna pour y voir le massacre, le corps de son bourreau était étendu par terre, sans vie. Une sorte de colère remplis son être sans qu'il ne comprenne réellement pourquoi. Ces pertes étaient inutiles, les vies qu'ils avaient perdus l'étaient à jamais maintenant et un grand cri de sa part fit arrêter tout le monde ou presque.

- Nous ne sommes pas vos ennemis! Les humains le sont! Si vous voulez continuer à vivre caché, rien ne vous en empêche, mais nous, nous en avons marre. Nous sommes déjà peu nombreux dans notre communauté, rien ne sert de s’entre tuer pour une divergence d'opinion, elle reviendra toujours de toute manière, peu importe les siècle qui nous séparent, elle reviendra et le moment opportun ne sera jamais bon. Alors quittez cette demeure et pleurer vos proches dans votre coin reclus, mais n'essayez pas d'empêcher l'inévitable.

La mort du partie le plus influent sema la confusion chez les autres vampires et alors que certains décidèrent de se faire tué inutilement, d'autres comprirent que c'était peine perdu. Ils ramenèrent le corps de Shinji alors que Ueyama commença son deuil de ses souvenirs de lui.

Suite à cela, les hostilités se firent plus silencieuse et Ueyama ne participait plus avant un bon moment au rassemblement des vampires pour leur cause.

1920: L'affrontement

Ueyama n'était pas qu'un pion dans ces affrontements qui c'était déroulé quelques années auparavant, non, plutôt une des nombreuses personnes qui avait initié cette guerre. Guerre encore caché, mais suffisante pour que le pays en soit ébranlé. Il en avait souffert, certes, alors qu'un des derniers massacres lui avait presque coûté la vie, le japonais avait du rester dans l'ombre un long moment, la fièvre ne voulant pas partir après cette blessure.

Il ne put y mettre son mot sur les lois qu'avaient été créé pour eux et contre eux et il n'était pas particulièrement content de ces échanges. Il comprenait pourtant tout de même les mesures qu'il avaient pris et malgré que ce n'était pas totalement c qu’il avait anticipé, c'était déjà un bon début.

Aujourd’hui : Le temps des morts

Ueyama avait pris un tournant dans sa vie lorsqu'il découvrit la technologie et avec l'avancer de la télévision, puis de l'internet, Ueyama tentait de suivre les géants de l'industrie pour finir par en devenir un lui-même. Ses projets populaires étaient un cellulaire qui faisait compétition avec bien des marques, sa réputation d'être un des plus efficaces et dont l'écran semblait presque incassable en créa en partie sa renommée. La plupart de ses produits étaient cependant des produits très luxueux et hyper performant qui le distançait des grands qui faisaient une marques pour tous. Il travaillait présentement sur une réalité virtuelle beaucoup plus réelle, une console qui mélangerait la réalité et le fictif, tout comme la na-no-technologie qui permettrait peut-être aux vampires de se protéger complètement du soleil, mais vu sa petite équipe mise sur ce sujet, son projet était lent et prenait beaucoup de temps...

Avatar
Jojo's bizzare adventure > Dio Brando > Ueyama Sato

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty23/10/2022, 19:59

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Lowell
〉Louise

Happiness is the Way

25 ans [add mois/année de naissance]
anglaise
classe sociale
genre
sexualité
voir info supp
165cm
47kg
cheveux longs & blonds
yeux verts
cicatrice
Informations supplémentaires : Détective privée surnaturel et Herboriste/Antiquaire/Gérante d'une boutique en tout genre qui fait aussi Salon de thé. Une cicatrice dans le dos allant de son épaule droite jusqu'à sa hanche gauche.
》Caractère
Un Coeur d'artichaud rocambolesque pour vos soirées

Louise est une véritable victime. Du coup niveau défaut, il y a de quoi faire. Elle est crédule et naïve au possible, faute d’avoir vécu dans la campagne anglaise dira-t-on, maladroite doublée de bordélique, malheureux mélange soyons honnête. Fleur bleue, notre petite crédule nationale pense vraiment que les histoires d’amour littéraires sont la vérité absolue et notre hypersensible de première catégorie attends que le prince charmant/la princesse charmante vienne la sauver. Rajoutons qu’elle est un peu peureuse, timide et qu’elle ne parle pas fort en plus d’être une soumise de premier ordre et nous avons le cocktail par-fait. Qui veut déclencher un syndrome de Stockholm qui veut ?


Une Peluche pour vos moments compliqués


Louise est aussi douce, une vraie petite crème à la vanille. Toujours prête à aider, une petite blondinette déterminée et travailleuse, qui peut devenir une vraie grognonne quand elle est face à de la technologie. Parce qu’elle n’y comprends pas grand-chose et qu’elle a clairement la poisse. Mais qui peut résister à ses petits yeux désespérés quand elle demande de l’aide ? C’est une bonne pâte, conciliante, toujours souriante et joviale qui cherchera toujours à aider. Enfin presque tout le monde.

Un air de guimauve sur vos journées

Louise croit, comme dit plus haut, au Grand Amour, avec des pétales de roses et des nuages roses dans le ciel, sans oublier le prince/la princesse sur son beau cheval blanc. C’est une romantique fleur bleue à outrance qui rêve que le beau jour arrive. Elle croit sincèrement que tous les êtres sont « bons » à quelques exceptions prêtes. Et sur la même lancée, si vous en doutiez, elle adule les romans d’amours, les films d’amours, les séries d’amours. Bref tout ce qui est dans cet acabit. Mais sa vision reste plutôt très mignonnette de la chose, même si elle sait comment ça marche, il n’empêche que notre demoiselle n’a jamais sauté le pas.

Un bout en train pour vous éclairer

Louise aime après aussi la lecture en générale, autant qu’elle aime les fleurs et profiter d’un joli moment sur un banc à l’orée des arbres. Elle aime les gâteaux sucrés comme les madeleines ou les muffins. Rien ne ne la passionne plus que son boulot de détective et d’herboriste avec sa boutique en tout genre. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager un boulot de nuit depuis quelques temps, pour arrondir un peu ses fins de mois compliquée.


Un sketch pour vous faire rigoler


Notre demoiselle a cependant quelques phobies pour le moins particulières. Les poules. Et les pigeons par la même occasion. Rigolez mais on a pas idées de la fourberie de ces bestioles, elles vous regardent là avec leurs yeux globuleux maléfiques, et BIM quand on s’y attends pas elles vous chargent tel du menu fretin. Elles domineront le monde et personne ne sera prêt moi je vous le dis. Une sale histoire plutôt ridicule, dont Louise est loin d’être fière…
》Histoire
11 Septembre 2019



Cher Journal,

Cela va faire un bon mois que je ne t’ai pas écrit, je n’arrive pas encore à réaliser tout ce qui m’arrive, pour tout t’avouer. C’est comme si un rêve se réalisait, je n’en reviens absolument pas. Je ne sais pas si tu te souviens, enfin si tu dois te souvenir je t’avais beaucoup écrit cette année-là, dans le cadre de mes études j’étais partie six mois à Mihara, pas les études d’herboristes, celles de commerce, les six mois les plus merveilleux de ma vie sans exagérer comme je te l’avais raconté, et bien ça y est, j’y suis installée.

Je ne te cache pas que j’ai eu un sacrée pincement au cœur en quittant Darlington, en quittant mes parents et surtout mes frères, j’ai cru qu’ils allaient pleurer, ils ont essayé de me retenir, tu les connais, ils ont toujours peur qu’il m’arrive des bricoles, où que des inconnus viennent m’embêter, ils sont si prévenant avec moi, je n’aurais pas pu être plus chanceuse.

En parlant de mes frères, James est entré dans une brigade spéciale du crime à Londres, un genre de département top secret, il n’a pas voulu m’en dire plus, mais il avait l’air si heureux, on a fêté ça juste avant mon départ. Harry est toujours dans l’armée, il est encore monté en grade, il rattrapera bientôt Maman a ce rythme quant à Lorys il devra bientôt passer des tests pour entrer à la NSA, lui non plus ne sera bientôt plus à la maison. Je suis tellement fière d’eux, j’aurais tellement aimé suivre une aussi belle carrière et être aussi douée.

Enfin, je ne suis pas en reste non plus ! Tu me connais, je finis toujours par me débrouiller. J’ai acheté une boutique avec mes économies, j’y vends du thé, des tisanes que je fais moi-même comme je faisais à Darlington, je propose aussi des antiquités, avec un petit service de restauration d’objets, je suis contente que Papa m’ait appris ça, des herbes médicinales c’est d’ailleurs parfois un peu compliqué de trouver tout ce dont j’ai besoin ici par moment, mais Granny m’a promis de m’envoyer des colis avec tout ce qu'il me manque en échange de quelques objets d’ici. Si ce n’est pas la meilleure des Granny. En plus de ça, parce que tu te doutes que je ne pouvais pas m’en empêcher j’ai installé quelques tables  pour faire salon de thé, et pendant mes jours de congés j’ai lancé mon activité de Détective Privée !

Je suis tellement excitée si tu savais, j’ai hâte de partir à l’aventure, et d’aider les âmes égarées, j’ai décidé de baser mes enquêtes sur les faits surnaturels. J’ai tellement hâte de découvrir tous les secrets des créatures qui je suis sure doivent exister. En parlant de ça, si je suis à nouveau à Mihara c’est parce que mon oncle est là, tu connais Papa il ne m’aurait jamais permis de vivre seule dans une ville ou dans un pays que lui-même ne connaît pas.

La seule chose qui pour l’instant pourrait poser soucis, c’est s’ils découvrent que je vis dans la boutique. Je me suis aménagé un petit lit de fortune sous la caisse de la boutique, comme j’ai utilisé le cagibi comme bureau pour mon agence de détective, le garage me sert d’atelier et de zone de stockage, et la dernière pièce me sert pour les animaux que j’ai sauvé… Tu me connais je ne peux pas résister. Mes revenus  me permettent de payer les charges pour la boutique, les fournitures et pour me nourrir et soigner les animaux mais pas de me prendre un appartement, du coup… j’ai un peu menti à Papa et Maman. Faites qu’ils ne l’apprennent jamais.

Enfin, je vais devoir te laisser cher Journal, j’ai encore plein de choses à faire aujourd’hui, j’ai si hâte de commencer ma journée !


Louise


Tu referme ton vieux carnet, dans lequel tu écris sans relâche depuis plus de dix ans, un sourire délicat aux lèvres. Le soleil se lève à peine, ta journée vient juste de commencer et une fois encore rien ne pourra l’entacher.

Jolie Rose aux reflets rosés, de douceur tu es drapée, d'amour tu es enveloppée, de gaieté ton sourire est abreuvé. Aventurière du monde moderne à la maladresse exacerbée, méfie-toi des créatures que tu pourrais croiser.

Avatar
Tamen di Gushi > Qiu Tong > Louise Lowell

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty23/10/2022, 20:04

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Kinozuke
〉Rajan

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.

25 ans [04/199X]
népalais
classe sociale pauvre
homme
homosexuel
jobs divers
170cm
60kg
cheveux noirs
yeux noirs
Informations supplémentaires : Originaire du Népal, a été adopté au Japon à un très jeune âge. N'est pas doué avec les sentiments, un peu méfiant en amour. Un faible pour la gente masculine.
》Caractère

Rancunier   ••••
Jaloux •••••
Souriant •••••
Bagarreur ••••
Généreux ••••
Menteur ••••
Flemmard ••••
Curieux •••••
Impulsif •••••
Impatient •••••
Méfiant ••••
Influençable •••••

L’impulsivité est un trait qui marque fortement ta personnalité, je t’ai si souvent vu regretter un geste après l’avoir fait, ou encore une parole après l’avoir dite. Quand on te cherche un peu trop, même si c’est un ami, tu finis par l’insulter purement et simplement… quand tu es énervé tu n’arrives pas à t’expliquer correctement, à exprimer tes sentiments de la bonne manière, et souvent tes paroles dépassent tes pensées. Cela m’amène à dire que la communication n’est pas une de tes qualités, bien au contraire. Pour compliquer le tout, tu as beaucoup de mal à assumer tes bêtises, et t’excuser est une torture à laquelle tu as du mal à te soumettre.

Mais attention, cela ne t’empêche pas d’être apprécié des gens. Dans le fond, tu es gentil et généreux ; tu cherches à te rendre utile et tu ne laisses jamais un ami dans la merde et cela, même si ça te met toi aussi dans la panade et dans les embrouilles.
Dynamique et motivé, le travail ne te fait pas peur et tu es le premier à te proposer quand un job se présente à toi. Tu sais te montrer poli et accueillant dans ta manière d’être et de parler, mais cela n’enlève pas le fait que d’extérieur, tu parais souvent froid ; surement à cause de ce visage qui offre rarement un sourire gratuit.

Être souriant n’est donc pas une des caractéristiques qui te marque le plus. Pour sourire, il te faut être à l’aise avec un personne, la connaître depuis longtemps, te sentir libre d’être qui tu es, et surtout que ton humeur soit bonne.  Cela fait que ton visage reste souvent figé et sourire t’est difficile. Peut-être que l’on peut voir ça comme de la franchise et qu’esquisser une expression joyeuse à tord et à travers ne te correspond pas. Car oui, tu ne mens que très rarement, dans des situations extrêmes, ou quand ton énervement est tel que tu ne peux rester calme. D’ailleurs, tu n’aimes pas que l’on te mente. Tu le prends pour une trahison et tu peux très facilement tourner le dos à quelqu’un si tu ressens ses actes comme une trahison. Très rancunier, ce ne sera pas aisé de retrouver ta confiance.

Influençable… oh que oui tu l’es. Tu as fortement tendance à suivre ton groupe de pote. C’est d’ailleurs par imitation que tu t’es mis à fumer et à boire. Aujourd’hui cela te semble naturel, mais au départ, ce n’était qu’une façon pour toi de faire comme eux, de te faire intégrer au groupe. Faire le con, répondre au prof, faire le mur et même voler de temps à autres, sont des choses que tu faisais avec tes potes. Aujourd’hui encore, tes amis peuvent facilement te faire changer d’avis, tu as un comportement de suiveur avec des gens que tu apprécies, pour lesquels tu as des sentiments forts, des personnes que tu respectes etc.

Comme chaque homme, tu as des peurs et de temps en temps, elles refont surface. Peu de gens les connaissent, tu as tendances à être discret concernant tes problèmes personnels. Pudique avec ta vie, tu ne fais presque jamais part de tes problèmes aux gens qui t’entourent. Le contraste avec ta façon d’être avec les gens est forte puisque tu fais tout pour tout savoir sur les gens. Tu cherches à les aider avant de penser à ta personne. Tes peurs, elles sont classiques et inintéressantes ; la première, tu as peur de l’eau, ne sachant pas nager, les eaux profondes te font trembler. La seconde, tu es effrayé par le feu, sûrement dû à la brûlure que tu as subi dans ton enfance. Et finalement, tu as une crainte plus profonde, encrée dans ton cœur, celle de rester seule, que les gens que tu aimes te tournent le dos et t’abandonnent.

… tu n’es pas que ça, d’autres traits te définissent. Toutefois, les gens ne pourront les connaître qu’au travers de tes aventures et de tes rps.

Quelques trucs en plus :
A un chat (sacré de Birmanie) – aime lire des mangas – n’a pas été à l’université – a du mal à se réveiller le matin (de mauvaise humeur) – n’aime pas être touché à tout va – aime le chocolat – aime les choses sucrées – n’aime pas les légumes – attrape facilement froid – n’aime pas l’hiver – ni l’été – peut être ironique et sarcastique – protecteur – n’aime pas parler de ses problèmes – aime se débrouiller par lui-même – se fait souvent mal – n’aime pas les hôpitaux - n'a pas le sens de l'orientation etc…
》Histoire
Tu n’es pas d’ici, tu es d’ailleurs, d’un pays qui se nomme le Népal. Une contré bien éloignée du Japon, et pourtant aujourd’hui, tu vis au Japon, sur tes papiers, tu es japonais. Ta différence est notable au travers de ta couleur de peau, tu n’es pas comme tout le monde, tu as été adopté. Tes parents biologiques, tu n’en as aucun souvenir et malgré les nombreuses questions qui, par moment s’animent dans ta tête, tu ne cherches pas non plus à en apprendre plus. Tes parents adoptifs, ils sont tes parents, ceux à qui tu penses lors des jours importants, lors des jours à célébrer. Pourtant… tu as honte de toi. Eux qui ont fait tant de choses dans leur vie pour t’aimer, t’élever… tu penses ne pas les mériter. Tu sais que tu n’as pas été un enfant modèle, ton adolescence n’a pas été agréable pour eux et aujourd’hui encore, tu ne souhaites pas leur imposer davantage ta présence. Mais que s’est-il passé pour que tu te sentes si mal par rapport à eux ?

Remontons à ton enfance, l’école, le collège, tout se passait bien, tu étais un enfant facile à la maison, volontaire et affectueux. Tes parents te donnaient tout l’amour qu’ils pouvaient t’offrir et tu le leur rendais bien. Tu n’aimais pas forcément les cours, mais qui aiment ça de tout façon. En plus, tu te prenais régulièrement des remarques sur ta couleur de peau, sur ta différence, cela te mettait vraiment en colère. Pourtant, tu n’en parlais pas, tu ne voulais inquiéter personne et tu te sentais capable de te débrouiller par toi-même. Passé un moment, les remarques tu t’y habitua, après tout, il ne s’agissait que de mots.

Puis tu changea, tu devins plus irritable, plus rebelle ; tu temis à fumer, à boire, à sortir jusqu’à pas d’heure, et même à faire l’école buissonnière. Tes parents ne te reconnaissaient plus ; ils avaient beau te demander des explications, les raisons de ce changement, tu ne disais rien, tu préférais juste t’énerver en disant que tu n’étais plus un enfant et que tu pouvais bien faire ce dont tu avais envie. Un jour, tu leurs répondu même qu’ils n’avaient rien à te dire et qu’ils n’étaient pas tes parents. Aujourd’hui encore, tu regrettes ces paroles. Eux qui sont tout pour toi, tu les as insultés d’une façon aussi horribles, tu ne te le pardonnes toujours pas.

Les raisons de ces changements, c’est ta rencontre au lycée d’une personne s’appelant Yoichi et de son groupe d’amis, des personnes qui pour toi semblaient cools et qui t’acceptaient sans te mettre de côté, mais des gens avec une mauvaise influence sur toi. Toi qui était si malléable à l’époque, tu les as suivis, tu as écouté leurs paroles comme si tout ce qu’ils racontaient étaient digne d’être écrit dans les livres. Tu t’es fait un « meilleur ami », Yoichi. Il était la personne à la tête du groupe, celui qui jouait le rôle de leader, une charisme naturel et une carrure à en faire reculer plus d’un. Il t’appréciait tout particulièrement, et toi aussi tu l’aimais bien. Tu le voyais si parfait qu’il t’intimidait parfois.

Avec lui, tu as testé des choses, la cigarette, l’alcool et malheureusement, la drogue aussi. Plus précisément, l’héroïne qu’il t’a injecté un jour avec une seringue. Ce fut vraiment intense, spécial, et… pas terrible en vrai. Tu ne t’en souviens plus vraiment, mais le fait qu’il te félicite, qu’il te trouve vraiment courageux de faire ça, tu avais aimé ça. A cet époque, tu étais perdu. Tu ne voyais pas vraiment le mal dans cela. Tu avais donc recommencé une fois, deux fois, trois fois et ainsi de suite. Vint vite le moment où tu ne pouvais plus compter le nombre de fois où tu avais réitéré la prise d’héroïne, souvent sous l’insistance de Yoichi. Malheureusement, lui dire non, tu ne savais pas pourquoi, mais tu ne pouvais pas ; la peur de le décevoir peut-être. Ou peut-être des sentiments plus profonds que tu n’avais encore jamais ressentis auparavant. Sans t’en apercevoir, tu devins comme dépendant de cette personne.

Aux autres, il réclamait toujours quelque chose en échanges d’une dose, toi, il ne t’avait jamais rien demandé. Tellement désorienté par la drogue, tu ne trouvais rien d’étrange à cela ; peut-être étaite-ce simplement par ce qu’il t’appréciait juste… ou bien qu’il t’utilisait simplement pour se satisfaire de te voire t’enfoncer ainsi. Le temps a passé et sans t’en rendre vraiment compte, tu avais changé. En plus de devenir addict à cette drogue, ton caractère avait changé. Tu étais devenu plus stressé, plus impulsif, plus énervé et rebelle et tu t’étais même mis à te battre ; pourtant, la baston, ce n’était pas ton fort, mais tu y avais pris goût. Peut-être avec les encouragements, les compliments de Yoichi. Comment une personne pouvait à ce point faire changer quelqu’un…

Plus le temps passait, plus tu devenais dépendant de cet homme, plus tu perdais le fil de ta vie. Tes parents, tu ne les voyais quasiment plus, et quand tu les voyais, tu sentais leurs regards inquiets, malheureux ; tu ne supportais pas cela. Tu ne voulais pas voir la vérité en face, que cette vie n’était pas bien ; qu’il fallait que tu stop là cette relation qui un jour allait t’amener à ta perte.

Et ce jour arriva, tu te sentais mal. L’effet de le drogue était forte cette fois-là… trop forte. Tu perdais pieds. Blackout. Un réveil plus que brutal, aux urgences. Face à toi, tes parents, des médecins, des murs blancs. Tu sentais les regards sur toi qui te jugeaient, qui s’inquiétaient. Et toi… tu t’avais mal, très mal. Tu voulais vomir, tes sens étaient s’en dessus dessous et tu transpirais. Sans contrôle sur ton corps, tu tremblais. Ta mère te tenais la main et pleurait en te regardant. Elle te parlais, mais tu ne n’entendais rien. Trop désorienté pour comprendre ce qui se passait. Tu avais failli mourir d’une overdose de drogue. Les urgences avaient reçu un appel anonyme pour toi. Tu savais qu’il s’agissait certainement de Yoichi, mais pourquoi n’était-il pas là avec toi. La peur d’être arrêté très certainement.

A l’hôpital, la sensation de manque arriva rapidement et les symptômes qui en découlent aussi. Tu avais honte. Honte que tes parents te voient comme ça. Te voir aussi pitoyable, énervé, et si différent que l’enfant qu’ils avaient toujours connu et aimé. Tes parents te firent entendre raison. Il fallait que tu fasses une cure de désintoxication. Que tu coupes les ponts avec ces gens qui t’avaient autant changé. Eh bien que cela te semblait insurmontable, tu étais prêt à changer. Tu leurs fit la promesse de te soigner. Tu avais alors 21 ans.

L’année de tes 23 ans, tu avais montré aux médecins que tu n’avais plus besoin d’eux, que tu n’étais plus enclin à reprendre contact avec ces gens, ou encore à reprendre de la drogue ; que tout ça, c’était terminé pour toi. Cette année, tu avais donc eu le droit de quitter le centre pour entamer ta nouvelle vie.

Aujourd’hui, cela fait deux ans que tu es sorti de cet enfer. Tu as pu trouver des jobs en fonction de ce qui se présentait à toi et tu as enfin ton petit appartement. Quelques amis et un traintrain quotidien qui te plait. Ta vie d’avant, c’est définitivement du passé.

Avatar
Fate/Grand Order - Arjuna > Archer > Rajan Kinozuke

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty24/10/2022, 13:43

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Kawaguchi
〉Kuni

Es-tu sûr d'avoir bien mangé ? On dirait presque un squelette.

âge humain [add mois/année de naissance]
nationalité
classe sociale
genre
sexualité
métier/occupation
taille
poids
cheveux
yeux
autre
autre
autre
Informations supplémentaires : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Eu nisl nunc mi ipsum faucibus. Duis tristique sollicitudin nibh sit amet commodo nulla facilisi. Eu mi bibendum neque egestas congue quisque egestas.
》Caractère
Mamie gâteau - à l'écoute - très protectrice - aidante (instinct maternelle)- ''indépendante'' - etc.

Kuni ressemble beaucoup au grand-mère typique. Celle qui sera toujours présente pour sa famille et pour les gens qui lui tiennent à coeur. Que cela soit d'écouter ou de porter secours, elle ne dira jamais non. Elle aime bien cuisiner et faire des plats de surplus pour son petit-fils ou d'autre personne qui semble maigrichon à ses yeux. Elle ne gâte pas qu'en nourriture. Par exemple, si Sage a des soucis monétaires, cela pourrait lui arriver de lui passer l'argent pour le sortir du pétrin. Puis étant son aînée, il serait mieux de prendre l'argent et de ne rien dire. Cela pourrait se retourner contre lui autrement. Le respect des valeurs sont très importante pour Kuni, elle ne déroge jamais de ce qu'elle pense ou de ce qu'elle est. Donc, elle ne ment pas aux gens et ne se gêne pas de dire ou de montrer ce qu'elle n'aime pas. Cependant, cette dame garde une certaine ouverture d'esprit sans pour autant changer d'avis sur sa façon de voir les choses. La colère n'est pas très exprimée par cette grand-mère. Elle est très sage, mais si jamais quelqu'un veut faire du mal à sa famille, elle risque de frapper avec sa canne et de crier.

Par contre lorsqu'il s'agit d'elle, Kuni ne parlera pas vraiment de ses douleurs. Étant une battante, elle n'a pas tellement l'habitude d'exprimer une faiblesse et d'assumer qu'elle a besoin d'aide. Kuni va garder le sourire malgré qu'elle souffre le martyr à tous les jours et ce pour pas que les gens autour d'elle s'inquiète.
》Histoire
L'enfance de cette vieille dame a débuté dans un petit village campagnard du Japon. Aidant beaucoup ses parents durant sa jeunesse à la ferme, celle-ci décidait seulement à l'âge adulte de quitter la ferme familiale pour aller faire des études à Tokyo. N'ayant que
peu de connaissances à la base, cela lui avait pris pas mal d'année pour acquérir le nécessaire et de trouver son domaine d'étude : les langues. Étant plus vieille que les autres élèves, Kuni se retrouvait souvent seule pour étudier la matière ainsi que de faire les devoirs. Cependant, elle ne baissait pas les bras pour autant. Même qu'elle devenait l'une des meilleures élèves en peu de temps pour le dire. Celle-ci n'avait même pas terminé ses études que certaines grandes compagnies souhaitaient l'engager. Elle avait donc une carrière assurée à la fin. Un diplôme réussit haut la main avant de voyager un peu partout dans le monde comme étant interprète internationale.

Elle avait prit une pause dans sa carrière au niveau internationale lorsqu'elle rencontrait son grand amour Hachi. Kuni travaillait donc au Japon alors que le couple avait décidé après quelques années de vivre à Mihara. Une année de pause s'imposait à Kuni vu qu'elle était enceinte de leur fils. Isao leur fils unique avait une maman qui était très présente pour lui. Du mieux qu'elle le pouvait, avec son emploi. Cependant, son enfant et son mari ne s'entendait pas bien. Tellement que son fils décidait de quitter la famille malgré qu'il n'était pas un adulte pour aller vivre ailleurs. N'ayant plus de nouvelle de son fils, elle était chagrinée par tout cela. Mais sans doute qu'il ne lui adressait plus la parole, vu qu'elle était restée avec celui qu'il ne pouvait plus endurer. Cette absence créait un vide dans le coeur de Kuni.

Elle avait perdu un fils et elle venait de perdre son mari. La perte s'était produite alors que les deux amoureux se prenaient en soirée. Les deux retournaient à la maison alors qu'un chauffard bourré fonçait droit sur eux. Hachi avait protégé Kuni comme il le pouvait en perdant la vie. Quant à notre dame, elle se retrouvait avec une blessure au genou qui pouvait parfois le bloquer et nuire à la marche. Ce pourquoi, elle garde une canne pour s'aider à marcher. La grande maison semblait très vide en étant seule. La maison aurait pu être vendue. Cependant, Kuni avait du mal à quitter la demeure qui avait tant de bons souvenirs. Elle prenait donc la décision d'adopter un enfant. Un enfant qui reçut tout l'amour qu'elle avait à offrir. C'est seulement lorsque l'enfant quittait la demeure que Kuni était rendu à l'âge de la retraite.

Un jour alors qu'elle se rendait au parc et qu'elle nourrissait les oiseaux, celle-ci rencontrait un jeune homme. Il avait des aires qui lui rappelaient son fils. Elle le laissait donc s'asseoir sur le même banc qu'elle. Cela avait pris des heures à discuter avec pour se rendre compte que cela était réellement son petit-fils. À partir de ce jour, celle-ci se faisait la promesse de rattraper tout le temps qu'elle avait perdue avec Sage et d'être la grand-mère qu'elle aurait dû être.

Avatar
Violet Evergarden > Tiffany Evergarden > Kuni Kawaguchi

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty24/10/2022, 13:46

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Vasilevnova
〉Iliana 'lethe'

all my cravings come at me; this ain't love, it's sacrifice

27 ans [add mois/1668]
351 ans
russe
classe sociale
genre
sexualité
détective privé
172cm
65kg
cheveux blonds, coupés courts.
yeux bleu clair.
autre
autre
autre
Informations supplémentaires : née dans une petite province du nord de la Russie actuelle. La date exacte lui importe peu aujourd’hui. russe, mais les quelques papiers qu’elle possède (pour la plupart, des faux) atteste qu’elle est américaine. détective privé, spécialisé dans les affaires de disparition et cold cases.
Iliana porte à son index gauche un anneau en argent vieilli par les années, à l’intérieur duquel elle a fait graver l’inscription numquam obliviscar, "I shall never forget". — Elle arbore une masse de tissu cicatriciel à la jonction de son cou et de son épaule gauche, seule séquelle de l’attaque qui l’a transformée en vampire
》Caractère
Il y a Vasilevnova, la détective. Il y a Lethe, la vampire, la chasseuse. Et puis il y a Iliana, l’âme à la recherche d’un peu de sens à son existence.

Iliana, c’est l’originale, celle qui a toujours été présente et qui ne se montre qu’aux personnes qu’elle juge méritantes, ces personnes qu’elle a appris à connaître et qui ont su gagner sa confiance – parfois malgré elle.
Iliana, c’est cette éternelle jeune femme qui en a trop vu mais surtout trop vécu pour croire à un avenir radieux. A tort ou à raison, elle tend à considérer la vie humaine comme vampirique d’un regard désabusé, ce qu’elle tente parfois à atténuer grâce à la consommation d’alcool – ou de sang alcoolisé. Elle ne cherche cependant pas l’ivresse constante, mais plutôt à atténuer le tumulte d’émotions qui tend à s’agiter en elle… ce qui n’est pas sans conséquences sur son attitude. Une Iliana en état d'ébriété est une Iliana qui devient subitement plus douce, plus vulnérable. Plus tactile aussi. Le contact d’une peau, quelle qu’elle soit, est un désir perpétuel qu’elle se garde bien de dévoiler et dont elle se prive sciemment en défendant fièrement son espace vital.

Iliana, c’est également une vieille romantique, quand bien même elle s’acharne à prouver le contraire. Cela étant, cœur bon à prendre ne veut pas dire cœur facile à prendre. Elle ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de faire comprendre que votre comportement lui déplait fortement et qu’elle n’est ni à vendre, ni à prendre. Du haut de ses cinq cent trente et quelques années, Iliana a acquis un certain nombre de principes auxquels elle ne déroge pas. Elle protège farouchement ceux qu’elle considère comme les siens, et quiconque voudrait se rapprocher d’elle aura tout intérêt à ne pas leur faire du mal, de manière verbale ou physique.
Ce côté protecteur de sa personnalité, étroitement lié à une bonne dose de possessivité, est ce qui se ressent sans doute le plus depuis sa transformation. Parfois apprécié, parfois détesté, Iliana a appris à vivre avec et en joue même volontiers lorsque la situation l’exige. C’est ce qui forge la personnalité, le masque qu’elle arbore en tant que Lethe. Que ce soit en cas de lutte de pouvoir avec un de ses congénères ou pour simplement envoyer un message, Lethe aime à se faire connaître comme étant attentive aux individus qui interagissent notamment avec ses humains, donneurs réguliers ou non.
Mais Lethe, c’est d’abord un nom qu’elle a choisi pour échapper à Nikolaï, son géniteur vampirique. Le besoin de passer inaperçue, de se fondre dans la masse que forment les vampires en général, dans l’espoir qu’un jour il finirait par se lasser d’elle. Lethe, ça a également été une tentative vaine et désespérée d’oublier qui elle était, d’où elle venait parce que la douleur se faisait bien trop présente dans ses moments d’errance. Une façade qu’elle a créée par nécessité, et qui est finalement devenue partie intégrante du vampire qu’elle est après tant d’années.

Si aujourd’hui elle accepte sa nature de vampire, le besoin inhérent de la chasse et le plaisir que celle-ci lui procure ont longtemps été sources de culpabilité et de rejet. Il lui a fallu des années pour réconcilier l’ancienne humaine qu’elle a été avec la jeune vampire assoiffée l'ayant suivie à sa renaissance. De nos jours, Iliana se garde néanmoins de vider qui que ce soit de son sang, même si l’envie tend à se faire présente en de rares occasions. C’est en partie pour cela qu’elle tient particulièrement au métier qu’elle exerce.
Devenir détective privé a été comme un soulagement ; se lancer sur la piste de quelqu’un longtemps disparu, chercher à résoudre un meurtre non résolu, tout cela lui permet d’apaiser ses instincts de prédateur pour qui la traque est une seconde nature. Devenir détective et aider les familles en quête de réponses, c’est aussi une façon pour Iliana de se racheter auprès de la sienne. Pour avoir fait confiance à la mauvaise personne, pour s’être laissé bercer d’illusions par un homme, un monstre et lui avoir ouvert les portes de leur maison. Pour tous ceux qu’elle a tué en tentant d’étouffer cette soif insoutenable qui l’avait obsédée au début de sa deuxième vie.
Pour honorer leur mémoire tout simplement.

Détails de moindre importance :
  • voue une affection toute particulière pour les chats
  • ne supporte pas qu'on l'appelle "princesse" (particulièrement en russe, c'était le surnom que lui donnait Nikolaï)
  • souffre du syndrome rbf (resting bitch face), ce qui a tendance à rendre ses clients (humains) nerveux
  • sait se montrer particulièrement hypocrite en matière d'alcool aka faites ce qu'elle dit mais pas ce qu'elle fait (ne se gênera pas d'avaler votre propre verre si elle juge que vous avez déjà trop bu)
》Histoire
Funny how it all works out in the end
You dance with the devil
And you lose your head
Nothing's ever free

1688. Iliana avait vingt ans lorsqu’elle rencontra Nikolaï pour la première fois. Sa famille venait d’emménager dans un petit village au nord-est de l’empire russe, après avoir entendu dire que le seigneur de ces terres était plus généreux que celui pour lequel son père travaillait auparavant. Aucun d’entre eux n’avait encore eu vent des murmures qui couraient à son égard, au sujet des jeunes femmes disparues au fil des ans, des corps exsangues que l’on retrouvait parfois sur son chemin. Méfiance est de prudence mais, les joues rougies par le froid et les bras chargés de bois, Iliana ne se doutait de rien. Le soleil se couchait doucement et la seule chose qu’elle avait en tête était de ramener de quoi tenir chaud à toute la famille. Nikolaï surgit du bois, fier et majestueux sur son cheval. Il lui en fallut peu pour charmer la jeune fille ; un regard électrisant, une voix séduisante lui suffirent pour obtenir le prénom d’Iliana et les raisons de sa présence, ainsi que celles de sa famille.

- Vous devriez faire attention, les nuits sont loin d’être sûres par ici.
- Je sais me défendre !

Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Nikolaï et le cœur d’Iliana fit un bond dans sa poitrine.

- Je n’en doute pas.

❆   ❆   ❆

Après ça, les visites de Nikolaï se firent régulières mais espacées ; en effet, sa demeure se trouvait à Moscou et il ne faisait le voyage jusqu’au village qu’une à deux fois par mois. Leurs rencontres eurent toujours lieu dans les bois, à l’abri des regards, et la protection qu’offraient les arbres conférait à ses moments une atmosphère particulièrement intime. Malgré les rumeurs qui allaient bon train à son sujet, Nikolaï était un orateur hors pair et envoûtant, et il eut tôt fait de charmer Iliana. Le jeune homme semblait à peine plus vieux qu’elle mais il possédait quelque chose de primitif dans son regard, dans sa façon de parler qui interpellait Iliana. Sa connaissance de l’Europe la subjugua et attisa sa soif de voyager et découvrir le monde, au-delà des frontières de son village, de la Russie.  

Elle avait vingt-trois ans lorsqu’elle accepta de rejoindre Nikolaï à Moscou. Ses parents la laissèrent partir à contrecœur, et son départ ne se fit pas sans larmes de la part de ses jeunes frères et sœurs. Mais Nikolaï lui avait promis qu’il s’assurerait que sa famille ne manque de rien et Iliana refusait de laisser passer une telle occasion. C’était l’avant-dernière fois qu’elle revoyait sa famille vivante.

❆   ❆   ❆

1695.

Réveille-toi, lui chuchota une voix. Tu dois te réveiller.

Ce fut l’odeur du sang qui lui assaillit d’abord les narines, lui envahit les poumons. Puis la douleur surgit, intense, brûlante, paralysant son cou et le haut de sa poitrine. Elle gémit.

- Je te l’accorde, princesse, tu te défends comme une furie.

Nikolaï.

Qu’est-ce qu’il faisait là… ?

Lentement, péniblement, elle ouvrit les yeux et tenta de le chercher du regard, mais il lui était impossible de tourner la tête sans que la douleur ne gagne en puissance. Comme s’il avait saisi sa volonté, le visage de Nikolaï entra soudainement dans son champ de vision, penché au-dessus du sien.

Quelque chose clochait.

- J’imagine que tu as certaines questions à me poser, mais je ne pense pas que ta gorge soit en état de fonctionner pour l’instant.

Un sourire contrit se dessina sur ses lèvres et il effleura lentement la courbe de sa joue. Malgré elle, Iliana tourna imperceptiblement la tête au contact de ses doigts froids, tel un chat quémandant des caresses.

- J’ai été plus violent que prévu, toutes mes excuses. Je ne m’attendais pas à ce que tu te débattes autant.

Elle s’était débattue… ? Pourquoi… ?

Nikolaï avait une tâche sombre aux coins des lèvres. D’un geste faible, tremblant, la jeune femme tenta de lever son bras droit. En vain.

- Je dois t’avouer que je ne comptais pas faire cela ici, entouré de ta famille. J’avais plutôt envisagé notre lit, tu y aurais été tellement mieux installée.

Sa famille… ?

Du sang.

L’odeur du sang.

Du sang au coin de sa bouche.

Sa famille.

Un long gémissement lui échappa.

Les absences répétées de Nikolaï… l’accès interdit à son bureau… les lettres de sa famille qu’elle y avait retrouvées et qu’il ne lui avait jamais transmis… Elle avait voulu partir, quitter Moscou et retrouver ses parents, les jumeaux, les filles… Mais lorsqu’elle était arrivée, il se trouvait déjà là, le visage enfoui dans le creux de la gorge d’Alexeï, sa chemise imbibée de sang. Elle avait hurlé, s’était précipitée sur Nikolaï pour le détacher de son frère… Ça avait été comme chercher à déplacer un mur de pierres. Il l’avait ensuite plaquée à terre, puis restreint les poignets d’une main de fer. Elle avait lu de la fureur dans ses yeux, mais aussi de l’impatience et du désir.

- J’ai attendu ce moment depuis trop longtemps pour que tu me files entre les doigts, avait-il sifflé, les lèvres collées à son oreille…

… avant de lui déchirer le cou.

En proie à ses souvenirs, Iliana n’entendit pas les paroles de Nikolaï.

- Je suis désolé, princesse, ça va faire mal mais tu dois mourir pour que la transformation ait lieu.

Et il lui transperça le cœur.

❆   ❆   ❆

1695. Iliana perdit son humanité.



When the big bad wolf comes running around
Baby, get yourself right outta of town

Si elle avait pu, Iliana aurait sans doute effacer les sept ans qui suivirent de sa mémoire. Pour oublier ce que Nikolaï lui avait fait subir, la faim et la bestialité qui l’avaient animée et, par-dessus tout, l’attirance et l’attachement qu’elle continuait de ressentir pour ce monstre qu’elle côtoyait et qui lui avait tout pris : son innocence, sa famille, sa vie.

En tant que jeune vampire, il lui fallut tout réapprendre. Comment communiquer autre chose que sa faim et sa fureur. Comment les canaliser. Comment dissocier sa propre volonté de celle de Nikolaï. Comment se défaire petit à petit de son emprise. Comment apprendre à (sur)vivre avec la honte et la culpabilité des meurtres qu’elle avait commis.

1702 fut une année décisive. Cette année-là, Iliana – aidée par un autre des « enfants » de Nikolaï – fuit Moscou.
Terrifiée à l’idée qu’il la retrouve, elle commença à voyager en Europe sous le nom de Lethe, ne passant jamais plus d’un mois au même endroit. Mais le déracinement, la solitude et l’anxiété constante qui lui broyait l’estomac eurent tôt fait d’avoir raison d’elle.  
C’est en 1789 qu’elle décida de disparaître aux Etats-Unis, là où Nikolaï ne penserait pas à la chercher, trop attaché qu'il était à leur Russie natale.



Funny how it all works out in the end
You're playing with fire
Living in sin
Nothing's ever free

New York, 1963.

Quinn débarqua dans la vie d’Iliana comme elle avait tendance à foncer dans n’importe quelle situation, tête baissée, prête à en découdre, sans jamais réfléchir aux conséquences. En tambourinant sur la porte de son appartement au milieu de l’après-midi, alors que la vampire dormait. Une histoire d’argent qu’elle aurait prêté et dont elle aurait souhaité revoir la couleur. Malheureusement pour elle, l’adresse qu’on lui avait donnée n’était en réalité qu’une adresse donnée au hasard, celle d’Iliana en l’occurrence.
Cela aurait pu s’arrêter là, mais Quinn était revenue quelques jours plus tard pour s’excuser et inviter Iliana à boire un verre dans le bar de Greenwich Village où elle travaillait.
Quinn était pleine d’entrain, de vie, et Iliana n’avait pas pu résister.
Alors les choses devaient forcément finir par dégénérer.

❆   ❆   ❆

Mars 1965.

23h51, le téléphone sonna. Iliana, qui était occupée à lire un rapport d’autopsie, décrocha machinalement.
- Iliana à l’appareil.
- Hey.

Quelque chose dans l’intonation de sa voix mit immédiatement Iliana en alerte.

- Tout va bien ?
- Hmm. Quinn marqua une pause. Sven me remplace pendant cinq minutes, je voulais prendre un peu l’air.

Iliana referma le dossier pour se concentrer sur la jeune femme.

- Un souci au bar ?
- Non non, c’est juste que… Quinn soupira au bout du fil. Il y a ce type qui est là depuis deux heures, classe, bien propre sur lui, qui m’a demandé si je connaissais une certaine Lethe.

Tous les muscles de son corps se raidirent brusquement. Iliana sentit ses canines s’élonger et dut se faire violence pour ne pas briser le combiné. Elle avait tout fait pour ne pas mêler Quinn à son « monde », mais elle s’était sentie obligée de la prévenir, la mettre en garde contre ceux de son espèce qui – pour la plupart – ne la connaissaient que sous le nom de Lethe. Elle n’avait pas voulu mentir plus que de mesure, alors Iliana avait avoué à demi-mots qu’elle utilisait ce nom pour échapper à une partie de son passé ; et que si quelqu’un le mentionnait, il valait mieux être méfiant.

- Décris-le-moi plus en détails.
- Okay. Hum… Je pourrai pas te dire la couleur exacte de ses yeux mais ils étaient clairs, des cheveux foncés assez courts, plutôt grand, mince… ah et il avait un petit accent. Russe, je crois ?

Russe ?

Russe ?

- Rentre à l’intérieur et ne ressors pas seule tant que je ne suis pas là. J’arrive tout de suite. Lui ordonna Iliana d’une voix détachée.
- Quoi ? ‘Lia, attends-

Mais la vampire avait déjà raccroché.

Le temps qu’Iliana arrive au bar, toutes ses angoisses concernant Nikolaï avaient ressurgi, et le trajet lui parut interminable. Lorsqu’elle pénétra à l’intérieur du bâtiment, c’est néanmoins un autre visage qui l’accueillit.

- Vladimir.

Vladimir, le vampire qui l’avait aidée à quitter Moscou. Une vague de soulagement submergea Iliana, puis la suspicion l’emporta. Son congénère leva son verre en guise de bonsoir.

- Ça faisait longtemps.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Répliqua-t-elle sèchement.

Il leva les mains en l’air, en signe d’apaisement.

- Je voulais voir comment tu allais. En la voyant hausser les sourcils, il ajouta simplement : tu n’es pas la seule à être partie.

La discussion continua pendant plusieurs minutes tandis que Vladimir finissait sa boisson. Puis, il se pencha en avant et, en guise d’au revoir, ses dernières paroles furent :

- Si j’ai un conseil à te donner, arrête de prétendre que tu es humaine. Un jour ou l’autre, notre nature te trahira et tu le regretteras.

Il avait raison.

❆   ❆   ❆

1968.
Elle avait été si prudente, préférant se nourrir exclusivement lorsque Quinn travaillait. Son donneur était un habitué, un étudiant en galère qu’elle rémunérait contre un peu de son sang. C’était sans compter sur le chasseur qui l’avait surprise en plein repas, un soir de mai. Trop concentrée sur le sang doux et chaud qui lui coulait dans la gorge, elle n’avait pas prêté attention aux bruits de pas qui se rapprochaient. Ce ne fut que lorsque son donneur eut un mouvement brusque de recul qu’elle eut la présence d’esprit de bouger. Le pieu lui avait entaillé la poitrine avant de se loger dans son bras. D’un geste, elle avait repoussé son protégé vers l’extérieur de la ruelle tandis que son agresseur se ruait de nouveau sur elle. L’échauffourée n’avait pas duré longtemps, l’homme était doué mais pas suffisamment pour prendre le dessus contre un vampire énervé. Iliana l’avait rapidement maîtrisé et rendu inconscient, avant d’arracher le pieu de son bras et de s’en aller.

Iliana avait beau avoir vécu des années en surveillant constamment ses arrières, en imaginant le pire des scénarios, l’anonymat et la tranquillité que lui avait offert son installation aux Etats-Unis avaient émoussé ses sens. A l’époque où elle allait et venait en Europe, son ouïe aurait immédiatement saisi les bruits qui indiquaient que Quinn était rentrée plus tôt que prévu, particulièrement en étant blessée.

C’est ainsi que sa partenaire la vit entrer : précipitamment, les lèvres tâchées de rouge, les canines protubérantes, les yeux rougeoyant tels des rubis, du sang sur son haut et une main appuyée sur son bras, pour endiguer le flux ralenti de sang qui s’écoulait de la blessure.

Malgré toutes leurs théories, leur fiction, le commun des mortels n’était pas prêt à affronter la réalité d’un monde dans lequel vivaient des vampires. Des prédateurs dont la source principale de nourriture sont les humains. Pourquoi en aurait-il été autrement ?

Quoi qu’on en dise, les vampires étaient des monstres.

Imaginer que Quinn, sa Quinn, si radieuse mais profondément mortelle la voit différemment n’était qu’une illusion, un rêve.

Un verre qui se brise,
l’odeur si caractéristique de la terreur,
un hurlement qui monte dans sa gorge—

Il ne fallut que quelques dixièmes de secondes à Iliana pour parcourir l’espace qui la séparait de Quinn, plaquer une main sur sa bouche et agripper fermement l’arrière de sa nuque de l’autre.

- Shhhh. Iliana étouffa un sanglot. Tout va bien, ne t’en fais pas.

Si seulement elle n’était pas sortie ce soir—

- Tu vas oublier ce que tu viens de voir, d’accord ?

Elle l’aimait tellement—

- Tu vas t’endormir maintenant et demain matin, demain matin— elle força les mots à sortir de sa bouche, demain je ne serai plus là.

Le corps de Quinn s'affaissa dans ses bras et doucement, tendrement, Iliana la porta jusqu’à leur lit. Tremblante, elle s’essuya la bouche du revers de la main et déposa un baiser sur son front.

Ensuite, elle partit.



Some lost souls never get found
Stuck in the head
Falling deeper down
Down
Down

2019, Japon.
Quitter Quinn fut un déchirement mais quitter l’Amérique ? Cela fut aisé. (Malgré le peu de temps qu’elles avaient passé ensemble, Quinn était devenue son foyer.) Iliana avait eu vent des affrontements entre humains et vampires à la fin du dix-neuvième siècle et début du vingtième. A ce moment-là, emménager au Japon lui avait semblé l’idée la plus insensée. Seulement, les années passèrent et les échos des pourparlers et des lois adoptées  retentirent jusque sur les côtes américaines. C’est en 2009 qu’Iliana prit la décision de quitter le continent et de s’installer à Mihara. Un moyen pour elle de fuir une nouvelle fois, de prendre un nouveau départ et de se concentrer sur une des rares choses qu’elle appréciait : son métier de détective.

Avatar
Sailor Moon > Haruka Tenou/Sailor Uranus > Iliana Vasilevnova

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty24/10/2022, 13:56

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Maeda
〉Kyoichi

- What did you make today ? - Mistakes.

24 ans [add mois/année de naissance]
japonais
classe sociale
genre
bisexuel
coursier
180cm
70kg
cheveux bruns, mais se les colore en bleu
yeux bleu, porte souvent des lentilles
piercing
deux, trois cicatrices
Informations supplémentaires :De base il est brun mais il est passé par tellement de couleurs que plus personne ne se souvient l'avoir vu ainsi. Il s'est arrêté sur le bleu foncé et ça lui va très bien désormais. Ils sont presque long.
Il a piercing à la langue ainsi que deux trois cicatrices qui trainent parce qu'il est pas fichu de faire attention à ce qu'il fait. Dans ses cheveux, il porte aussi un accessoire, une atébas avec un dé au bout qui symbolise son amour pour les jeux de hasard en général.  
》Caractère
x Affectueux - Authentique - Câlin - Créatif - Débrouillard - Digne de confiance - Dynamique - Énergique - Intrépide - Joyeux - Loyal - Ouvert d'esprit - Passionné - Protecteur - Sincère
x Bagarreur - Bavard - Bruyant - Capricieux - Casse-cou - Désinvolte - Entêté - Envahissant - Immature - Indécis - Infatigable - Jaloux - Plaintif - Provocateur - Susceptible

Kyoichi c'est une boule d'énergie. Il ne sait pas tenir en place, c'est un fait. Hyperactif ? Peut-être. Il ne se considère pas forcément comme tel. Il n'a pas de troubles de l'attention particulier. C'est juste qu'il déteste s'ennuyer. C'est vraiment sa bête noire. Il n'aime pas ne rien avoir à faire. Même si on lui demande quelque chose de minutieux qui demande à ce qu'il soit plus canalisé, il peut l'être du moment que ça l'intéresse. Le Japonais est d'ailleurs quelqu'un d'assez débrouillard et il a l'avantage d'apprendre vite. En revanche, pour maintenir son attention, vous aurez besoin de courage. Kyo est quelqu'un qui papillonne beaucoup. Versatile, il lui arrive même de s'arrêter en plein milieu d'une phrase pour regarder ailleurs et penser à autre chose. Il en devient particulièrement difficile à suivre si vous ne le rappelez à l'ordre. Kyoichi est quelqu'un qui a constamment besoin de s'exprimer, de faire quelque chose, de bouger, de parler, de faire du bruit, de montrer qu'il existe. Il faut qu'il marque les esprits d'une quelque manière que ce soit, même en mal. Il a comme un besoin de reconnaissance qui le dévore de l'intérieur, comme un tribu à payer pour être constamment positif et voir le bon côté des choses. Un revers de la médaille qui le rend jaloux, envahissant, bien au delà de ce qu'il aimerait vraiment être. C'est quelque chose qu'il n'arrive pas à contrôler malgré toutes ses tentatives. Au fond, il ne veut pas être un poids pour les autres. Il veut simplement laisser une trace de son passage. C'est malheureusement ce trait de caractère qui le pousse à prendre des risques souvent inconsidérés. Au début, c'était surtout pour amuser la galerie. Puis, peu à peu, ça a aussi été pour voir si les gens étaient capables de s'inquiéter pour lui, d'avoir peur pour lui. Aujourd'hui, c'est pour quelque chose de complètement différent : Kyoichi s'est rendu compte qu'il était accro à l'adrénaline à l'instar de tous ces sportifs qui apprécient les sports à sensation fortes. Avec le recul, c'était peut-être à ça qu'il aurait du se mettre plutôt que courir de toits en toits et de foutre son nez où il ne faut pas...

Kyoichi c'est une boule d'amour. Dire qu'il lui arrive d'être calme c'est un grand mot mais il y a des moments où le Japonais n'est pas monté sur ressort. Dans ces moments là, c'est sa tendresse naturelle qui ressort le plus. Après tout, avant d'être une grosse tête brûlée, Kyoichi c'est avant tout un grand frère qui ferait tout pour sa frangine. Cette douceur, ce côté protecteur, il l'a aussi avec ses amis. En fait, il l'a inconsciemment avec n'importe quelle personne de son entourage qui est relativement proche de lui. Amis et amants compris.Loyal et Sincère, c'est une personne sur qui on peut compter. Il sait garder un secret et, même s'il a un côté immature, il sait quand il doit garder sa langue, quand il ne doit pas aller trop loin.  Il ne se force jamais pour être agréable avec les gens qui le sont avec lui. En revanche, il ne se force pas non plus pour être imbuvable avec les gens qui lui ont fait du mal ou qui peuvent en faire aux personnes à qui il tient. Il n'hésitera pas à dire ce qu'il pense peu importe la personne en face. De toute façon, il n'a pas vraiment d'instinct de survie alors généralement, il balance ce qu'il a dire et il réfléchit après. Ce qui, on ne va pas se le cacher, n'est absolument pas le bon comportement à adopter. Cependant il s'en fiche un peu.

Kyoichi c'est surtout une boule d'authenticité. Parce que Kyo, c'est aussi ça : un être qui ressent toutes ses émotions bien au delà de ce qui est convenable. Si la joie, l'amour et la positivité de son être en font partie, la colère également. Il en devient bagarreur malgré lui. Le plus souvent c'est surtout pour défendre les personnes en qui il tient ou encore ses idées. Parfois c'est simplement pour se défouler, pour se libérer. Kyoichi c'est un coeur d'artichaut qui tombe trop facilement amoureux, c'est un grand frère tout sauf parfait mais qui essaye de bien faire, c'est un ami qui se veut fidèle, c'est ce gars un peu étrange capable de dormir dehors après une soirée trop alcoolisé, c'est ce livreur trop gentil et trop énergique qui vous soûle alors que vous voulez juste bouffer sans bouger de chez vous, c'est ce gars qui rivalise d'ingéniosité pour vous faire rire, c'est cette pile électrique capable de courir en plein milieu de la rue. Mais Kyoichi c'est aussi cette part sombre, cette jalousie intense de vouloir ce qu'il n'a pas, c'est ce désir d'émancipation, c'est ce côté infatigable, c'est cette tête de mule qui n'aime pas se remettre en question, c'est ce côté autodestructeur, c'est ce côté désinvolte qui fait croire aux gens qu'il est impossible pour lui d'être sérieux même si c'est faux, c'est ce désir d'être reconnu qu'il ne peut combler. Kyoichi c'est tout ça à la fois. Un être complet, sensible, qui, comme beaucoup, cherche la place qui lui est destiné dans ce monde qui parait peut-être bien trop gris pour lui.
》Histoire
D'aussi loin que remonte sa mémoire d'homme qui est loin d'être infaillible, Kyoichi s'est toujours senti différent. Comme une tache de couleur dans un monde trop gris pour lui. Le Japonais est né dans une famille tout ce qui a de plus traditionnelle. Son père se tuait au travail et sa mère conciliait un petit travail d'appoint et s'occupait de ses frères et sœurs. Kyoichi a eu la chance de ne pas être enfant unique dans un pays où il y en a déjà beaucoup trop. Deuxième fils, il a un grand frère de quatre ans son aîné et plus tard, trois ans après lui, arrivera une petite sœur qui deviendra son petit rayon de soleil. Petit déjà, Kyoichi était ce garçon à problèmes qui ne comprenait pas pourquoi on le traitait de la sorte.  A ses yeux il ne faisait rien de mal. Il avait bien conscience de ne pas être tout à fait comme ses camarades mais de là à se sentir si seul...? Il ne comprenait pas que le monde dans lequel il évoluait n'était pas fait pour lui. Que s'il voulait trouver sa place, il allait devoir en pousser les limites. Le peindre de sa couleur naturelle. Heureusement, s'il ne pouvait pas compter sur son père, bien trop pris par son travail, Kyo connut tout de même l'amour d'une famille avec sa mère et son frère aîné. Très différent de son frère hyperactif, Jomei était le portrait craché de son père. Tout aussi calme et sérieux que ce dernier, il était pourtant le seul à arriver à canaliser l'immense boule de nerfs qu'était Kyoichi et d'arriver à le faire se concentrer sur quelque chose. Comme s'il avait compris qu'il suffisait de maintenir son attention pour le calmer. Il faut dire que le plus jeune des deux était curieux de tout ce que pouvait bien faire son grand frère, son modèle, son partenaire de jeu. Ce qui arrangeait bien les affaires de leur mère, enceinte du troisième enfant. C'était inespéré. Presque du jamais vu et pourtant. Quelques mois plus tard, la petite Shizue intégrait la famille elle aussi. Kyoichi ne saurait expliquer pourquoi, même avec le recul, mais il en est tout de suite tombé amoureux. Platoniquement, bien sûr. Il ne s'agit de rien de plus que ça. C'était simplement comme si son désir était d'offrir un monde plus beau à ce petit être. Kyoichi aurait pu continuer à grandir de manière insouciante si les autres n'en avaient pas décidé autrement.

Les autres n'ont jamais aimé les gens différents, ce n'était pas nouveau. Le différence fait peur au commun des mortels et le cœur des hommes est quelque chose de terriblement vulnérable. Kyoichi ne faisait malheureusement pas exception. Il découvrit malheureusement la méchanceté des enfants bien trop vite. Bien trop violemment. A peine arrivé à l'école primaire, il pensait que tout se passerait bien. Après tout, il était le frère de Jomei et les gens l'aimaient bien, pourquoi pas ça ne marcherait pas pour lui ? Sauf qu'il n'était Jomei et Jomei n'était pas lui. Leurs caractères étaient bien trop différents.  Kyoichi connut alors ses premières brimades. Un rien suffisait pour qu'on le mette de côté et qu'on le dénigre. Bien sûr, il n'en parlait jamais à personne. Quand sa mère lui demandait comme se passait l'école, il répondait toujours avec le sourire que tout se passait bien. S'il souriait, tout allait bien se passer, n'est-ce pas ? Et puis à la maison il y avait Shizue. Le petit brun prenait son rôle de grand-frère très au sérieux. Quand il subissait des brimades ou qu'il se faisait frapper par les autres, il suffisait d'un sourire de Shizue pour que tout s'efface. Il comprit, des années plus tard, que c'était parce qu'il avait simplement ce besoin d'être aimé pour ce qu'il était. Shizue ne le jugeait jamais. Pour elle, Kyoichi était le meilleur des grands frères. Même s'il faisait du bruit, même s'il essayait toujours des trucs bizarre, même s'il faisait toujours plein de bêtises pour essayer de se rendre intéressant. Les trois quart du temps ça faisait rire Shizue et c'était tout ce qui comptait aux yeux de Kyo. Il pouvait bien supporter toutes les peines du monde si sa soeur chérie était heureuse c'était tout ce qui comptait.

Seulement voilà, la rivalité entre frères et soeurs est comme un poison qui se distille lentement dans les veines. Comme une part d'ombre qui ne cesse de grandir derrière la lumière. Jomei était victime de cela. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi Shizue s'entendait mieux avec Kyo. Pourquoi elle était toujours collé à lui. Non pas qu'il déteste son frère mais, lui qui était l'ainé, lui qui était si populaire à l'école, lui que sa mère ne cessait de complimenter... Qu'avait-il de moins que son frère trop bruyant, trop joyeux, trop turbulent, trop tout ? Il n'incarnait aucune des valeurs morales que leur père leur avait donné alors pourquoi elle le préférait lui ? Ca lui paraissait complètement inconcevable. Alors, sans même y faire attention, Jomei se détourna du petit frère qu'il avait pourtant si longuement soutenu. Ça n'avait pas été brutal et c'était peut-être ça le pire dans l'histoire. Progressif, ça avait commencé par une inaction de sa part quand les autres élèves se moquaient de lui. Il faisait mine de regarder ailleurs ou d'être plongé dans son livre. A un moment, il n'était même plus dans les parages. Si Kyo avait été plus adepte des théories du complot, il aurait pu croire que son frère faisait exprès de ne pas être là pour ne pas à avoir à supporter le regard du plus jeune qui lui envoyait des appels à l'aide. Peut-être que ce n'était pas si éloigné de la vérité...  Après tout, on ne pouvait pas l'accuser de ne rien faire s'il n'était pas là pour le voir, pas vrai ? Trop occupé à jalouser son propre frère, il ne voyait pas le mal-être de ce dernier grandir derrière ses sourires.  Il ne voyait pas l'idée qu'il n'avait rien à faire là faire son chemin dans le cerveau de Kyoichi. Lui-même n'en avait pas vraiment conscience après tout.

Un jour, tout bascula. C'était une après-midi comme les autres et la fratrie jouait dans le parc comme tous les enfants de leur âge. Tout était allé très vite. Le ballon était tombé des mains de Shizue et avait commencé à rouler dans la rue. Elle avait voulu aller le chercher. Mauvaise idée... Le sang de Kyoichi ne fit qu'un tour quand il fit la voiture débouler dans la rue. C'était un gars paumé qui voulait simplement se suicider en rentrant dans un mur. Il n'avait pas fait attention où il allait ni à la vitesse à laquelle il roulait. Ni une ni deux le gamin de dix ans qu'il était poussa sa petite soeur du milieu de la route... Le choc fût violent, même s'il n'était pas à à pleine vitesse. Kyoichi se souvint avoir fait un vol plané puis plus rien. Le trou noir complet. Quand il se réveilla il était dans une chambre d'hôpital. Heureusement, ses jours n'étaient pas en danger mais il avait les deux bras cassés. C'est ce qui avait amorti le plus gros du choc apparemment. C'était presque un miracle.. A côté de lui, Shizue ne cessait de pleurer. Le brun sourit, comme à son habitude, pour la rassurer.

« Les filles fortes comme toi, ça ne pleure pas. »

Ca aurait été plus crédible si lui-même n'était pas en train de pleurer en même temps que son sourire. Il avait tellement eu peur que Shizue se fasse renverser qu'il n'avait pas réfléchi. Maintenant qu'il était cloué sur ce lit à attendre que les médecins aient fini de l'ausculter, il avait tout le temps de revenir sur son geste. Pourquoi avait-il l'impression d'en trembler encore ? D'avoir l'impression que son corps et son cerveau avaient apprécié cette sensation qui l'avait traversé quand il avait commencé à courir jusqu'à la voiture, pris par le temps et le désir de tout faire pour sauver Shizue. Il était définitivement bizarre... Cependant, trop jeune pour comprendre rééllement ce que cet accident avait déclenché chez lui, il n'y pensa plus vraiment. Lorsqu'il rentra à la maison, incapable de faire quoi que ce soit avec ses bras pour le moment, sa mère demanda alors à Jomeil de s'occuper de lui. S'en suivit un moment un peu gênant. Kyo avait finit par comprendre que son frère ne l'aimait plus vraiment sans savoir pourquoi cependant. Il hésita, plusieurs fois, mais alors que son grand frère écrivait ses cours pour lui, il finit par crever l'abcès et lui demander. Il ne s'attendait pas à ce que Jomei lui crache tout ce qu'il avait sur le coeur au visage. Pour la première fois de sa vie, Kyo ne souriait pas. Il se rendait compte que son frère aussi avait accumulé de la rancoeur. Il se sentait coupable de ça. Parce qu'il s'était concentré sur Shizue et aucunement sur lui... S'il accepta tout ce que l'aîné avait à lui dire, il n'en fût pas moins blessé par le ton employé et les paroles qui se voulaient méchantes. Jomei était en train de lui cracher son venin au visage. Bon dieu que ça faisait mal. S'il ne dit rien sur le moment, quelques jours après la guérison complète de ses bras, Kyoichi fit sa première fugue. Il avait onze ans.

Bien sûr, il ne savait pas vraiment ce qu'il faisait. Il savait juste qu'il en avait marre de tout ça et que si les gens tenaient absolument à ce qu'il disparaisse et bien c'est qu'il ferait. Alors que ça faisait une demie-journée qu'il était parti, il croisa son père, complètement par hasard. Celui-ci, mort d'inquiétude, lui montra pour la première fois autre chose que de la simple éducation froide et distante. Il le prit contre lui, faisant fi de cette règle tacite qui faisait qu'on ne montrait jamais ses sentiments en public, et le ramena à la maison. Kyoichi resta contre son père ce soir-là, trempé par la pluie. Il savait qu'il avait fait une bêtise en partant de la maison et s'excusa auprès de sa mère. Il n'avait pas voulu la faire pleurer... Bien sûr, l'épisode n'arrangea pas la jalousie notoire de Jomei qui avait vu le geste comme un moyen supplémentaire d'attirer l'attention de la famille sur lui. Surtout que Shizue avait accouru pour le voir elle aussi alors qu'il était pourtant parti en l'abandonnant là. Ce que Jomei ne savait pas c'est qu'il y avait une douceur naturelle chez son petit frère que lui-même ne possédait plus depuis qu'il avait commencé à le jalouser. Kyoichi connaissait le pardon. Il souriait toujours, même quand on le blessait, ce que Jomei ne faisait pas.

Dans les années qui suivirent, Kyo jonglait entre les brimades et l'ignorance de son frère. En parallèle, depuis l'accident, il s'était rendu compte de quelque chose : il aimait le frisson. Il aimait avoir peur mais être hors de danger au dernier moment. Lentement mais sûrement cette pensée se faisait un chemin dans son esprit sans même qu'il ne s'en rende compte. Dans son adolescence, il faisait les quatre cent coups avec les quelques amis qu'il avait réussi à se faire. Il avait un comportement qui frisait l'autodestructeur mais pour lui c'était juste un jeu. Il ne voyait pas où était le mal et il ne le voit toujours pas d'ailleurs.

La seule personne arrive vraiment le canaliser c'était Shizue désormais. C'était étonnant de voir à quel point c'était la plus jeune qui avait de l'emprise sur le plus vieux. Pourtant, Kyoichi l'écoutait toujours. C'est encore le cas aujourd'hui d'ailleurs. Shizue avait toujours fait preuve d'une grande maturité pour son âge, tout ce que Kyo n'était pas. Jomei ? N'en parlons plus. Le brun avait décidé de tracer sa route de son côté. De suivre les traces de son père. A l'instant où il quitta la maison familiale, Kyoichi n'entendit plus jamais parler de lui à son grand désespoir d'ailleurs.  C'était la vie. On ne peut visiblement pas s'entendre avec tout le monde malgré tous les efforts qu'on peut mettre en plus.

Aujourd'hui, on ne peut pas vraiment dire que Kyo a réussi sa vie et son père, s'il était encore de ce monde, ne doit pas vraiment être fier de lui. Pourtant il a essayé mais il faut croire que rentrer dans le moule ce n'était pas fait pour lui de base. Quand on a une scolarité aussi chaotique que la sienne, il arrive forcément un moment où on décroche. Il cumule maintenant des petits boulots misérables, tantôt coursier, tantôt en train de risquer sa vie à transporter de la marchandise où on achète son silence à grand coup de chèques. Chèques qu'il dépense beaucoup trop souvent dans les jeux de hasards. Il sait qu'il risque sa vie mais il ne peut pas s'en empêcher. C'est comme une drogue. C'est de l'inconscience pure et dure mais pour le moment, dans sa tête, rien n'arrive à remplacer l'adrénaline qui coule dans ses veines quand il prend des risques. Peut-être qu'un jour quelque chose ou quelqu'un arrivera à remplacer ce besoin constant de repousser toujours plus loin ses propres limites ? Il n'habite plus non plus chez lui pour ne pas inquiéter un peu plus sa mère à qui il tient et à qui il envoie parfois l'argent qu'il gagne pour qu'elle puisse terminer sa vie de manière décente aux côtés de Shizue.  Il sait qu'il devrait le garder pour essayer de trouver un logement stable et une bonne situation mais... ce serait d'un ennui certain non ?  En parlant de Shizue, elle et lui sont toujours en contact. Elle reste la prunelle et de ses yeux et il reste son grand frère immature et idiot qu'elle est toujours obligée de canaliser. Son quotidien est plutôt tranquille pour le moment malgré tout. Il évite de se blesser de manière irréversible de toute façon.

Mais peut-être qu'un jour, le Destin en aura décidé autrement...

Avatar
Manga > Personnage > Pseudo du membre

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty24/10/2022, 14:10

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Jiiro
〉Yoichi

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.

25 ans [add mois/année de naissance]
japonais
classe sociale
homme
bisexuel
e your dreams come true in a halo ―✶
194cm
poids
cheveux marrons
yeux bruns
tatouage dans le bas du dos, en forme de serpent
Nom de dealer : Joker
Informations supplémentaires : //
》Caractère
Tu es dévorateur des êtres. Dans une dimension parallèle, Mangeur d'Âmes t'aurait probablement collé à la peau. T'es de ceux qui ne regardent pas derrière eux, qui avancent. À de rares exceptions, tu as été tenté de te retourner, mais contrairement à Orphée, tu aurais trop peur de la disparition des choses qui te sont les plus chères pour oser ce risque. Ton impulsivité t'a joué bien des tours, notamment le fait que la puissance de la réflexion ne pousse pas assez ce vice de la manipulation qui t'anime. Serais-tu malsain malgré toi ? C'est bien le rôle que tu aimerais endosser, mais une part de ta personnalité prouve bien que tes actes, tes paroles, ne sont pas des conséquences d'un illogisme.

Pas grand chose te fait vibrer, malheureusement, et quand tu en trouves une, dieu seul sait à quel point tu es possessif pour la garder. Te maintenir en vie, ressentir des émotions, c'est un combat perpétuel que tu ne cessais de chercher durant un temps, pour finir par en faire une fatalité lorsque l'espoir s'était envolé. Cette recherche de sensations passe également par les bagarres, la provocation, la recherche du conflit. Tu attises les flammes autant que tu cherches à te brûler. Dangereux personnage, qui malgré cette recherche constante du danger, n'a jamais cherché - quelque part - à être foncièrement méchant, mauvais. Tu fais tout avec passion, une passion que tu ne peux ou ne sais contrôler parfois.

C'est bien là bon nombres de défauts que l'on t’accuse, mais tu sais aussi être doux, conciliant, protecteur. N'allons pas jusqu'à dire aimant, car ne sais-tu simplement pas aimer? Tu possèdes. Tu désires. Tu quémandes d'un sourire. Aimer, c'est une toute autre aventure qu'il te faudra découvrir, si encore quelqu'un s'en donnait la peine.
》Histoire
past is the past.
Tu n'as pas une enfance douloureuse, au contraire. Tu étais simplement le plus jeune, le plus petit, le plus mignon, celui qu'on protège, que sa mère couve, que ses grand-frères protègent, qui n'a besoin de rien si ce n'est d'être le centre de l'attention. Peut-on dire qu'il s'agit de la faute de tes parents ? Où de tes frères ? Tu ne t'es jamais posé la question, mais potentiellement, ce manque de rien, provoque un vide de tout.

Quand tu cherchais à t'émanciper, on te remettait sur la route. La moindre bêtise n'était pas grave, car c'était de ton âge. Le moindre caprice était exaucé, pour aucune raison évidente, et même si tu avais fauté dans la journée. Tu pris cette sale habitude d'avoir tout ce que tu demandais, toujours plus, et au final, tu te sentais toujours vide d'affaires, d'objets. Tu avais l'impression que cela ne suffisait pas. Tout les jours tu avais ton petit cadeau, tes sourires, ton attention, et pourtant, ce n'était pas ce qui te comblait le plus.

Ce qui te comblait le plus, c'était de voir tes potes rires.

Ça peut paraitre con, dit comme ça. Ça l'es totalement. Tu avais tellement prit l'habitude des petits bonheurs de la vie, ou des grands, que tu ne riais plus. Tu souriais, mais un rire sincère, cela faisait depuis tes premières années de vies qu'il n'était pas sortis d'entre tes lèvres. Tu remerciais, toujours, parce que c'était ainsi que devait être les choses, mais tu semblais toujours déçu au fond. Déçu de ne plus ressentir cette joie immense. C'est ainsi que tu commençais, tes dix ans passés, à te mettre en quête d'une chose bien complexe que certains mettent une vie à trouver : le bonheur. Tu l'avais perdu, en cours de route, mais il ne pouvait pas être bien loin, non ?

― so, what ?
―  so what what ?
― what will you do now?
― seems like i have no choice.

Au fil des années, tu ne trouvais toujours pas le bonheur, mais en plus de cela, tu perdis d'autres sensations. Comme si tu sombrais dans une depression stupide, alors que tu n'étais pas encore adolescent. L'argent ne fait pas le bonheur ? T'étais le stéréotype de cette phrase. Pourtant, t'essayais de faire des efforts pour ressentir, c'était pas réellement ta faute. Plus rien ne te comblait réellement.

Alors, la seule chose que tu trouvais pour sortir du lot, c'était de faire comme tout le monde. A l'époque, sortie de collège, c'était le début des emmerdes. Il fallait que tu trouves le moyen de te faire ressentir quelque chose, par n'importe quel moyen. C'était devenue une obsession étrange, un besoin vital. Tu trouvas alors un plus grand, plus vieux, plus expérimenté que toi. Il t'abordas, t'accrochas, toi petit futur lycéen qui cherchait un sens à sa vie. Il te montra les ficelles d'un métier bien particulier, celui de vendeur de drogues.

Au départ, tu étais réticent, mais le petit plus d'adrénaline que tu ressentais en cet instant, c'était ce qui faisait pencher la balance. Tu fonçais directement dans ce business, sans te retourner. C'est également à cette période que tu as commencé à mentir à ta famille, à tes proches. Cela faisait parti du deal, et au fil du temps, c'était devenu une habitude. Abandonnant ta recherche d'émotions au profil d'un métier parallèle, tu as rapidement trouvé un but et une envie de progresser. Simplement parce que la petite adrénaline de départ n'était plus suffisante. Elle ne te faisait plus ressentir. La drogue, le deal, commençait doucement à prendre une grande partie de ton existence. Ta vie de petit lycéen commençait à devenir monotone, et ce petit plus à coté, ce business que tu t'étais créer, commençait à prendre l'ampleur dans cet endroit. Un train-train quotidien, en somme, d'un adolescent devenant dealer pour son entourage proche et éloigné.

Au fond, il parait toujours qu'on trouve ce qu'on cherche en ne le cherchant pas.

you'll be mine.
Une petite bombe dans ton univers. Ça, tu ne le dirais jamais. T'auras jamais le temps, remarque.

Cible comme une autre, il est apparut dans ton champ de vision comme un client potentiel. Tu l'as accosté, à moins que ce soit l'inverse, tes souvenirs sont flous à présent. Des blablas, des silences, étrangement tu commences à sentir cette petite vague d'intérêt que tu n'avais pour personne avant lui. C'était comme une putain d'aura qui trainait autour de sa tête, une petite aura que t'avais envie d'avoir rien que pour toi.

C'était pas si malsain, au départ. C'était gentil, mignon. C'était presque normal. Deux potes qui s'apprivoisent, à bien s'entendre. Ça commence par des regards un peu trop insistants, le premier joint, la première prise d'héroïne. Il était pas chaud, au départ, tu le savais, mais tu voulais le faire planer, le faire rêver, le sortir de cette vie morne qui t'emprisonnais toi. Tu voulais cette petite bombe à tes cotés, par tout les temps.

Tu faisais payer les autres, mais pas lui. Plus il venait te demander, plus tu lui proposais, plus il acceptait. Plus tu aimais partager ces moments avec lui. Refaire le monde à votre façon. Un ciel étoilé, un premier baiser. Un rire camouflé. Des envies d'hurler. Une bouffée d'air. Il te faisait ressentir quelque chose. Quelque chose, putain. Tu étais vivant. A ses cotés, son regard, son sourire, son corps. Tu voulais le dévorer tout entier, et rapidement, c'était la naissance de ta jalousie.

De la jalousie est née de la peur. Peur de perdre ça, ces émotions, ce qu'il te faisait ressentir. Peur de perdre ce qu'il représentait pour toi. C'était devenu erratique, le souffle court, il t'arrivait de faire des crises, seul chez toi. Quand il n'était pas à tes cotés, tu te rendais malade, imaginant des scénarios dégueulasses et infâmes.

Il était devenu ton obsession.

La rage, les pleurs. Les sourires, les rires. Le jour, en cours, en dehors, c'était un putain de bonheur, une prise de drogue sans qu'il ne respire entre deux prises. Encore des baisers échangés. Tu voulais plus. Tu voulais le posséder. Entièrement. Tu voulais faire de lui ta chose, qu'il te soit totalement dévoué. Tu en rêvais, en brulait d'envie. D'envie de le posséder.

Des débats, des ébats. Des nuits de bien être, dans tes bras. Sentir son odeur que tu connaissais par coeur. Les haut-l'coeur, le dégout. Son absence qui te rendait toujours plus dépendant, mais jamais tu n'oserais l'avouer. Jamais tu ne l'avais montré. Tes regards meurtriers aux hommes qui posaient des regards inappropriés sur son corps qui t'appartenait. Des soirées à se battre, aussi. Tu ne pouvais que l'encourager à se défendre, à devenir un enfant insolant, comme toi, pour le garder auprès de toi. Préserver ton obsession, préserver cette petite bombe, qu'il ne voit que toi. Respire ton oxygène, frôle les cieux de ces nuits dans tes bras, de vos soirées à se droguer.

Toi, comme un con, tu t'endettes, tu payes ses consos à des gens plus haut. Tu t'en fous, tu vis à 100 à l'heure, tu vis. Tu respires. C'est ton putain d'oxygène.

Et, comme dans une montagne russe, tu t'attends pas à la chute. Elle vient sans attendre. Un regard à tes cotés, où ton putain d'oxygène est en train d'crever. De s'étouffer. T'avais mal dosé. T'as merdé. Ton souffle se coupe et voilà c'est l'évidence. Tu vas perdre ce qui te fait vivre.

Hors de question.

Des coups de fil de passés, comme un lâche tu vois les pompiers, et tu n'oses pas l'accompagner. Tu prétends n'être rien qu'un passant, qui voyait ce pauvre camé dans la rue. Tu montes pas dans cette camionnette et la dernière image que t'auras de lui pour le reste des années à venir, c'est son visage angélique disparaitre derrière des portes, dans des lumières rouges.

Les minutes insoutenables. Chambre retournée, plusieurs fois t'as failli te barrer pour te pointer dans cet hôpital. Frapper à sa porte, envoyer chier le monde, avouer tes fautes et finir en taule. Mais t'es trop égoïste pour ça, t'es trop flippé pour ça. T'es qu'un gosse de riche qui veut chercher les limites, un lycéen lambda qui était au mauvais endroit au mauvais moment, n'est-ce pas.

Est-ce que tu peux continuer de respirer ? Ton oxygène respire-t-il toujours le même air que toi ? Une question qui restera en suspens.

Combien tu luttes, tu souffres. Fuck. Fuck. Fuck. Pourquoi tu vas pas camper sous la flotte devant ce putain d’hôpital ? T'es qu'un lâche. Tu sais qu'on va te repérer. Que ce sera juger de ta faute s'il se trouve là-bas. Qu'on va t'enfermer. C'était que des conneries, tu le sais, mais ton esprit d'adolescent fait des siennes et s'imagine des tas de choses improbables.

Un hurlement interne dans la nuit noire. Tes émotions s'écroulent, s'échappent, incapable de gérer la pression. Cette pression là, différente des autres. Tu prends plus de doses que nécessaire, tu espères finir dans la chambre d'à coté, couper du monde, black out.
T'es tombé.

distress and misery.
T'as appelé, mais il n'y a pas eu de suite. Comme si tu n'étais qu'une poussière dans son univers. Comme s'il ne t'appartenait pas réellement. Tu n'as plus eu de nouvelles, de contact, et ce, malgré tes tentatives qui restaient veines. Veines de sens, et d'une platitude sans nom. Les jours passèrent, puis les semaines. Peu à peu, une certaine douleur s'était installée. Une douleur de solitude que tu reconnaissais entre mile, celle de ton enfance. Ton enfance morne et sans goût. Pourtant, les hommes et les femmes ne manquaient pas. Mais tu n'y prenais, à nouveau, aucun plaisir. Tu refusais pourtant d'admettre que c'était autre chose que ton objet, ta chose, ta possession. Réagissais-tu comme un enfant à qui on venait de prendre son jouet, ou bien était-ce plus profond que cela? Si seulement tu t'étais posé la question.

Ce ne fut pas le cas. Tu préférais retourner à une vie morne et sans saveurs, une vie sans goût. Sans possession, sans pouvoir de dominance, sans séduction. Les jours passaient et se ressemblaient. Tu pris un appartement, payé avec ton travail toujours aussi présent dans ton existence. Maintenant, ce n'était plus des jours ni des semaines, mais des mois. Faire face à l'absence était simple quand on n'y pensait pas. Tu retrouvais même une vieille amie, l'abstraction d'émotions pures. Certains appelleraient ça la dépression, il est vrai. Cela ne t'empêchait pourtant pas de vivre, manger, boire, fumer, continuer tes deals, mais cela t’amena en revanche à découvrir un espace qui te permettait de t'exprimer.

D'évacuer cette lassitude et ce manque.
Qui a dit que la musique était pour ceux qui ressentaient un trop plein d'émotions ? Un petit paradoxe pour toi. Tu appréciais chanter, c'était un fait. Des musiques que tu affectionnais, ou au contraire, détestais. Tu chantais de tout, et souvent. Quand tu étais chez toi, en somme. Ce qui était les 3/4 de ton temps.

« I wanna be a hero
Would I ever really be enough?
I wanna be a hero...
»

Cette période, cette phase, dura deux longues années. Puis, un jour, une réflexion personnelle te sortie de tes pensées.

apocalypse.
Au final, a quoi bon. C'était la mentalité qui te poursuivait, en cet instant. Ce refuge que tu t'étais fais dans la musique était une bonne fin à tout cela. Une bonne façon d'avancer, dans le noir, sans jamais ouvrir les yeux. Tu ne souhaitais plus combattre, car tu étais lassé. Lassé d'une amertume qui te restait en bouche. Tu avais l'impression d'avoir ouvert les yeux après un long rêve. Un long cauchemar, selon les versions. Dépossédé, volé, trahi peut-être. A force de tourner tout cela en boucle dans ta tête, pendant deux ans, ça avait eut raison de toi et de ton obsession. Tu ne cherchais plus à ressentir, mais tu ne crachais pas si les sensations venaient à toi. En revanche, tu avais décidé de te bouger pour trouver un véritable emploi. Un emploi que tu pouvais faire, dans ton état actuel et ton autre travail.

Suite à plusieurs demandes d'emploi, c'est une connaissance d'une connaissance qui trouva un job parfait en apparence. C'était quelque chose dont tu te pensais capable. Ça partait d'une bonne intention : animé des petites soirées. Au final, tu pris goût à cette autre facette de la musique que tu appris à découvrir, faire et continuer dans cette branche. Au fil des mois, tu te fis connaitre et tu n'étais plus un amateur. Cela fait maintenant deux ans que tu exerces le métier de DJ, animant les soirées qui font danser les étudiantes et les étudiantes. En parallèle, tu diriges l'un des petits réseaux de drogue de la ville. Si on te cherche, on peut te trouver sous le nom du Joker.

Avatar
Yuri!! On Ice > Otabek Altin > Yoichi Jiiro

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty24/10/2022, 14:15

MIHARA

MIHARA
messages : 315


  



》Beaumont
〉Firith

You are lying on the floor, trying to remember what happened the night before. You, are you really that sure that I'm the prince who'll wake you ?

26 ans [add mois/année de naissance]
français
classe sociale
homme
pansexuel
sans emploi
175cm
70kg
cheveux bruns
yeux verts clairs
piercings
Informations supplémentaires : Officiellement sans emploi se prenant un petit job de temps en temps. Dans les faits, c'est un arnaqueur et voleur de petit calibre. Il excelle particulièrement dans l'art du refund : Remboursement, colis égaré ou comportant un élément manquant de la commande, défaut dans l'objet reçu, etc. Il lui arrive aussi de voler des objets ou un petit billet dans le porte-feuille des personnes avec lesquelles il passe la nuit.
Ses deux oreilles sont percées mais il se contente souvent d'un anneau à l'oreille gauche • Il s'est fait tatouer une forme évoquant un croissant de lune au niveau du dos. Celui-ci est imposant puisque Firith a dans l'idée que c'est le point de départ d'une pièce de plus grande envergure qu'il complétera au fil des années • L'emplacement de ce tatouage et ceux à venir vise à recouvrir une série de cicatrices qui datent de la rencontre fortuite avec les ongles de Grigory lors d'une folle partie nocturne de SOS Ouistiti de son dos avec une porte fenêtre qui s'est éclatée sous son poids alors qu'il avait piqué un sprint légendaire pour rattraper un frisbee. Lorsqu'on lui demande à quoi cela est dû, il invente toujours des histoires différentes et bien plus glorieuses. • Il a décidé de se remettre au sport en allant à la salle le matin, avec plus ou moins de succès. Pour soulever des haltères, il faudrait -en effet- déjà savoir se soulever du lit. • Il a le pouvoir de rajeunir de plusieurs années à chaque fois qu'il se rase • Pour votre anniversaire, votre bal de fin d'année, votre pendaison de crémaillère, votre passage au niveau maximum sur Candy Crush ou toute autre occasion justifiant une fête d'envergure durant laquelle il pourra chaparder des petits fours et remplir ses tupperware, Firith pourra vous sauver du coiffeur grâce à ses longues années d'expertise à tresser les cheveux de sa petite sœur • Il a eu une courte phase "j'mets des pantalons troués parce que je suis une vrai bonhomme" pendant son adolescence. Celle-ci s'est terminée brusquement lorsque sa mère a bouché ces trous et les a recousu avec des morceaux de tissu de différentes couleurs. Il les met encore aujourd'hui parce qu'il a souvent eu des compliments sur le fait qu'ils étaient aesthetic, même s'il n'a aucune idée de ce que ça signifie exactement.
》Caractère
Nouveau message. Le coussin sous ta nuque n'avait pas suffi à étouffer la vibration de ton portable, ni ton soupir agacé à l'idée de devoir te contorsionner pour le récupérer. Tu n'étais pas surpris en soi que ton téléphone se retrouve à nouveau dans un endroit improbable. Tes amis s'amusaient toujours des différentes positions à priori inconfortables que tu étais capable de prendre, même une fois profondément endormi, lorsque tu t'installais dans un canapé. Tu avais pleinement conscience que conserver un objet dans le périmètre signifiait qu'il finirait au sol, bloqué dans le creux de l'accoudoir ou enterré sous une pile de plaids et oreillers qui tenaient plus d'un nid étrange que d'un agencement agréable pour somnoler devant une émission si stupide qu'elle en devenait captivante.

Tu arquas un sourcil d'incompréhension en découvrant le nom de l'expéditeur. Les chances qu'il concorde avec la réalité se révélaient plutôt minces. Peut-être souffrais-tu soudainement de somnambulisme, ce qui t'avait conduit à rencontrer la fameuse Beyonce lors de ta toute première crise ? L'historique ne te sauverait pas la mise cette fois : Aussi vide que l'était ton frigo actuellement.

Spoiler:

Mari était un petit bout de femme terrifiant. Au-delà de sa légendaire interprétation de Single Ladies lors du karaoké deux semaines auparavant et de cette partie de fléchette que tu avais été sur le point de perdre (et bon sang que tu étais mauvais perdant), tu savais qu'elle s'empresserait de te sermonner devant ta petite sœur en clamant haut et fort que tu avais oublié son anniversaire. Lagherta allait certainement avoir du mal à retenir un fou rire en voyant son amie d'enfance rattraper de volée son frangin, au point de peiner à se défaire des emballages. Tu ne te défendrais pas. Elle savait qu'il aurait fallu que tu sois à l'agonie pour que l'événement te sorte de la tête.

Programmer une dizaine d'alarmes histoire d'être certain de te lever à temps le lendemain te paraissait moins pénible quand tu imaginais sa joie.

Tu réussis à appuyer sur le bouton snooze à force de tâtonner et renverser presque tout ce qui se trouvait sur ta table de nuit. Tu te traînas jusqu'aux toilettes, les yeux encore fermés. Tu avais parfois heurté un mur ou un coin de meuble avant d'atteindre le statut de surhomme capable d'une telle prouesse, mais le gain en qualité de vie pour un flemmard tel que toi valait largement ces quelques embûches.

Tu ne te considérais pas vraiment comme paresseux. Tu préférais chercher des raccourcis plutôt que de gaspiller ton énergie à travailler durement pour un résultat similaire ou sans raison que tu estimais suffisante. Tu respectais énormément ceux qui parvenaient à le faire. En toute honnêteté, tu en étais certainement jaloux. Tu aurais voulu te vanter d'avoir un objectif auquel consacrer ta vie. Tu aurais voulu un domaine dans lequel exceller. Tu aurais voulu que certaines de tes idées améliorent le monde. Toi, tu t'intéressais à tout et à rien à la fois. En conclure que tu étais moyen dans tout ce que tu entreprenais se serait néanmoins révélé être une grossière erreur : Tu étais simplement comme figé par l'infinité de choix qui s'offraient à toi et la peur de consacrer de précieuses années uniquement pour le regretter ensuite. Tu adoptais visiblement la même approche en amour, admettant que tu n'avais pas pour projet de t'engager, au grand désespoir de ta sœurette qui te créait des profils sur des sites de rencontre et t'arrangeait des rencards. Il t'arrivait même de ne pas daigner donner ton nom aux personnes qui t'attiraient le plus, ce qui, couplé au fait que tu étais peu enclin à te répandre en confidences, t'avait valu le fait d'être perçu comme mystérieux.

Ou peut-être était-ce la faute à ta capacité à approcher ce que tu désirais réellement savoir par des moyens détournés.

Tu fonctionnais mieux lorsque tu te retrouvais dos au mur. Motivé par l'urgence, la curiosité ou l'esprit de compétition, tu étais capable de déplacer des montagnes sans abandonner ton sang-froid pour autant. Heureusement, le résultat t'importait plus que de t'arracher les cheveux à peaufiner des détails. Procrastiner équivalait presque à une étrange période de planification, bien qu'il t'arrivait de regretter cette tendance à remettre tout à plus tard lorsque tu imaginais tout ce qu'il t'aurait été possible de réaliser si tu t'y étais tout de suite mis sérieusement. Cette sortie n'échappait pas à la règle. Tu entrepris de commencer à songer à la possibilité de réfléchir à deux ou trois idées pour le présent de Mari sous la douche, ne t'y consacrant finalement qu'après avoir fini ton chocolat chaud une demi-heure plus tard. Lorsque tu lui fis part de ton brainstorming, sa mine satisfaite te rassura quant au déroulement de l'après-midi.

Une remarque déplaisante à ton sujet en rue, et voilà que Mari était sur le point de se retourner pour exposer le fond de sa pensée à un passant. Tu détournas son attention en lui annonçant tes projets d'adopter un serpent l'année suivante afin d'éviter tout risque de confrontation. Les regards rivés sur toi et les chuchotements ne te faisaient plus trembler depuis longtemps. Tu donnais l'impression d'embrasser toute marque d'intérêt à ton égard comme positive, ce qui avait le don d'agacer et attiser le besoin de représailles de ceux qui te détestaient. Bonne ou mauvaise opinion, voilà que tu occupais une place dans la journée de quelqu'un. La critique la plus cruelle à ton encontre peinait à percer tes défenses lorsque tu songeais à ce qui provoquait un tel comportement. Cette souffrance que tu devinais dans chaque parole blessante, tu étais devenu désireux de la porter sur tes épaules. Mentir s'était imposé comme une seconde nature. Tu n'avais jamais été d'accord avec cette étiquette de beau parleur frôlant l'impertinence. Que tu sois entièrement sincère ou non ne changeait rien à tes intentions : Tu voulais que ton interlocuteur se sente spécial. Tu voulais lui arracher un sourire. Tu voulais éviter qu'il n'ait à s'inquiéter à ton sujet. Cette popularité grandissante, tu avais souvent entendu dire que tu ne la méritais pas. Tu avais toujours agi trop naturellement pour que l'on comprenne à quel point tu avais sué pour la bâtir.

Te parer de ces airs solaires ne te demandait plus tant d'efforts qu'autrefois et pourtant, cela n'en restait pas moins épuisant.
》Histoire
La fuite demandait un courage qu'on ne lui accordait que rarement. Se jeter dans l'incertain en s'accrochant à l'espoir d'une vie meilleure n'était pas donné à n'importe qui. Ta mère biologique en avait pourtant eu la force lorsqu'elle s'était mise en route pour la France. S'il ne s'agissait en aucun cas de la terre promise dont elle avait tant rêvé, elle pouvait se targuer d'être enfin en sécurité. Épuisée d'un si long trajet, elle savait qu'il lui faudrait se battre encore. La paperasse ne l'avait jamais effrayée, mais elle n'avait pas anticipé qu'il serait si compliqué de prouver qu'il était trop dangereux pour elle de rentrer.

Son ventre arrondi amenait son lot de remarques acérées. Elle aurait souhaité qu'ils comprennent que ton existence ne lui servait pas de moyen de pression pour rester. C'était l'élément déclencheur.

Les mois s'écoulèrent et elle se résigna. Elle refusait, dans un contexte si incertain, de mêler son futur au tien. Elle t'aimait au point de te laisser partir, au point de laisser une autre famille t'aimer et t'élever.

Le dossier des Beaumont avait été introduit plusieurs années auparavant. Le couple avait toujours su qu'Ariane peinerait à tomber enceinte et les deux parents avaient eu recours à de nombreuses méthodes pour maximiser leurs chances de concevoir, mais lorsqu'ils avaient réalisé qu'ils se tournaient vers des solutions de plus en plus ridicules, la discussion fatidique eut enfin lieu : Était-ce si important que leur progéniture soit liée à eux d'un point de vue génétique ? L'aspect parfois trop détaché et scientifique de la jeune femme provoquait souvent des fous rires chez son conjoint. Cependant, son air abattu cessa net tout début d'hilarité : Elle se sentait responsable, peu importait combien elle cherchait à se détacher de la situation en l'habillant de mots latins. Là où les années qui les séparait de l'âge minimum pour entamer les démarches d'une procédure d'adoption auraient pu être sources de souffrance, elles furent pour eux l'occasion de se rassurer.

Étonnement, se préparer n'avait servi à rien. L'attente s'était muée en lassitude de se voir promettre que c'était pour bientôt. Ils décrochèrent ce soir-là, blasés quoi qu'interloqués au vu de l'heure tardive. L'appel avait semé la panique. Ariane, tétanisée à l'idée de rencontrer le nouveau-né, avait passé le trajet en voiture à supplier son mari de faire demi-tour. Avait-elle bien éteint la lumière de la salle de bain ? Qu'aurait-elle fait dans le cas où elle ne ressentait rien en le voyant ? Et si l'instinct maternel n'était qu'un mythe ? Un article qu'elle avait lu semblait indiquer que ce n'était pas quelque chose d'inné après tout. D'autres témoignages de mère révélaient que certaines ne parvenaient pas à créer de liens avec leur enfant mixte tant il était différent d'elles.

Le jeune homme ne put s'empêcher de regarder le visage de sa femme se transformer lorsqu'elle aperçut le petit corps qui dormait paisiblement. Tout ses doutes s'étaient envolés.

Tu étais toujours fourré dans les jupes de ta mère, les yeux scintillant de curiosité à chaque tour de magie qu'elle réalisait pour toi. Tu écoutais ses directives, mélangeant sous sa supervision des produits dont tu n'aurais même pas su prononcer le nom. Tu avais un peu de mal à expliquer aux autres ce que tu faisais durant ton temps libre, si bien que tu avais d'abord cherché à t'aligner avec eux. Tu racontas que tu faisais du gâteau au chocolat et des muffins jusqu'au jour où tu ramenas du slime à l'école. La honte de devoir révéler la supercherie fit place à la joie de te faire de nouveaux amis, même si cela ressemblait davantage à la naissance d'une carrière fructueuse dans le domaine du troc de slime. Cela te permit de terminer les collections à la mode, notamment celle de la première génération de carte pokémon.

Tu ralentis tes activités avant de mettre un terme à ton innocente carrière lorsque tu avais sept ans. Tu avais eu la chance d'assister à un miracle que, même à ton jeune âge, tu n'avais jamais remis en doute, l'émotion de tes parents étant assez contagieuse que pour taire toute forme de jalousie de ta part. Tu étais peut-être même le plus investi dans les préparatifs de l'arrivée de ton frangin : Tu sermonnais ta mère lorsqu'elle ne se couvrait pas assez à ton goût, tu te trimballais avec des peluches aussi grandes que toi que tu refusais de laisser au magasin et tu étais particulièrement critique des couleurs que ta famille imaginait pour la chambre, chambre que tu aidas d'ailleurs à peindre. Tout cela pour la quitter l'année suivante.

Ton père avait couru après cette opportunité. Tout avait débuté par des voyages à l'étranger dont les récits te passionnaient et l'apprentissage des bases de la langue. Tu n'avais pas été le plus studieux de prime abord, pourtant il n'avait pas abandonné ce projet, clamant haut et fort que le plus tôt était le mieux, qu'apprendre une autre langue était plus simple lorsque l'on était jeune. Toute cette histoire te rendait un peu bougon, mais pourquoi l'aurais-tu blâmé d'être impatient d'exercer le métier de ses rêves ? Avec un peu de maladresse, tu partageas tes craintes, la gorge serrée de devoir laisser derrière toi tes amis. Tes parents te firent la promesse que tu les reverrais durant les vacances et que vous vous échangeriez de nombreuses lettres et cartes postales. Tu les avais évidemment cru car ils n'avaient aucune raison de mentir. Ce changement de décor t'avait simplement amené à t'accrocher davantage à Lagherta. Ta petite princesse était restée ton seul repère, constante, contrairement à ta correspondance dont les réponses s'espaçaient de plus en plus. Tu avais été oublié et remplacé par tout ceux qui ne gravitaient pas autour de ton noyau familial. Ce constat amer mêlé à l'épreuve de t'intégrer dans un nouveau pays ne te permit pas d'attaquer l'adolescence favorablement. Tu ne correspondais pas à l'idéal de beauté, à ce qui était considéré comme normal. Tu ne l'avais pas tout de suite remarqué, rejetant la faute sur ton côté un tantinet casse-cou. Perdre du temps à soigner ton apparence te paraissait ridicule puisque tu ruinerais tout à la première occasion de te salir, puis les filles étaient un domaine qui t'intéressait bien moins que l'observation d'insectes dans le parc d'à côté. Sauf si elles t'accompagnaient dans tes recherches, événement qui à ton grand étonnement n'était jamais arrivé.

Puis tu avais capté que cela ne concernait pas que le sexe opposé. Tu étais mis un peu à l'écart tantôt parce que l'on te trouvait étrange, tantôt parce que malgré tes efforts pour suivre le rythme, tu étais perçu comme un poids pour les travaux de groupe. Il fallait tout t'expliquer Firith, jusqu'à trouver à redire à ta manière de te conduire.

Tu avais tant de questions auxquelles répondre. Ta sexualité, tes études, ton avenir. Celle que certains de tes camarades venaient d'ajouter t'avait fait l'effet d'une gifle.

« Tu l'as planquée où, ta vraie mère ? C'était elle qui voulait plus de toi ? »

Tu avais ignoré cette différence parce qu'elle n'avait pas pesé dans la balance auparavant. Ce matin là, tu craquas. Tu demeuras à fleur de peau quelques semaines, cédant à la violence à chaque fois qu'il était question de ta légitimité au sein de ta propre famille. Tu parlais de plus en plus au moyen de tes poings, jusqu'à ce qu'une bagarre remonte aux oreilles de tes parents. Tu eus droit aux premiers interrogatoires au sujet du déroulement de ta journée. Ils ne t'en voulaient pas, mais tu t'en voulais de les inquiéter. Ceux qui côtoyaient sur les bancs de l'école s'étonnaient que tu cesses de réagir. Pourtant ce n'était pas exact. Tu avais décidé de transformer ta douleur en sourire et gentillesse, te répétant sans cesse qu'il existait tant de monde bien moins chanceux que toi.

« Oui ! Regarde ce que j'ai fait en math. Oh fais pas attention à ça, c'est Shiro qui a gribouillé sur ma page de garde. On avait fini l'exercice avant les autres alors il s'ennuyait pendant que je préparais une grille d'OXO. »

« Génial, à part le cours d'anglais. Par contre tu sais où sont les sparadraps ? Je me suis étalé pendant le match de basket en essayant de m'accrocher au panier.  »

Tu rapportas des histoires inventées de toutes pièces histoire de noyer le poisson. Les après-midi à jouer chez des amis étaient en réalité des heures passées sur la balançoire du parc à jouer à la console. Les bleus et blessures échappaient à la vigilance de tes proches puisque tu étais un sacré casse-cou. Tu travaillas comme un acharné avec pour seuls buts de faire office de modèle pour Lagherta et d'être accepté, si bien que, lassé d'en apprendre plus en chimie auprès de ta mère, tu t'étais rabattu par dépit sur des études tournant autour du management et marketing. Tu n'y brillas pas par des résultats exceptionnels, cependant cette période te permit de sortir, de goûter aux plaisirs et embûches de l'indépendance ainsi qu'à ta toute première relation longue.

Le célibataire sans job qui hibernait entre deux e-mail envoyés à un service client était le résultat étrange d'une vie confortable, dénuée de vagues et de tragédies.

Avatar
Fire Emblem : Three Houses > Claude Von Riegan > Firith Beaumont

Votre âge
bla bla bla bla

Avis sur le forum
bla bla bla bla

Autre chose à dire
bla bla bla bla
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty24/10/2022, 14:39

Contenu sponsorisé


  
 
Anciens membres - leurs anciennes fiches Empty
 Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: