rosanna (uc)

》Rosanna Busby

“I was a victim of a series of accidents, as are we all.”

23 ans (novembre 99)

néo-zélandaise

aisée

quartier d'habitation sur le forum

elle

hétérosexuelle

étudiante en robotique

165

58

cheveux blonds

yeux bleus

autre

Informations supplémentaires : elle est au japon en échange scolaire pour son master de robotique, elle espère pouvoir rester à la fin de son échange // elle n'a aucunement honte des lourdes cicatrices qui couvrent son flanc gauche et sa poitrine // il lui manque un rein et un bout de poumon droit // elle aurait probablement une moins bonne hygiène de vie si elle était en possession de tous ses organes // elle a acheté ses premières tenues "pro" en arrivant au japon, pour faire bonne impression, elle qui est plutôt habituée aux vêtements casual // elle possède quelques tatouages sur les jambes, elle les adore, mais elle a quand même bien le seum de pas pouvoir aller à l'onsen, du coup.

》Caractère

ECRIRE ICI VOTRE CARACTERE

》Histoire

(attention j'ai pas relu c'est à vos risques et périls)

Il faut une certaine force de caractère pour accepter le brutal changement qu’amènent un accident, une dizaine d’opérations, et des mois en soins intensifs. Avant d’y avoir été confrontée, avant de n’avoir eu d’autre choix que d’en faire preuve, Rosanna n’aurait jamais pensé avoir cette force. Gamine insouciante, avec toute la vie devant elle, de quoi devait-elle bien se méfier ? Elle avait retenu toutes les leçons, elle était parée peu importe le problème. Stranger Danger. Ne pas monter dans la camionnette. Ne pas accepter de drogues d’un inconnu. Toujours surveiller son verre en soirée. Ne pas rentrer trop tard, seule, après avoir trop bu. Ne pas conduire, après avoir trop bu. On lui avait déjà tout rabâché, depuis toujours. A chaque fois qu’on lui répétait, elle roulait des yeux. Soufflait des “Je sais.” agacés.

Elle était partie pour aller loin. Lancée sur les rails de la vie à toute vitesse, sans pédales de frein - mais à quoi bon en avoir ? On lui avait toujours dit de foncer, de pas hésiter, que si elle voulait faire quelque chose, elle n’avait qu’à le faire, que c’était comme ça que se construisaient les grands hommes, et les grandes femmes aussi. Tout semblait si simple.

Normal, tout l’était. “Bien née”, Rosanna avait tout eu. Les meilleures nounous, les meilleures écoles, les meilleurs professeurs, et les meilleurs amis. Tout ce qu’il y avait de mieux à Auckland, dans le creux de sa main à sa simple requête. Certain ne la pensait pas méritante, ce n’était pas sa faute à elle si ses parents avaient réussi et pouvaient tout lui offrir, d’une fantastique éducation jusqu’au dernier accessoire inutile qu’elle demandait pour Noël.

Tatie particulièrement, était aigrie. Femme qui paraissait dix ans de plus qu’elle ne l’était vraiment, trop serrée dans ses vêtements, le regard plein de dédain sous ses lunettes sales. Tellement jalouse de sa propre sœur qu’elle ne pouvait parler d’elle qu'en s’étouffant, qu’elle n’a jamais pu porter un seul œil aimant vers sa nièce. Rosanna aurait voulu être proche de ses cousins comme ses amies l’étaient des leurs, mais le sang de vipère coulait bien dans leurs veines et c’était face à eux qu’elle aura appris les premières dures leçons de sa vie.

Si cette femme, venimeuse, venimeuse femme n’avait pas existé, si elle était morte avant ou jamais née, alors Rosie aurait pu se targuer d’avoir une famille parfaitement normale. Comme celles qu’on voit à la télé, où tout le monde s’entend, se réconcilie au premier froissement. Mais non, Tatie avait besoin de foutre la merde. Alors un jour elle a frappé sa nièce. Elle pensait que tout le monde serait de son côté, à inventé quelque chose, une histoire de vol ou d’insulte, personne ne s’en souvient plus au final. Et elle a décalqué le pourtour de sa main sur la joue rose de la petite - 7 ou 8 ans, à l’époque. C’est flou, comme souvenir.

Les semaines qui ont suivi n’étaient pas belles à voir. Mais Rosanna a su rester hors de ça, se concentrer sur la seule chose qu’elle avait à faire : profiter de son enfance. De toute façon, Tatie ne lui manquerait pas, si elle venait à ne plus jamais la revoir.

Elle a beaucoup rêvé de cette époque là, quand elle était à l’hôpital. Des scènes vagues, sans traits concrets, des visages sans yeux ni bouches ni nez et des sons qui ressemblaient, un peu, à de l’anglais mais qui n’en n’était pas, mais qu’elle comprenait malgré tout, d’une manière ou d’une autre. Etrange période que celle qu’elle a connue, épisode de nuits sans fins, de rêves lancinants et de douleurs, oh mais quelles douleurs.

Elle ne se souvient de rien, si ce n’est de l’impression d’avoir vécu entre deux mondes et du souvenir de cette étrange souffrance, sourde et inarrêtable. Parfois, elle se disait que c’était la gifle qu’elle avait reçue quand elle était petite. Peut-être même était-elle en train d’en recevoir une autre, ou des millions d’autres mêmes, en cet instant exact par quelque être cosmique qui régnait dans ces méandres.

Elle était morte, très sûrement. Comment ? Aucun souvenir. Mais elle ne trouvait d’autres explications à cet état de semi-conscience, où elle se sentait exister encore, mais où elle ne reconnaissait plus rien autour. Il lui semblait être une pâle lueur perdue dans un océan noir, jetée par dessus bord avant d’avoir appris à nager. Oh qu’est-ce qu’elle aurait aimé hurler, et pleurer et appeler à l’aide, mais le grand sombre avait pris sa voix, son corps, et bientôt allait lui arracher sa volonté. Tout ce qu’il lui restait, tout ce qui la faisait, disparu en une fraction de seconde et rendu à l’éternité, jusqu’à la fin de toute chose.

Et puis un jour la lumière fût trop forte, les méandres perdirent du terrain et les voix tout autour retrouvaient leurs mots. La douleur, qui l’avait accompagnée pendant tout ce long voyage, était toujours à ses côtés, comme une vieille amie. Rosanna ne la haissait plus, parce qu’elle comprenait enfin que tant qu’elle souffrait, elle vivait encore.

Et qu’est-ce qu’elle était heureuse d’être en vie.

Son cœur s’était arrêté, une fois. Elle avait bien failli y passer. On s’était évidemment gardé de le lui annoncer dès son réveil, elle était bien assez traumatisée et perdue en l’état. Mais elle posait tellement de questions. Sa mère avait le regard fuyant - que lui cachait-elle ? Son père n’avait jamais été aussi taciturne, on aurait pu le confondre avec un disque rayé, à répéter toujours les mêmes banalités. Les “ça ira.”, les “ma chérie.”, et les “on t’aime tu sais.”

Et puis quand sa condition s’était un peu améliorée, on avait commencé par lui poser des questions. Lui demander de quoi elle se souvenait, principalement. Même les flics sont passés pour lui répéter encore et encore les mêmes questions. Elle a fini par demander si elle avait tué quelqu’un, parce que c’était tout ce à quoi elle pensait depuis son réveil. Tout le tabou autour de sa présence dans ce lit blanc ne lui avait apporté aucun confort, au contraire, elle se sentait sale, sûre d’avoir commis l’horrible erreur qui allait ruiner sa vie.

Mais non. Elle n’avait tué personne. Et maintenant qu’elle commençait à se remettre, personne n’était plus à l’article de la mort. Elle en avait pleuré, soulagée de ne pas se savoir meurtrière, sinon elle n’aurait jamais pardonné à l’océan noir de l’avoir recrachée.

Quatre côtes cassées, un poumon perforé dont on avait été obligé de retirer la partie abîmée, un rein oblitéré, un lourd traumatisme crânien et encore quelques os brisés. Bilan final. Elle se rappelle de la compassion dans la voix du médecin qui lui annonçait son état à chaque fois qu’elle se regarde dans un miroir. Elle ne pourrait jamais oublier, l’accident avait été calligraphié sur tout son corps.

Tatie, dans son appartement miteux, devait sûrement se régaler de savoir que sa nièce pourrie-gâtée souffrait enfin comme elle le méritait. Que ce ne serait plus la plus jolie fille sur la plage, qu’elle allait porter à jamais les stigmates d’une erreur de jeunesse. D’ailleurs elle raconta à qui voulait bien l’entendre que Rosanna avait trop bu, trop fumé et probablement pris “autre chose” avant de prendre la route. Mais comme toujours, toutes ces affirmations n’étaient que mensonges. Rosanna s’était plantée sobre, seule, sur la route de la plage où elle devait rejoindre ses amis fêter le début de l’été. Il avait suffit d’un virage un peu trop serré pour qu’elle déraille et que le cours de sa vie soit changé à jamais.

S’en remettre ne fut pas simple, si tant est qu’elle s’en soit jamais remise. Elle n’a plus jamais conduit, réessaiera sûrement un jour, peut-être. Elle a dû apprendre à accepter le nouveau corps qui lui avait été donné. S’habituer à l’effet phénoménal qu’avait eu sur sa personne une si petite erreur, la toute petite seconde pendant laquelle elle avait perdu le contrôle.

Mais pire que tout, elle s’était retrouvée face à face avec sa mortalité. Elle qui pensait avoir tout compris, ne pas devoir se soucier de mourir avant un siècle au moins, qui pensait qu’en fait elle n’avait réellement peur de rien. Maintenant elle connaissait la terreur. L’Océan Noir qu’elle retrouvait chaque soir dans son sommeil. Dans la nuit. Dès qu’elle fermait les yeux.

Elle pensait qu’un changement de paysage était ce qu’il lui fallait. C’est pour ça qu’elle est partie au Japon. Elle a souhaité une bonné année à tout le monde, tous ses amis et ses parents et le peu de famille qu’il lui restait et avait pris ses jambes à son cou. Quelque chose d’encore innocent en elle lui disait que l’Océan Noir ne pourrait pas la suivre dans l’autre hémisphère, elle croyait sincèrement pouvoir y échapper.

Mais honnêtement, rien n’a vraiment changé.

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la vie, ça fait 2-3 ans que j'ai pas touché à un forum rp, je me dis "ouais viens on va regarder les top-sites pour rigoler" et là j'tombe sur quoi ? Mihara. Je suis shook. Bon du coup je me suis un peu inscrite sur un coup d'impulsivité mais j'y crois.

Et coucou ! Bienvenue chez nous héhé
J'espère que tu te plairas

On a hâte d'en savoir plus sur cette demoiselle au passif un peu tragique !
Pour l'heure je vais simplement me contenter de lancer tes dès, bonne chance à toi !

Le membre 'Shinji Yoshino' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Groupe humain' :
rosanna (uc) 1498839892-blood-a

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#2 'Niv. d'influence' :
rosanna (uc) 1498840317-2

Je sens que cette miss sera fort intéressante cute

Bienvenue parmi nous et bonne chance avec ta fiche poussin cœur

Hello !!!
Bienvenue à toi !! Nous aussi on espère qu'elle restera jusqu'à la fin de son échange love

Hâte d'en savoir plus sur la demoiselle qui a l'air d'avoir bien morflé quand même ;-; des bisous !

Eh oh ! Est-ce qu'il y a quelqu'un ?!

Première relance
Pour rappel, le délai pour terminer sa fiche, une fois celle-ci postée, est de deux semaines. Un délai supplémentaire est accordé si la demande est faite ici-même. De ce fait, si tu ne souhaites pas voir ton compte supprimé le 21/01, il faut que tu te manifestes rapidement.
Bon courage !

Les membres du staff.

Hello !
J'avoue que j'ai pas DU TOUT fait attention à la timeline j'étais perdue dans mon travail et je me rends compte que j'aurais déjà dû être balancée à la poubelle désolééée snif

Si c'est trop tard pour demander un petit délai je comprends sans soucis mais sinon je veux bien me donner la chance de finir cette fiche et jouer Rosanna.
Désolée encore snif

OKI pour le délai by Shinji
04.02.23

Eh oh ! Est-ce qu'il y a quelqu'un ?!

Première relance
Pour rappel, le délai pour terminer sa fiche, une fois celle-ci postée, est de deux semaines. Un délai supplémentaire est accordé si la demande est faite ici-même. De ce fait, si tu ne souhaites pas voir ton compte supprimé le 05/02, il faut que tu te manifestes rapidement.
Bon courage !

Les membres du staff.

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